C'est toujours les meilleurs qui partent (enfin des fois)
C'est les yeux embués de larmes (enfin, presque, hein... Ca vient pas mais le coeur y est) et la main tremblante (3 cafés) que je me dois de vous annoncer la terrible nouvelle qui m'est tombée dessus ce matin : Pierre Bachelet est mort.
Oui, nous avons perdu ce matin, plus qu'un chanteur, plus qu'un compositeur, nous avons perdu un philosophe. Que dis-je, nous avons perdu l'un des derniers véritables MONUMENTS de la culture française. A travers ses textes, c'est toute une vision dépressive et fataliste de la vie que nous présentait Bachelet, comme le montrait par exemple mon étude de texte sur "Pleure pas Boulou" que je vous conseille de lire ou de relire en ces moments difficiles...
Bien sûr, on se souviendra longuement de cette machoire si Bachelésienne, non sans rappeler le profil d'un Brel (Bachelet d'ailleurs avait fini par le comprendre, puisqu'il avait sorti en 2003 un album de reprises de ce dernier). Bachelet, c'était aussi un vent de rébellion et de jeunesse au sein du camphre de la variété française, n'hésitant pas une seule seconde à reprendre de manière publique et télévisée des morceaux d'anthologie comme "Born to be Wild" ou "Highway to Hell" (non, ce n'est pas une blague).
On se souviendra avec émotion de ses grands succès comme "les corons" en 82 (mais si, vous la connaissez : "au Nooooooooooooord... C'était les coroooooooons"...) ou le mythique "Elle est d'ailleurs" qui dénonce l'esclavage à demi-mots (faut lire entre les lignes lues entre les lignes lues entre les lignes). On se souviendra peut être moins, mais c'est un tord, des morceaux moins connus mais tellement vecteurs de sens et de profondeur, comme "Elle ne sait faire que 'ah' !" (tout est dans le titre) ou le tout frais "jamais deux sans trois" sorti en 1976, véritable ode au triolisme, à l'époque, madame, on osait dire ce genre de choses...
Bref, et maintenant avec un peu plus de sérieux, je ne peut pas dire que je possède des albums (ne serait-ce qu'un, en fait) de Bachelet en CD --quoique je dois avoir une paire de vinyles qui trainent-- mais pour assurer le confort de sa famille, je m'achèterai surement le maintenant obligatoire best-of-du-gars-qui-vient-de-mourir que nous pondent sans faute toutes les majors.... Même si les ayant droits ne toucheront certainement que 3 ou 4%.... Bachelet, c'est kitch à mort, mais personne de ma génération n'a pu y échapper dans sa jeunesse (à moins de vivre sur Mars) et 60 ans, c'est tôt, trop tôt pour partir quand on est un monument, même bidesque, comme Bachelet. Et vu qu'il a certainement moins de fans que Villeret, je lui dédie ce petit article, en hommage. Salut l'artiste !
La citation du jour : "J'ai une terrible nouvelle pour toi Paul... Ne pleure pas... Pierre Bachelet est mort"
La chanson du jour : Pleure pas Boulou, Pierre Bachelet (évidemment), "Moins qu'on est p'tit et plus c'est moins Qu'on est pas grand Et c'est pour ça qu'elle est si triste et puis voilà"
Même si la France vient de perdre l'un de ses plus grands philosophes, la vie est belle !
Oui, nous avons perdu ce matin, plus qu'un chanteur, plus qu'un compositeur, nous avons perdu un philosophe. Que dis-je, nous avons perdu l'un des derniers véritables MONUMENTS de la culture française. A travers ses textes, c'est toute une vision dépressive et fataliste de la vie que nous présentait Bachelet, comme le montrait par exemple mon étude de texte sur "Pleure pas Boulou" que je vous conseille de lire ou de relire en ces moments difficiles...
Bien sûr, on se souviendra longuement de cette machoire si Bachelésienne, non sans rappeler le profil d'un Brel (Bachelet d'ailleurs avait fini par le comprendre, puisqu'il avait sorti en 2003 un album de reprises de ce dernier). Bachelet, c'était aussi un vent de rébellion et de jeunesse au sein du camphre de la variété française, n'hésitant pas une seule seconde à reprendre de manière publique et télévisée des morceaux d'anthologie comme "Born to be Wild" ou "Highway to Hell" (non, ce n'est pas une blague).
On se souviendra avec émotion de ses grands succès comme "les corons" en 82 (mais si, vous la connaissez : "au Nooooooooooooord... C'était les coroooooooons"...) ou le mythique "Elle est d'ailleurs" qui dénonce l'esclavage à demi-mots (faut lire entre les lignes lues entre les lignes lues entre les lignes). On se souviendra peut être moins, mais c'est un tord, des morceaux moins connus mais tellement vecteurs de sens et de profondeur, comme "Elle ne sait faire que 'ah' !" (tout est dans le titre) ou le tout frais "jamais deux sans trois" sorti en 1976, véritable ode au triolisme, à l'époque, madame, on osait dire ce genre de choses...
Bref, et maintenant avec un peu plus de sérieux, je ne peut pas dire que je possède des albums (ne serait-ce qu'un, en fait) de Bachelet en CD --quoique je dois avoir une paire de vinyles qui trainent-- mais pour assurer le confort de sa famille, je m'achèterai surement le maintenant obligatoire best-of-du-gars-qui-vient-de-mourir que nous pondent sans faute toutes les majors.... Même si les ayant droits ne toucheront certainement que 3 ou 4%.... Bachelet, c'est kitch à mort, mais personne de ma génération n'a pu y échapper dans sa jeunesse (à moins de vivre sur Mars) et 60 ans, c'est tôt, trop tôt pour partir quand on est un monument, même bidesque, comme Bachelet. Et vu qu'il a certainement moins de fans que Villeret, je lui dédie ce petit article, en hommage. Salut l'artiste !
La citation du jour : "J'ai une terrible nouvelle pour toi Paul... Ne pleure pas... Pierre Bachelet est mort"
La chanson du jour : Pleure pas Boulou, Pierre Bachelet (évidemment), "Moins qu'on est p'tit et plus c'est moins Qu'on est pas grand Et c'est pour ça qu'elle est si triste et puis voilà"
Même si la France vient de perdre l'un de ses plus grands philosophes, la vie est belle !
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