Parlons de cul, ça fait vendre...
Après une petite semaine de votes intensifs, je pense que je ne surprendrai personne en avouant ma totale non-surprise quant au grand gagnant des votes, j'ai nommé le sexe, avec près du double de points ramassés par le second (en l'occurence, le rock, un chouia-bit devant la drogue). Ravi de voir que là encore c'est toujours avec les plus vieux pots qu'on fait les meilleures soupes.
Le sexe donc. Point ne sera ici mon but de vous expliquer le fonctionnement intrinsèque de la chose. Je pense que la plupart d'entre vous ont déjà au moins pratiqué une fois (à part peut être quelques unes des "petites lycéennes illettrées", pour citer Kobal2, et encore j'en doute en cette époque où il est à la mode, à mon grand dam, de perdre son pucelage à onze ans et demi), et le principe de base est somme toute plutôt simple - insérer pièce à conviction numéro 1 dans pièce à conviction numéro 2, agiter, mais pas secouer - avec les variantes laissées à l'imagination de tout un chacun.
Mon but sera plutôt de vous entraîner à une réflexion cognitive sur le sexe, sa vie, son oeuvre, et surtout sa démystification et son but profond (pun intended). Contrairement à certains rares animaux (surtout des insectes et des invertébrés, comme ce coquin de bombyx du mûrier qui met une ceinture de chasteté de fortune sur ses partenaires femelle) fidèles ou adeptes de la polygynie, l'humain est un animal physiologiquement programmé pour, comme de nombreux mammifères, être un polygame sexuel. Le principe des phéromones qui, sans le réduire à cela, conditionnent quand même une grande partie du désir sexuel, fait que ce désir va être amené à très régulièrement apparaître vis à vis d'autrui.
Néanmoins, l'homme étant un animal pensant et en grosse partie égoïste et surtout angoissé, le concept du "je-partage-pas ! " est avec régularité apparu ça et là à travers l'histoire. Notons pour le principe que la plupart des civilisations humaines naturelles sont nées polygames, et que encore à l'heure actuelle, la majeure partie des civilisations ayant échappé à la mondialisation SONT polygames, et nous commençons à voir apparaitre le petit tableau que je suis en train de vous peindre. Invariablement, lorsque la monogamie a fait son apparition dans une civilisation humaine, c'était en parallèle à un vecteur de morale religieuse... Apparemment, selon les théologistes, Dieu est amour, mais Dieu n'est pas partouze, ah ça non ma bonne dame.
Rappelons également que venu en parallèle à ce "Dieu n'est pas partouze", nous avions aussi droit à "Dieu n'est pas sodomite", "Dieu n'aime pas la fellation", et "Dieu n'aime pas les homosexuels". Il devait être sacrément frustré, le dieu des chrétiens. Fort heureusement pour les loisirs des ménages, ces dernières aberrations se sont en grande partie érodées ce dernier siècle en occident, mais pas la fidélité sexuelle qui reste (du moins en théorie) appliquée dans la majeure partie de la civilisation judéo-chrétienne. Je dis "en théorie" parce qu'un sondage anonyme très intéressant révélait que sous couvert d'anonymat, plus de trois personnes sur quatre avouaient avoir déjà "été voir ailleurs". Une belle hypocrisie, somme toute, et vous savez combien j'exècre les hypocrites.
L'un des pilliers sur lesquels repose ce principe de l'exclusivité sexuelle est la sacrosainte mystification qui entoure justement le sexe. La plus grande mystification, fruit là encore de la morale engrainée en réflexes cognitifs implantés par la société qui nous entoure, est de lier exclusivement le sexe à l'Amour. Si vous êtes des lecteurs fidèles, vous avez lu avec attention ma définition de l'Amour il y a quelques mois, je ne vais donc pas la répéter ici. Reprenons le système fonctionnel du sexe vu ci-dessus : insérer pièce à conviction numéro 1 dans pièce à conviction numéro 2, agiter, mais pas secouer. Principe mécanique souvent fort agréable, réduire l'Amour à un acte physique est néanmoins psychologiquement minimaliste. Tout le monde (ou presque) s'accorde à dire qu'il n'y a pas que le sexe dans l'Amour. Alors pourquoi est-il si difficile pour notre société moderne d'admettre qu'il n'y a pas que l'Amour dans le sexe ? J'en entends dans le fond qui me parlent du lien psychologique fort, comme quoi le sexe avec Michel Dupont ce n'est pas pareil que le sexe avec son chiri d'amûr... Je n'ai pas dit le contraire, et justement, j'y viens !
