Les hommes, les femmes, les Galad, les Jung et les Moi
Ca faisait un petit bout de temps que je vous avais promis ce post, et contrairement à Thibaud, moi, today, j'ai décidé de ne pas sombrer dans la facilité.
Oooh, j'aurais pu vous parler de mes partiels de mardi que, malgré quelques points noirs dans chaque sujet, j'ai somme toute plutôt bien réussi. J'aurais aisément pu ventiler sur deux pages mes frustrations de ne pas avoir de billet pour U2 me condamnant à louper la tournée Vertigo. J'aurais pu aussi discourir sur ma nouvelle drogue de tendresse, ou vous dire combien je suis content qu'elle m'ait devancé pour prendre l'initiative de me proposer que l'on mange ensemble demain entre midi et deux. J'aurais même pu dire du mal de "Wonderful Days", le film d'animation Coréen que j'ai vu hier soir avec les dinosaures et que j'ai trouvé mauvais et chiant. Mais non. Vous venez ici pour de la noblesse et de la culture, et lecteurs, lectrices, vous n'allez pas être déçus.
Vous savez qu'en général, les gens assument qu'il existe deux types d'humains. Les femmes et les hommes. Ceux qui sont taquins rajoutent les transsexuels comme autre catégorie. Ceux qui la connaissent (et elle la première) font de même avec Eve. Je me considère moi même borderline.
Au risque de voir Thibaud s'arracher les chev... euh... j'allais dire une connerie, là. Au risque de voir Thibaud criser, donc, je vais développer un petit peu le concept des archétypes de Jung et prouver que non seulement il est possible de pas être extrémiste (ni dans un sens, ni dans l'autre) mais qu'en plus Jung, lui, ne l'était pas non plus. Alors c'est quoi un archétype, selon Jung ? Grosso merdo, et pour simplifier au mieux pour les moins cérébraux d'entre vous, cela reviens à définir sous un terme porteur de sens un ensemble de caractéristiques majoritaires vérifiables comme lui étant attribuées. "La mère" reste l'un des plus connus, et on a tout de suite une image mentale qui vient s'imposer à l'uttérance de ce mot. Il développe aussi longuement sur l'anima et l'animus, respectivement les parts féminines et masculines en nous.
Ce qui m'amène à vous parler des stéréotypes. Ce qui nous fait dire "ah, t'es bien un mec, toi" quand on voit un benêt se gratter le scrotum devant un match de sport de ballon se jouant à grosso modo 22. Ou "mais quelle fille" quand mademoiselle prends 45 minutes à se maquiller.
Et c'est là qu'il devient important de me suivre (surtout les macho et les féministes, prenez-en de la graine, quoique je pense pas qu'il n'y ait beucoup de l'une ou de l'autre des catégories qui viennent souvent dans mon petit coin du ouèbe). Est-ce que ces stéroétypes (je vais pas me faire ch**r à les développer hein, vous voyez très bien de quoi je parle) sont une vérité absolue ? Non, bien sûr, il serait absolument intellectuellement stupide de prétendre que, par exemple, toutes les filles mettent 45 minutes à se maquiller, ou que tous les mecs aiment le foot (d'ailleurs je suis un bel exemple de contre-vérité à ce sujet). L'homme (l'humain, pas le mâle) est intéressant dans son individualité, et justement parce que nous sommes tous différents. Oui, tous, même dans les groupes de groupies de Manson qui semblent clonées les unes aux autres, quiconque aurait la patience de leur parler plus de quelques heures chacune s'aperçevrait FORCEMENT de quelque différence. Donc non, un stéréotype, pas plus qu'un archétype, n'est pas une prison immuable de l'esprit ni un moule en adamantium (et ceux qui pensent que c'est là la thèse de Jung feraient mieux de la relire...)
