C'est bête, elle n'a rien fait pour ça...
Les gens de ma génération et des précédentes auront probablement deviné le thème sous-jacent de mon article. Je vous parle d'un chant que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaîîîîîtreuh, aurait pu meumeuter Aznavour. Petit clin d'oeil au groupe "Il était une fois", donc la chanteuse, une jolie Joëlle, meurt d'overdose en 1982... Ah, ces gens qui n'ont pas de modération... J'en parlerai sans doute dans mon article sur la drogue (pas de Joëlle, hein, de la modération)
Bref. Tout ça pour dire que j'ai encore rêvé d'Elle...
Je pensais en être sorti, quand même, après plus de dix ans. Je resitue pour les nouveaux lecteurs (et les anciens, aussi, car je n'ai jamais parlé de ça ici) : quand j'avais quinze ou seize ans, jeune ado à peine pubaire, et bien avant que je n'assume ma bisexualité ou ne devienne polyamoureux suite à de nombreuses introspections, je suis tombé Amoureux d'une jeune fille. Je ne savais même pas encore à l'époque que je mettrai une majuscule au terme somme toute commun lorsqu'à l'avenir, je l'emploierai à bon escient pour décrire avec justesse ce sentiment et le dissocier du banal amour sans majuscule.
A sens unique, cette fois, comme parfois, comme souvent dans la vie, en fait. Et je ne sais pas... Peut être parce que c'était la première fois, peut être parce que je n'ai pas pris assez de recul, peut être parce que j'étais un peu gauche... Je ne sais pas, mais le fait est que ces sentiments m'ont littéralement rendus dingue, puis comme un fétus de paille consumé en quelques instants, les conséquences ont été une petite mort pour moi... Cela m'a détruit... J'ai mis des années, véritablement, à m'en remettre. Ou du moins à juger que je m'en étais remis. Une profonde et progressive introspection, d'autres Amours, le soutien d'amis proches (merci Cyrille vu que tu passe ici de temps en temps), et je m'en suis remis tant bien que mal.
Mais invariablement, une fois par an en moyenne, comme cette nuit, je rêve d'Elle. La seule fille à qui j'ai mis une majuscule en parlant d'Elle via un pronom... Je sais maintenant que ce genre de majuscule est dangereux, et psychologiquement une marque de faiblesse et de soumission, comme ces jeunes filles dominées dans leur relation et qui expriment leur appartenance à autrui en s'affublant d'une gourmette à leur nom, arborant fièrement leur status de chose possédée plutôt que d'être humain (ne riez pas, psychologiquement parlant ça veut vraiment dire ça, et y'a même des filles très bien qui tombent dans le piège). Eh bien malgré cette conscience que j'ai désormais de l'intolérable point faible psychologique qu'une telle déformation graphique sous-entends et implique, je n'arrive pas à me passer de la majuscule quand je parle d'Elle.
Cela fait plus de dix ans maintenant. Elle est mariée avec un type génial et Elle a un petit bébé. J'ai des nouvelles, parfois, de seconde main, et je suis heureux pour Elle. J'ai quant à moi été de l'avant dans ma vie, et j'ai aussi longuement cheminé. Je ne cautionne ni les remords, ni les regrets, mais il est vrai que parfois je trouve triste qu'on se soit perdu de vue, pas pour tenter de La séduire, mais simplement parce que c'était vraiment une personne avec qui je passais de très bons moments. Mais la vie a voulu que nos chemins se séparent.
Pourtant, invariablement, avec une régularité troublante, Oneiros me rappelle à Elle et je La retrouve dans le monde des rêves. Parfois au sein d'une rencontre banale au coin d'une rue dans mon rêve. D'autres fois j'imagine des choses que j'aurais pu faire différemment il y a dix ans. Parfois même je rêve de happy ends irréalistes. Mais invariablement, dans ce rêve, je suis heureux de La retrouver un peu en songe. Et quand je me réveille, je me demande si je suis vraiment guéri. Je suis peut être tout simplement trop nostalgique. Ou peut-être est-ce vrai que l'on n'oublie jamais vraiment son premier amour, et qu'avec le temps, va, tout s'en va pas forcément, même quand on recouvre son coeur de pierre ou de boucliers sentimentaux.
C'est triste, un premier amour, quand il s'envole à sens unique...
