Odysseus : début du périple homérien
Cocassement, c'est le jeudi soir qu'a véritablement débuté ce week end mémorable. L'un dans l'autre, étant donné que nous n'avons pour l'instant aucun cours de Capes le vendredi, c'est somme toute plutôt normal. J'en vois qui commencent à être jaloux, alors par respect pour eux je ne préciserai pas que nous n'avons pas non plus cours le lundi, raison pour laquelle je poste céans ce message en prenant le temps de l'écrire à mon aise. Non, pas de mesquinerie, je ne le préciserai pas.
Jeudi soir, donc, à bord de la pantoufle, et les bras chargés non point de cadeaux mais de bouteilles remplies de boisson non-alcoolisée et de boissons alcoolisées (notez l'emploi délibéré des accords de nombre), je retrouve Emilie à la gare afin d'aller passer la nuit avec elle, en tout bien tout honneur, bien évidemment. Après avoir joué ensemble aux découvreurs, qui devenant Magellan devant les Philippines ("Oh ! Et si tu essayais de l'éteindre et de le rallumer ?"), qui devenant un Colomb bien embêté devant des indiens à plume plutôt que devant des indiens à curry ("Oh ! J'avais laissé des dés de pomme de terre dans le freezer !"), et ensemble devenant les Pierre et Marie Curie devant le radium ("Oh ! Savais-tu que bientôt Dieu allait recréer un monde nouveau en oblitérant la peur, huhuhuhu j'adore ces pamphlets"), après tant de découvertes, donc, nous noyons ensemble nos malheurs dans un abus désabusé de décilitres de Mead et de Get 27, ce dernier mélé à un peu de Perrier dans une cocaïne liquide du pauvre, ni elle ni moi ne disposant de Vodka pour réaliser ce cocktail dans son intégralité recettatoire.
Après avoir, l'alcool aidant, craché notre venin ensemble sur certains des gueux de notre promo de l'an passé, nous parlons des quelques rares gens bien avec qui nous avons gardé respectivement contact. La discution sera ponctuée de coups d'oeil vers quelques extraits, dans l'ordre, d'un film d'horreur horrible (où le seul spectateur virtuel qui pourrait véritablement en trembler ou en souffrir serait HP Lovecraft en se retournant dans sa tombe, le film clamant haut et fort être inspiré de son oeuvre) et du premier spectacle de Dubosc ("Polo, comme on l'appelait") dont le souvenir s'était diffusé et altéré dans ma mémoire.
Après un réveil plus que difficile pour certaine ("Hân, non, pas déjà") et une engueulade plutôt véhémente (non, pas avec Emilie : avec mon estomac qui me hurlera que je n'ai plus 18 ans et que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, conard, c'est écrit dans la pub, et que tiens ça t'apprendra je me mets en greve partielle et je réduis ma taille de moitié pendant deux jours...), je suis la victime d'un grand moment de solitude... Sortant de l'antre partagée, nous nous dirigeons la miss et moi vers ma pantoufle... Allez savoir pourquoi, je m'écrie dans un élan grandiloquant "Moi, j'aime quand la technologie m'obéit au doigt et à l'oeil" avec un sourire, en pointant du bout de ma clef le nez de ma voiture afin d'entendre le "pioup" guilleret de son ouverture et de sa joie de me voir en ce vendredi matin. Et la voiture de répondre :
"..."
Je pourrais parler de l'humour potache de l'univers, mais tous ceux qui comme moi ont déjà vu un ornithorynque n'en doutent déjà plus une seule seconde, alors à quoi bon ? Non, je parlerai plutôt de ma sacrosainte synchronicité Jungienne, qui a été un peu l'un des leitmotiv de ce week end, et qui dans une relation de cause à effet karmique, a mis en accord ma poussée grandiloquente avec la mort clinique de ma batterie. Malgré moult tentatives, croisage de doigts, ouvrage de porte mécanique, knockage on wood, force était de constater, après le non allumage des feux de croisement ou de détresse, que oui, la batterie était bel et bien morte. Paix à son âme, elle sera inhumée cet après midi lors de son remplacement par une jeunette vouée à être séquestrée mais choyée au sein de mon moteur.
Emilie a donc dû courir prendre le bus pour être à l'heure lors de sa prérentrée (ou plutôt pré-re-rentrée, puisqu'elle retourne en Licence), et j'ai du quant à moi m'évertuer à remuer ciel et terre, à acheter une carte téléphone (ma batterie de portable m'ayant bien sûr lâché elle aussi, prenant exemple sur sa grande soeur automobile), à croiser Marylène et Fanny, avant de finalement trouver un chauffeur pour venir me chercher à la gare, sachant que cocassement c'est JUSTEMENT à la gare que je devais me trouver quelques heures plus tard afin de m'envoler (en roulant) vers Paris... Mais que je n'avais absolument pas préparé mes affaires, nécessitant donc cet aller-retour motorisé vers ma tanière afin de les mettre en ordre et, déesse soit louée, prendre une looooooongue douche avant de retourner tel le cycle karmique dans cette gare que je venais de quitter en catastrophe.
Quand je vous dit que la synchronicité Jungienne était l'un des leitmotiv du week-end...
La citation du jour : "Bin qu'est-ce que tu fais là ?"