Mais faut il pour autant tomber dans la facilité inverse, et prétendre que tous ces stéréotypes sont rien-que-des-conneries-même-pas-vraies-d'abord-tu-nous-fait-chier-Baron-à-dire-des-trucs-tout-nuls ? Non, je ne le crois pas non plus. Si ces archétypes existent, il y a bien une raison, oui je me répète mais j'en suis convaincu. Alors à quoi ça sert ? Tout simplement à tracer une image mentale correspondant à un archétype qui nous permet d'évoluer et de comparer nos expériences d'autrui avec intelligence. Non, tous les hommes n'aiment pas le foot. Non, toutes les femmes ne sont pas moins musclées que les hommes, et d'ailleurs je ne connais qu'une fille que j'ai réussi à vaincre au bras de fer, j'ai rien dans les bras. Non, tous les hommes ne sont pas poilus. Non, toutes les femmes ne sont pas fan de shopping. MAIS, si vous prenez l'immense tas de préjugés (souvent stupidement tenus comme parole d'évangile pour ceux qui sont un peu trop cons) sur l'un ou l'autre sexe, force est de constater que un ou plusieurs d'entre eux correspondront à n'importe quel cobaye pris au hazard dans la masse, et que la plupart seront des traits communs applicables comme plus petit commun dénominateur, bien que jamais dans leur intégralité.
En tant qu'élitiste qui s'assume, j'ai tendance moi même à fuir les personnes qui correspondent trop aux stéréotypes et aux archétypes que l'on pourrait tenter de calquer sur eux. Mais cela n'enlève rien à la réalité de ces concepts, et au fait que chaque concept est fondé sur une bonne part de bigoterie, mais aussi sur une bonne part de constats. Et malgré la mode du 'oué tous tellement différents que on peut pas savoir et que c'est pas vrai', j'assume mon choix de conserver archétypes et stéréotypes comme des outils pratiques de mon cheminement psychologique, attendu que le fait est que je sais que je ne les suivrai jamais aveuglément comme un dogme. Donc oui, on peut être sérieusement individualiste ET accepter les archétypes de Jung.
Hu hu hu, on mange ensemble demain midi :)
La citation du jour : "Dis, on mange toujours ensemble demain midi ?"
La chanson du jour : Play the Game, Queen, "Love runs from my head down to my toes, My love is pumping through my veins"
Même si je viens d'écrire l'archétype du post qui va fâcher, la vie est belle !
Oooh, j'aurais pu vous parler de mes partiels de mardi que, malgré quelques points noirs dans chaque sujet, j'ai somme toute plutôt bien réussi. J'aurais aisément pu ventiler sur deux pages mes frustrations de ne pas avoir de billet pour U2 me condamnant à louper la tournée Vertigo. J'aurais pu aussi discourir sur ma nouvelle drogue de tendresse, ou vous dire combien je suis content qu'elle m'ait devancé pour prendre l'initiative de me proposer que l'on mange ensemble demain entre midi et deux. J'aurais même pu dire du mal de "Wonderful Days", le film d'animation Coréen que j'ai vu hier soir avec les dinosaures et que j'ai trouvé mauvais et chiant. Mais non. Vous venez ici pour de la noblesse et de la culture, et lecteurs, lectrices, vous n'allez pas être déçus.
Vous savez qu'en général, les gens assument qu'il existe deux types d'humains. Les femmes et les hommes. Ceux qui sont taquins rajoutent les transsexuels comme autre catégorie. Ceux qui la connaissent (et elle la première) font de même avec Eve. Je me considère moi même borderline.
Au risque de voir Thibaud s'arracher les chev... euh... j'allais dire une connerie, là. Au risque de voir Thibaud criser, donc, je vais développer un petit peu le concept des archétypes de Jung et prouver que non seulement il est possible de pas être extrémiste (ni dans un sens, ni dans l'autre) mais qu'en plus Jung, lui, ne l'était pas non plus. Alors c'est quoi un archétype, selon Jung ? Grosso merdo, et pour simplifier au mieux pour les moins cérébraux d'entre vous, cela reviens à définir sous un terme porteur de sens un ensemble de caractéristiques majoritaires vérifiables comme lui étant attribuées. "La mère" reste l'un des plus connus, et on a tout de suite une image mentale qui vient s'imposer à l'uttérance de ce mot. Il développe aussi longuement sur l'anima et l'animus, respectivement les parts féminines et masculines en nous.
