Le poids des mots, sans choc de photos
Un coup de djeule, ce soir... Ca faisait longtemps non ?
Tout a commencé cette année quelques jours après la Saint Patrick. J'avais posté une note sur la fabuleuse journée que ce 17 mars avait été pour moi, photos à l'appui. Dans le commentaire de la soirée passée avec quelques copromotaires, j'exprimais sans vergogne le manque total d'intérêt que j'éprouvais face à une grosse partie des autres gens de ma promo... En effet, à part les gens de la dite soirée et quelques notables exceptions supplémentaires, ce n'est pas que j'éprouvais du mépris ou de la répugnance envers les autres, mais simplement que par contrat tacite, je les trouvais jusqu'à preuve du contraire dénués d'intérêt, et que je me contentais ma foi fort bien de les ignorer... Même si mon but n'était pas de souligner cet état de fait dans l'article sus-cité mais au contraire de souligner que les exceptions étaient possibles, tout comme mon erreur, il est indéniable que ce manque d'intérêt était apparent dans ma prose.
C'est là que l'un(e) des membres de la dite promo, lecteur/trice de mon blog dans l'ombre, est monté(e) sur ses grand chevaux, se sentant probablement visé(e)... S'ensuivit un commentaire (courageusement anonyme, d'où l'indécision sexuée du paragraphe précédent) assez virulent m'accusant de juger les autres sans les connaitre (alors que je ne juge pas, précisément : j'ignore ^_^ ) et assez cocassement réussissant à se contredire en une phrase (je ne me souviens plus des termes exacts mais ça ressemblait à "nous au moins on te juge pas mais on te trouve aussi sans intérêt et même pire !"... ). J'ai bien sûr répondu à ce commentaire, invitant l'anonyme à se dévoiler et à en discuter plus avant. Réponse qui est jusqu'à maintenant restée sans suite, mais peut être que la personne, écoeurée par mon caractère inadmissible, n'est tout simplement plus revenue sur mon blog. C'est dommage, j'aime aborder ce genre de sujet, et je n'ai ni honte, ni remords, à considérer par défaut les gens qui m'entourent comme fade et non-nécessaires à mon bien être... Probablement mon cynisme à l'oeuvre, un résultat de ma faible opinon de la nature humaine. Quand au reste, j'ai toujours été de l'avis que ce n'est pas à moi de m'interresser aux hommes : c'est aux hommes d'être interressants. Et de surcroit, de se montrer dignes d'intérêts... Et je préfère être agréablement surpris quand je me trompe (cf Anthony, la révélation de ladite soirée) plutôt qu'amèrement déçu en plaçant de trop hauts espoirs en quelqu'un.
Bref, une anecdote similaire s'est produite aujourd'hui, et vu que cette fois elle mettait en scène des personnes qui me sont chères, forcément, ça m'affecte plus que cette première anecdote ne m'avait affecté. Pour tout vous dire, ça m'a carrément gâché la journée. Au lieu de lire ou de sortir, j'ai passé ma journée à débloquer toutes les vidéos de fin de Tekken 5 (avec un intermède musical sucré offert par Charlotte via MSN, merci jolie comtesse !). Encore une fois, mes mots ont été détournés, analysés, et manipulés, cette fois pour leur faire dire autre chose que ce qu'ils ont dit initialement... Et du coup, nous sommes au moins deux à en avoir souffert. Alors quelle est la solution ? Il est hors de question que je me mette à accompagner chacune de mes interventions d'une note de lecture visant à aider les gens à comprendre le sens véritable de mes mots. Non seulement cela serait fastidieux pour moi (et vous connaissez ma procrastination), mais également je me targue de m'adresser principalement à "une élite" dont tu fais partie, assidu lecteur, sensuelle lectrice, à même d'apprécier mes élucubrations diverses et variées tournant autour de la vie en général ou de ma vie en particulier. Désolé pour les gueux qui seraient arrivés sur cette page par hazard, le nivellement par le bas n'aura pas lieu ici.
Me censurer, alors ? D'autres l'ont déjà fait... Madame Fa se censure pour ses élèves qui ont trouvé son URL. Galad' évite de déballer ses frasques sexuelles pour cause de petit frère qui lit son blog. Même Fabienne, à la douce plume sans prétention, a récemment fait un "appel à lecteurs" après avoir déterminé que certaines de ses connaissances venaient la lire sans s'être au préalable manifestées. Alors, devrais-je me museler moi aussi, me relire trois fois avant de me publier (au moins ça éviterait les fautes de frappe) après avoir pris soin de gommer toute référence alambiquée à tout sujet somme toute tangentieux ?
