L'araignée Mitsy monte à la gouttière...
Je ne sais pas si l'anecdote du jour a été générée par mon impatience palpable d'avoir entre les mains Anansi Boys de Gaiman mais...
Quoi qu'il en soit, en allant prendre ma voiture cet après midi pour aller à un rendez vous avec une demoiselle, j'ai eu une étrange surprise... Ma pantoufle dort à la belle étoile, le garage en rab de mes parents étant actuellement encombré de la plupart de mes meubles, provenant de mon ancien appart, et qui attendent sagement mon redéménagement. Au dessus de la pantoufle, protégeant son petit nez de la pluie, un bon mètre de terrasse sert aussi de parasol, un mètre au dessus du toit de la pantoufle.
En allant prendre ma voiture, donc, je suis tombé nez à nez avec une minuscule, miscoscopique, quasi-acarienne petite araignée d'un jaune soutenu. Dire que cette araignée faisait un de milimètre cube était déjà au moins doubler son volume. Et si je suis tombé nez à nez avec elle, c'est que notre intrépide petite ouvrière était en train de construire une toile. Mais pas n'importe quelle toile. Une toile entre la terrasse et le rétroviseur de ma pantoufle. Une toile d'un bon mètre cinquante de haut. Pour une araignée de moins d'un milimètre.
Délicatement, j'ai enroulé un peu de sa toile autour de mon doigt, à une vingtaine de centimètres au dessus d'elle et, la miss accrochée à moi comme Tarzan sur une liane, j'ai été la déposer contre un tronc d'arbre. Déjà, parce qu'écraser les araignées, c'est le Mal(tm) parce qu'elles tuent les mouches, et qu'elles portent bonheur (Même si ma mini-araignée attrapera plus probablement des micro insectes plutôt que des mouches). Mais surtout, parce que j'ai été ému des efforts de la petite miss.
Elle n'a pas pu se tromper, les araignées ont un sens inné des distances. Non, c'est simplement qu'elle voulait croquer (littéralement) la vie à pleine dents, avec les yeux plus gros que le ventre et une ambition saine et directrice. Parce qu'elle a eu le courage de casser les chemins tracés des petites araignées, parce qu'elle a voulu faire cette toile immense. Parce que finalement, cette petite araignée m'a rappelé... moi, parfois. J'espère que tout ira bien pour elle. Et moi aussi, je vais continuer à tisser ma toile plus grosse que le monde. Parce que je suis vivant. Et que j'ai pas l'intention de laisser passer ma vie à côté de moi... Alors je tisse, je tisse plus gros que mes yeux et mon ventre. Et si je claque d'overdose de vie, j'aurais quitté ce monde "en regrettant un peu... Je veux quitter ce monde... Heureux."
La citation du jour : "Tu dois aimer les coconnes, peut être ?"
La chanson du jour : Everywhere, Michelle Branch, "'Cause you're everywhere to me And when I close my eyes it's you I see"
Même si j'ai dû casser la toile de la petite araignée, la vie est belle !
Quoi qu'il en soit, en allant prendre ma voiture cet après midi pour aller à un rendez vous avec une demoiselle, j'ai eu une étrange surprise... Ma pantoufle dort à la belle étoile, le garage en rab de mes parents étant actuellement encombré de la plupart de mes meubles, provenant de mon ancien appart, et qui attendent sagement mon redéménagement. Au dessus de la pantoufle, protégeant son petit nez de la pluie, un bon mètre de terrasse sert aussi de parasol, un mètre au dessus du toit de la pantoufle.
En allant prendre ma voiture, donc, je suis tombé nez à nez avec une minuscule, miscoscopique, quasi-acarienne petite araignée d'un jaune soutenu. Dire que cette araignée faisait un de milimètre cube était déjà au moins doubler son volume. Et si je suis tombé nez à nez avec elle, c'est que notre intrépide petite ouvrière était en train de construire une toile. Mais pas n'importe quelle toile. Une toile entre la terrasse et le rétroviseur de ma pantoufle. Une toile d'un bon mètre cinquante de haut. Pour une araignée de moins d'un milimètre.
Délicatement, j'ai enroulé un peu de sa toile autour de mon doigt, à une vingtaine de centimètres au dessus d'elle et, la miss accrochée à moi comme Tarzan sur une liane, j'ai été la déposer contre un tronc d'arbre. Déjà, parce qu'écraser les araignées, c'est le Mal(tm) parce qu'elles tuent les mouches, et qu'elles portent bonheur (Même si ma mini-araignée attrapera plus probablement des micro insectes plutôt que des mouches). Mais surtout, parce que j'ai été ému des efforts de la petite miss.
Elle n'a pas pu se tromper, les araignées ont un sens inné des distances. Non, c'est simplement qu'elle voulait croquer (littéralement) la vie à pleine dents, avec les yeux plus gros que le ventre et une ambition saine et directrice. Parce qu'elle a eu le courage de casser les chemins tracés des petites araignées, parce qu'elle a voulu faire cette toile immense. Parce que finalement, cette petite araignée m'a rappelé... moi, parfois. J'espère que tout ira bien pour elle. Et moi aussi, je vais continuer à tisser ma toile plus grosse que le monde. Parce que je suis vivant. Et que j'ai pas l'intention de laisser passer ma vie à côté de moi... Alors je tisse, je tisse plus gros que mes yeux et mon ventre. Et si je claque d'overdose de vie, j'aurais quitté ce monde "en regrettant un peu... Je veux quitter ce monde... Heureux."
La citation du jour : "Tu dois aimer les coconnes, peut être ?"
La chanson du jour : Everywhere, Michelle Branch, "'Cause you're everywhere to me And when I close my eyes it's you I see"
Même si j'ai dû casser la toile de la petite araignée, la vie est belle !
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