La chanson du jour : Y'a d'la haine, Les Rita Mitsouko, "Il fallait qu'on vous le dise, c'est dit, c'est fait. Si nous passions maintenant à toute autre chose, soyons plus positifs ! Rien ne sert d'être trop triste, au contraire, bien au contraire. "
Même si une voiture a sombré dans le coma un vendredi matin, la vie est belle !
Jeudi soir, donc, à bord de la pantoufle, et les bras chargés non point de cadeaux mais de bouteilles remplies de boisson non-alcoolisée et de boissons alcoolisées (notez l'emploi délibéré des accords de nombre), je retrouve Emilie à la gare afin d'aller passer la nuit avec elle, en tout bien tout honneur, bien évidemment. Après avoir joué ensemble aux découvreurs, qui devenant Magellan devant les Philippines ("Oh ! Et si tu essayais de l'éteindre et de le rallumer ?"), qui devenant un Colomb bien embêté devant des indiens à plume plutôt que devant des indiens à curry ("Oh ! J'avais laissé des dés de pomme de terre dans le freezer !"), et ensemble devenant les Pierre et Marie Curie devant le radium ("Oh ! Savais-tu que bientôt Dieu allait recréer un monde nouveau en oblitérant la peur, huhuhuhu j'adore ces pamphlets"), après tant de découvertes, donc, nous noyons ensemble nos malheurs dans un abus désabusé de décilitres de Mead et de Get 27, ce dernier mélé à un peu de Perrier dans une cocaïne liquide du pauvre, ni elle ni moi ne disposant de Vodka pour réaliser ce cocktail dans son intégralité recettatoire.
Après avoir, l'alcool aidant, craché notre venin ensemble sur certains des gueux de notre promo de l'an passé, nous parlons des quelques rares gens bien avec qui nous avons gardé respectivement contact. La discution sera ponctuée de coups d'oeil vers quelques extraits, dans l'ordre, d'un film d'horreur horrible (où le seul spectateur virtuel qui pourrait véritablement en trembler ou en souffrir serait HP Lovecraft en se retournant dans sa tombe, le film clamant haut et fort être inspiré de son oeuvre) et du premier spectacle de Dubosc ("Polo, comme on l'appelait") dont le souvenir s'était diffusé et altéré dans ma mémoire.
Après un réveil plus que difficile pour certaine ("Hân, non, pas déjà") et une engueulade plutôt véhémente (non, pas avec Emilie : avec mon estomac qui me hurlera que je n'ai plus 18 ans et que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, conard, c'est écrit dans la pub, et que tiens ça t'apprendra je me mets en greve partielle et je réduis ma taille de moitié pendant deux jours...), je suis la victime d'un grand moment de solitude... Sortant de l'antre partagée, nous nous dirigeons la miss et moi vers ma pantoufle... Allez savoir pourquoi, je m'écrie dans un élan grandiloquant "Moi, j'aime quand la technologie m'obéit au doigt et à l'oeil" avec un sourire, en pointant du bout de ma clef le nez de ma voiture afin d'entendre le "pioup" guilleret de son ouverture et de sa joie de me voir en ce vendredi matin. Et la voiture de répondre :
"..."
Je pourrais parler de l'humour potache de l'univers, mais tous ceux qui comme moi ont déjà vu un ornithorynque n'en doutent déjà plus une seule seconde, alors à quoi bon ? Non, je parlerai plutôt de ma sacrosainte synchronicité Jungienne, qui a été un peu l'un des leitmotiv de ce week end, et qui dans une relation de cause à effet karmique, a mis en accord ma poussée grandiloquente avec la mort clinique de ma batterie. Malgré moult tentatives, croisage de doigts, ouvrage de porte mécanique, knockage on wood, force était de constater, après le non allumage des feux de croisement ou de détresse, que oui, la batterie était bel et bien morte. Paix à son âme, elle sera inhumée cet après midi lors de son remplacement par une jeunette vouée à être séquestrée mais choyée au sein de mon moteur.
Emilie a donc dû courir prendre le bus pour être à l'heure lors de sa prérentrée (ou plutôt pré-re-rentrée, puisqu'elle retourne en Licence), et j'ai du quant à moi m'évertuer à remuer ciel et terre, à acheter une carte téléphone (ma batterie de portable m'ayant bien sûr lâché elle aussi, prenant exemple sur sa grande soeur automobile), à croiser Marylène et Fanny, avant de finalement trouver un chauffeur pour venir me chercher à la gare, sachant que cocassement c'est JUSTEMENT à la gare que je devais me trouver quelques heures plus tard afin de m'envoler (en roulant) vers Paris... Mais que je n'avais absolument pas préparé mes affaires, nécessitant donc cet aller-retour motorisé vers ma tanière afin de les mettre en ordre et, déesse soit louée, prendre une looooooongue douche avant de retourner tel le cycle karmique dans cette gare que je venais de quitter en catastrophe.
Quand je vous dit que la synchronicité Jungienne était l'un des leitmotiv du week-end...
La citation du jour : "Bin qu'est-ce que tu fais là ?"
La chanson du jour : Y'a d'la haine, Les Rita Mitsouko, "Il fallait qu'on vous le dise, c'est dit, c'est fait. Si nous passions maintenant à toute autre chose, soyons plus positifs ! Rien ne sert d'être trop triste, au contraire, bien au contraire. "
Même si une voiture a sombré dans le coma un vendredi matin, la vie est belle !
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Liens vers ce message:
Créer un lien
<< Accueil