Ce qui m'amène à vous parler des stéréotypes. Ce qui nous fait dire "ah, t'es bien un mec, toi" quand on voit un benêt se gratter le scrotum devant un match de sport de ballon se jouant à grosso modo 22. Ou "mais quelle fille" quand mademoiselle prends 45 minutes à se maquiller.
Et c'est là qu'il devient important de me suivre (surtout les macho et les féministes, prenez-en de la graine, quoique je pense pas qu'il n'y ait beucoup de l'une ou de l'autre des catégories qui viennent souvent dans mon petit coin du ouèbe). Est-ce que ces stéroétypes (je vais pas me faire ch**r à les développer hein, vous voyez très bien de quoi je parle) sont une vérité absolue ? Non, bien sûr, il serait absolument intellectuellement stupide de prétendre que, par exemple, toutes les filles mettent 45 minutes à se maquiller, ou que tous les mecs aiment le foot (d'ailleurs je suis un bel exemple de contre-vérité à ce sujet). L'homme (l'humain, pas le mâle) est intéressant dans son individualité, et justement parce que nous sommes tous différents. Oui, tous, même dans les groupes de groupies de Manson qui semblent clonées les unes aux autres, quiconque aurait la patience de leur parler plus de quelques heures chacune s'aperçevrait FORCEMENT de quelque différence. Donc non, un stéréotype, pas plus qu'un archétype, n'est pas une prison immuable de l'esprit ni un moule en adamantium (et ceux qui pensent que c'est là la thèse de Jung feraient mieux de la relire...)
Mais faut il pour autant tomber dans la facilité inverse, et prétendre que tous ces stéréotypes sont rien-que-des-conneries-même-pas-vraies-d'abord-tu-nous-fait-chier-Baron-à-dire-des-trucs-tout-nuls ? Non, je ne le crois pas non plus. Si ces archétypes existent, il y a bien une raison, oui je me répète mais j'en suis convaincu. Alors à quoi ça sert ? Tout simplement à tracer une image mentale correspondant à un archétype qui nous permet d'évoluer et de comparer nos expériences d'autrui avec intelligence. Non, tous les hommes n'aiment pas le foot. Non, toutes les femmes ne sont pas moins musclées que les hommes, et d'ailleurs je ne connais qu'une fille que j'ai réussi à vaincre au bras de fer, j'ai rien dans les bras. Non, tous les hommes ne sont pas poilus. Non, toutes les femmes ne sont pas fan de shopping. MAIS, si vous prenez l'immense tas de préjugés (souvent stupidement tenus comme parole d'évangile pour ceux qui sont un peu trop cons) sur l'un ou l'autre sexe, force est de constater que un ou plusieurs d'entre eux correspondront à n'importe quel cobaye pris au hazard dans la masse, et que la plupart seront des traits communs applicables comme plus petit commun dénominateur, bien que jamais dans leur intégralité.
En tant qu'élitiste qui s'assume, j'ai tendance moi même à fuir les personnes qui correspondent trop aux stéréotypes et aux archétypes que l'on pourrait tenter de calquer sur eux. Mais cela n'enlève rien à la réalité de ces concepts, et au fait que chaque concept est fondé sur une bonne part de bigoterie, mais aussi sur une bonne part de constats. Et malgré la mode du 'oué tous tellement différents que on peut pas savoir et que c'est pas vrai', j'assume mon choix de conserver archétypes et stéréotypes comme des outils pratiques de mon cheminement psychologique, attendu que le fait est que je sais que je ne les suivrai jamais aveuglément comme un dogme. Donc oui, on peut être sérieusement individualiste ET accepter les archétypes de Jung.
Hu hu hu, on mange ensemble demain midi :)
La citation du jour : "Dis, on mange toujours ensemble demain midi ?"
La chanson du jour : Play the Game, Queen, "Love runs from my head down to my toes, My love is pumping through my veins"
Même si je viens d'écrire l'archétype du post qui va fâcher, la vie est belle !
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