Martoni, c'est pas ton jour
Y'a des jours où l'on ferait mieux de rester couché. Encore une nuit horrible, mes larmes qui saignent, mes veines qui pleurent, et cette sourde et lancinante douleur, ce vide sans raison apparente dans lequel je me noie, je suffoque, je disparais...
Perdu, vertige, cyclothymie, mal-être, le masque à remettre sur mon visage, encore, aller de l'avant, perdre l'horizon, sans cesse tomber, se relever encore et sourire. Les mots qui me noient dans un cours auquel je suis hermétique. Les regards fuyants de certains que j'ai définitivement mal jugé lors de mes premiers regards. La plaie d'un passé proche que je n'ai pas voulu révéler.
Petite bouée de sauvetage à la sortie du cours, puis la peur et le doute sur l'imperméabilité de mon masque alors que l'une de celles à qui je tiens en perce d'un regard toutes les épaisseurs. Peut être que mon petit jeu devient usé avec l'âge, rouillé, moins efficace. Peut être tout simplement qu'elle me ressemble trop, sur ce point, et qu'elle voit en moi le reflet de ce qu'elle sait vivre en elle. Quoi qu'il en soit, elle a découvert avec aisance un point faible de mon armure, et c'est à la fois troublant, frustrant, flatteur et terrifiant.
"Les masques que l'on porte sont parfois des blessures". J'avais écrit cela dans une chanson pour Charline il y a des mois de cela, mais cette phrase était avant tout l'écho du visage que je croise dans mon miroir. Et la bouée de sauvetage serait devenue un autre danger ?
Le ventre rond de ma soeur quand je rentre qui m'arrache un sourire que je cache, car dans cet état de faiblesse j'aurais pu en pleurer. Trop mal pour pleurer en public aujourd'hui... Je m'invente des excuses pour ne pas aller au rendez vous que je redoute. Et le courrier qui m'assassine encore, et le déficit cristallin qui me rattrappe... Oublier, me plonger dans le travail, puis dans la lecture, puis dans les courses, envie de bouger, de sentir le vent froid sur mon visage, si je reste immobile je meurs un peu à chaque bouffée d'air vicié. Un pack de lait et une boite de céréales dans un sachet. Le pack de lait qui craque et répends ses bouteilles à quelques metres de ma voiture... Le sachet contenant les céréales qui craque alors que je me baisse pour ramasser les bouteilles. Martoni, c'est pas ton jour.
Et ce mal-être qui ne me quitte pas ce soir. Et cette faiblesse qu'elle a su voir.
Il y a des jours où l'on ferait mieux de rester couché.
La citation du jour : "Je suis sûre qu'en fait tu es pas tout le temps aussi gai que ce que tu veux nous laisser voir"
La chanson du jour : Under Pressure, David Bowie & Queen, "Insanity laughs Under pressure we're cracking"
Même si y'a des jours sans, la vie est belle !
Perdu, vertige, cyclothymie, mal-être, le masque à remettre sur mon visage, encore, aller de l'avant, perdre l'horizon, sans cesse tomber, se relever encore et sourire. Les mots qui me noient dans un cours auquel je suis hermétique. Les regards fuyants de certains que j'ai définitivement mal jugé lors de mes premiers regards. La plaie d'un passé proche que je n'ai pas voulu révéler.
Petite bouée de sauvetage à la sortie du cours, puis la peur et le doute sur l'imperméabilité de mon masque alors que l'une de celles à qui je tiens en perce d'un regard toutes les épaisseurs. Peut être que mon petit jeu devient usé avec l'âge, rouillé, moins efficace. Peut être tout simplement qu'elle me ressemble trop, sur ce point, et qu'elle voit en moi le reflet de ce qu'elle sait vivre en elle. Quoi qu'il en soit, elle a découvert avec aisance un point faible de mon armure, et c'est à la fois troublant, frustrant, flatteur et terrifiant.
"Les masques que l'on porte sont parfois des blessures". J'avais écrit cela dans une chanson pour Charline il y a des mois de cela, mais cette phrase était avant tout l'écho du visage que je croise dans mon miroir. Et la bouée de sauvetage serait devenue un autre danger ?
Le ventre rond de ma soeur quand je rentre qui m'arrache un sourire que je cache, car dans cet état de faiblesse j'aurais pu en pleurer. Trop mal pour pleurer en public aujourd'hui... Je m'invente des excuses pour ne pas aller au rendez vous que je redoute. Et le courrier qui m'assassine encore, et le déficit cristallin qui me rattrappe... Oublier, me plonger dans le travail, puis dans la lecture, puis dans les courses, envie de bouger, de sentir le vent froid sur mon visage, si je reste immobile je meurs un peu à chaque bouffée d'air vicié. Un pack de lait et une boite de céréales dans un sachet. Le pack de lait qui craque et répends ses bouteilles à quelques metres de ma voiture... Le sachet contenant les céréales qui craque alors que je me baisse pour ramasser les bouteilles. Martoni, c'est pas ton jour.
Et ce mal-être qui ne me quitte pas ce soir. Et cette faiblesse qu'elle a su voir.
Il y a des jours où l'on ferait mieux de rester couché.
La citation du jour : "Je suis sûre qu'en fait tu es pas tout le temps aussi gai que ce que tu veux nous laisser voir"
La chanson du jour : Under Pressure, David Bowie & Queen, "Insanity laughs Under pressure we're cracking"
Même si y'a des jours sans, la vie est belle !
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