Fuck off.
Je n'ai jamais aimé la censure, et la seule que je tolère est celle que je m'impose parfois par pudeur, sur les choses sur lesquelles je n'ai pas envie d'écrire (oui, il y en a). Mais là il n'est pas question de cela, mais de tenir compte du contexte (coucou Isabelle) de mon lectorat pour décider du bien fondé d'un article. Et je m'y refuse. Ce blog n'a pas de vocation de conquête du monde numérique (sinon, désolé de vous décevoir, mais je l'aurais écrit en anglais ^^) mais d'être l'exutoire de mon trop-plein de mots, d'idées et d'émotions, le témoin de mes remous d'âme et de coeur. Au plaisir de certains, et au grand dam de certains autres, je n'ai pas l'intention de changer la formule de mes notes, ni leur contenu. Libre à vous d'en tirer les conclusions que vous voudrez, libre à vous de lire ce que vous voudrez entre mes lignes, mais de grâce, arrêtez les extrapolations stupides sur ces interlignes invisibles quand les conséquences de ces extrapolations sont la tristesse ou la souffrance de ceux à qui je tiens. Je n'ai que mes mots. De simples mots. Qui ne sont là que pour dire ce qu'ils disent. Et avec la vocation d'être jolis ou agréables parfois... Pour public averti, et public cultivé. Plions nous à quelques règles simples. Je m'engage à continuer à vous ressasser mes réflexions et mes tranches de vie, vous vous engagez à les prendre comme telles, pour le plaisir des mots ou des émotions, ou simplement pour passer le temps, sans chercher à s'en servir pour nuire à autrui. Jeune lecteur, jolie lectrice, vous êtes ici les bienvenus. Les semeurs de trouble sont quant à eux priés de prendre la porte à moins de promettre de mieux se tenir. Nous sommes ici entre gens de bonne compagnie.
La citation du jour : "Ca m'oblige a me justifier auprès des gens et je n'ai pas à le faire"
La chanson du jour : Cooling, Tori Amos, "And said I know that you don't like me much, Let's go for a ride, This ocean is wrapped around that pineapple tree And is your place in heaven Worth giving up these kisses ?"
Même si je me refuse également à bannir des gens via IP, la vie est belle !
Tout a commencé cette année quelques jours après la Saint Patrick. J'avais posté une note sur la fabuleuse journée que ce 17 mars avait été pour moi, photos à l'appui. Dans le commentaire de la soirée passée avec quelques copromotaires, j'exprimais sans vergogne le manque total d'intérêt que j'éprouvais face à une grosse partie des autres gens de ma promo... En effet, à part les gens de la dite soirée et quelques notables exceptions supplémentaires, ce n'est pas que j'éprouvais du mépris ou de la répugnance envers les autres, mais simplement que par contrat tacite, je les trouvais jusqu'à preuve du contraire dénués d'intérêt, et que je me contentais ma foi fort bien de les ignorer... Même si mon but n'était pas de souligner cet état de fait dans l'article sus-cité mais au contraire de souligner que les exceptions étaient possibles, tout comme mon erreur, il est indéniable que ce manque d'intérêt était apparent dans ma prose.
C'est là que l'un(e) des membres de la dite promo, lecteur/trice de mon blog dans l'ombre, est monté(e) sur ses grand chevaux, se sentant probablement visé(e)... S'ensuivit un commentaire (courageusement anonyme, d'où l'indécision sexuée du paragraphe précédent) assez virulent m'accusant de juger les autres sans les connaitre (alors que je ne juge pas, précisément : j'ignore ^_^ ) et assez cocassement réussissant à se contredire en une phrase (je ne me souviens plus des termes exacts mais ça ressemblait à "nous au moins on te juge pas mais on te trouve aussi sans intérêt et même pire !"... ). J'ai bien sûr répondu à ce commentaire, invitant l'anonyme à se dévoiler et à en discuter plus avant. Réponse qui est jusqu'à maintenant restée sans suite, mais peut être que la personne, écoeurée par mon caractère inadmissible, n'est tout simplement plus revenue sur mon blog. C'est dommage, j'aime aborder ce genre de sujet, et je n'ai ni honte, ni remords, à considérer par défaut les gens qui m'entourent comme fade et non-nécessaires à mon bien être... Probablement mon cynisme à l'oeuvre, un résultat de ma faible opinon de la nature humaine. Quand au reste, j'ai toujours été de l'avis que ce n'est pas à moi de m'interresser aux hommes : c'est aux hommes d'être interressants. Et de surcroit, de se montrer dignes d'intérêts... Et je préfère être agréablement surpris quand je me trompe (cf Anthony, la révélation de ladite soirée) plutôt qu'amèrement déçu en plaçant de trop hauts espoirs en quelqu'un.