La citation du jour : "Il ne manque plus qu'une idée constructive "
La chanson du jour : J'ai encore rêvé d'elle, Il était une fois, "Si je pouvais me réveiller à ses côtés, Si je savais où la trouver... Donnez-moi l'espoir, Prêtez-moi un soir, Une nuit, juste pour elle et moi Et demain matin, elle s'en ira"
Même si Magali me manque au moins une fois par an, la vie est belle !
Bref. Tout ça pour dire que j'ai encore rêvé d'Elle...
Je pensais en être sorti, quand même, après plus de dix ans. Je resitue pour les nouveaux lecteurs (et les anciens, aussi, car je n'ai jamais parlé de ça ici) : quand j'avais quinze ou seize ans, jeune ado à peine pubaire, et bien avant que je n'assume ma bisexualité ou ne devienne polyamoureux suite à de nombreuses introspections, je suis tombé Amoureux d'une jeune fille. Je ne savais même pas encore à l'époque que je mettrai une majuscule au terme somme toute commun lorsqu'à l'avenir, je l'emploierai à bon escient pour décrire avec justesse ce sentiment et le dissocier du banal amour sans majuscule.
A sens unique, cette fois, comme parfois, comme souvent dans la vie, en fait. Et je ne sais pas... Peut être parce que c'était la première fois, peut être parce que je n'ai pas pris assez de recul, peut être parce que j'étais un peu gauche... Je ne sais pas, mais le fait est que ces sentiments m'ont littéralement rendus dingue, puis comme un fétus de paille consumé en quelques instants, les conséquences ont été une petite mort pour moi... Cela m'a détruit... J'ai mis des années, véritablement, à m'en remettre. Ou du moins à juger que je m'en étais remis. Une profonde et progressive introspection, d'autres Amours, le soutien d'amis proches (merci Cyrille vu que tu passe ici de temps en temps), et je m'en suis remis tant bien que mal.
Mais invariablement, une fois par an en moyenne, comme cette nuit, je rêve d'Elle. La seule fille à qui j'ai mis une majuscule en parlant d'Elle via un pronom... Je sais maintenant que ce genre de majuscule est dangereux, et psychologiquement une marque de faiblesse et de soumission, comme ces jeunes filles dominées dans leur relation et qui expriment leur appartenance à autrui en s'affublant d'une gourmette à leur nom, arborant fièrement leur status de chose possédée plutôt que d'être humain (ne riez pas, psychologiquement parlant ça veut vraiment dire ça, et y'a même des filles très bien qui tombent dans le piège). Eh bien malgré cette conscience que j'ai désormais de l'intolérable point faible psychologique qu'une telle déformation graphique sous-entends et implique, je n'arrive pas à me passer de la majuscule quand je parle d'Elle.
Cela fait plus de dix ans maintenant. Elle est mariée avec un type génial et Elle a un petit bébé. J'ai des nouvelles, parfois, de seconde main, et je suis heureux pour Elle. J'ai quant à moi été de l'avant dans ma vie, et j'ai aussi longuement cheminé. Je ne cautionne ni les remords, ni les regrets, mais il est vrai que parfois je trouve triste qu'on se soit perdu de vue, pas pour tenter de La séduire, mais simplement parce que c'était vraiment une personne avec qui je passais de très bons moments. Mais la vie a voulu que nos chemins se séparent.
Pourtant, invariablement, avec une régularité troublante, Oneiros me rappelle à Elle et je La retrouve dans le monde des rêves. Parfois au sein d'une rencontre banale au coin d'une rue dans mon rêve. D'autres fois j'imagine des choses que j'aurais pu faire différemment il y a dix ans. Parfois même je rêve de happy ends irréalistes. Mais invariablement, dans ce rêve, je suis heureux de La retrouver un peu en songe. Et quand je me réveille, je me demande si je suis vraiment guéri. Je suis peut être tout simplement trop nostalgique. Ou peut-être est-ce vrai que l'on n'oublie jamais vraiment son premier amour, et qu'avec le temps, va, tout s'en va pas forcément, même quand on recouvre son coeur de pierre ou de boucliers sentimentaux.
C'est triste, un premier amour, quand il s'envole à sens unique...
La citation du jour : "Il ne manque plus qu'une idée constructive "
La chanson du jour : J'ai encore rêvé d'elle, Il était une fois, "Si je pouvais me réveiller à ses côtés, Si je savais où la trouver... Donnez-moi l'espoir, Prêtez-moi un soir, Une nuit, juste pour elle et moi Et demain matin, elle s'en ira"
Même si Magali me manque au moins une fois par an, la vie est belle !
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