Bref, une anecdote similaire s'est produite aujourd'hui, et vu que cette fois elle mettait en scène des personnes qui me sont chères, forcément, ça m'affecte plus que cette première anecdote ne m'avait affecté. Pour tout vous dire, ça m'a carrément gâché la journée. Au lieu de lire ou de sortir, j'ai passé ma journée à débloquer toutes les vidéos de fin de Tekken 5 (avec un intermède musical sucré offert par Charlotte via MSN, merci jolie comtesse !). Encore une fois, mes mots ont été détournés, analysés, et manipulés, cette fois pour leur faire dire autre chose que ce qu'ils ont dit initialement... Et du coup, nous sommes au moins deux à en avoir souffert. Alors quelle est la solution ? Il est hors de question que je me mette à accompagner chacune de mes interventions d'une note de lecture visant à aider les gens à comprendre le sens véritable de mes mots. Non seulement cela serait fastidieux pour moi (et vous connaissez ma procrastination), mais également je me targue de m'adresser principalement à "une élite" dont tu fais partie, assidu lecteur, sensuelle lectrice, à même d'apprécier mes élucubrations diverses et variées tournant autour de la vie en général ou de ma vie en particulier. Désolé pour les gueux qui seraient arrivés sur cette page par hazard, le nivellement par le bas n'aura pas lieu ici.
Me censurer, alors ? D'autres l'ont déjà fait... Madame Fa se censure pour ses élèves qui ont trouvé son URL. Galad' évite de déballer ses frasques sexuelles pour cause de petit frère qui lit son blog. Même Fabienne, à la douce plume sans prétention, a récemment fait un "appel à lecteurs" après avoir déterminé que certaines de ses connaissances venaient la lire sans s'être au préalable manifestées. Alors, devrais-je me museler moi aussi, me relire trois fois avant de me publier (au moins ça éviterait les fautes de frappe) après avoir pris soin de gommer toute référence alambiquée à tout sujet somme toute tangentieux ?
Fuck off.
Je n'ai jamais aimé la censure, et la seule que je tolère est celle que je m'impose parfois par pudeur, sur les choses sur lesquelles je n'ai pas envie d'écrire (oui, il y en a). Mais là il n'est pas question de cela, mais de tenir compte du contexte (coucou Isabelle) de mon lectorat pour décider du bien fondé d'un article. Et je m'y refuse. Ce blog n'a pas de vocation de conquête du monde numérique (sinon, désolé de vous décevoir, mais je l'aurais écrit en anglais ^^) mais d'être l'exutoire de mon trop-plein de mots, d'idées et d'émotions, le témoin de mes remous d'âme et de coeur. Au plaisir de certains, et au grand dam de certains autres, je n'ai pas l'intention de changer la formule de mes notes, ni leur contenu. Libre à vous d'en tirer les conclusions que vous voudrez, libre à vous de lire ce que vous voudrez entre mes lignes, mais de grâce, arrêtez les extrapolations stupides sur ces interlignes invisibles quand les conséquences de ces extrapolations sont la tristesse ou la souffrance de ceux à qui je tiens. Je n'ai que mes mots. De simples mots. Qui ne sont là que pour dire ce qu'ils disent. Et avec la vocation d'être jolis ou agréables parfois... Pour public averti, et public cultivé. Plions nous à quelques règles simples. Je m'engage à continuer à vous ressasser mes réflexions et mes tranches de vie, vous vous engagez à les prendre comme telles, pour le plaisir des mots ou des émotions, ou simplement pour passer le temps, sans chercher à s'en servir pour nuire à autrui. Jeune lecteur, jolie lectrice, vous êtes ici les bienvenus. Les semeurs de trouble sont quant à eux priés de prendre la porte à moins de promettre de mieux se tenir. Nous sommes ici entre gens de bonne compagnie.
La citation du jour : "Ca m'oblige a me justifier auprès des gens et je n'ai pas à le faire"
La chanson du jour : Cooling, Tori Amos, "And said I know that you don't like me much, Let's go for a ride, This ocean is wrapped around that pineapple tree And is your place in heaven Worth giving up these kisses ?"
Même si je me refuse également à bannir des gens via IP, la vie est belle !
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