Faisons un parallèle avec un autre acte physique qui peut être agréable : un bon repas au resto (insérer pièce à conviction 3 dans le réceptacle numéro 4, agiter les machoires, avaler). Lorsque vous êtes avec un être aimé au restaurant, dans une ambiance feutrée, tamisée, les yeux dans les yeux... Expérience des plus agréables non ? On en remarque même à peine si la nourriture est froide ou mal cuite, car le contexte psychologique aide à faire de ce moment un moment magique... Pourtant, personne ne songerait à ne manger qu'en présence de l'Autre... Et un bon resto entre amis ou avec des connaissances de passages peut être tout aussi agréable, voire *plus* agréable sur un plan physique (puisque justement on va faire attention à ce qu'on mange, on va profiter du goût plutôt que du contexte et de l'autre) même si psychologiquement, ce sera beaucoup moins enrichissant que le repas avec l'être aimé décris précédemment...
Eh bien le sexe, c'est pareil. Des galipettes avec l'être aimé seront toujours plus enrichissantes, psychologiquement parlant, que des galipettes avec un ou une amie ou toute autre personne de passage. Néanmoins, cela vient de la nature affective forte du lien amoureux, et de sa propension à multiplier le plaisir acquis en compagnie de l'autre, et en aucun cas de la nature intrinsèque du sexe. En fait, en terme bassement technique, il est même probable que le sexe soit plus agréable en terme physique avec un individu lambda plutôt qu'avec Chiridamûr. Je conçois tout à fait qu'une personne décide de se "réserver" pour le Chiridamûr sus-cité... Mais pour moi il s'agit là de la même démarche qu'un individu qui déciderait d'être végétarien : il s'agit, ni plus, ni moins, d'aller contre sa nature physique et physiologique au nom d'une conviction intellectuelle ou religieuse. Et pour ma part, l'une de mes plus grandes convictions intellectuelle et religieuse a toujours été... de ne jamais aller contre ma nature :)....
La citation du jour : " 'Pupok', avec l'accent sur le 'o', c'est mignon comme mot hein ?"
La chanson du jour : I want your sex, George Michael, "Sex is natural - sex is good, Not everybody does it But everybody should !"
Même si je suis condamné à la malédiction de Malkovich, la vie est belle !
Le sexe donc. Point ne sera ici mon but de vous expliquer le fonctionnement intrinsèque de la chose. Je pense que la plupart d'entre vous ont déjà au moins pratiqué une fois (à part peut être quelques unes des "petites lycéennes illettrées", pour citer Kobal2, et encore j'en doute en cette époque où il est à la mode, à mon grand dam, de perdre son pucelage à onze ans et demi), et le principe de base est somme toute plutôt simple - insérer pièce à conviction numéro 1 dans pièce à conviction numéro 2, agiter, mais pas secouer - avec les variantes laissées à l'imagination de tout un chacun.
Mon but sera plutôt de vous entraîner à une réflexion cognitive sur le sexe, sa vie, son oeuvre, et surtout sa démystification et son but profond (pun intended). Contrairement à certains rares animaux (surtout des insectes et des invertébrés, comme ce coquin de bombyx du mûrier qui met une ceinture de chasteté de fortune sur ses partenaires femelle) fidèles ou adeptes de la polygynie, l'humain est un animal physiologiquement programmé pour, comme de nombreux mammifères, être un polygame sexuel. Le principe des phéromones qui, sans le réduire à cela, conditionnent quand même une grande partie du désir sexuel, fait que ce désir va être amené à très régulièrement apparaître vis à vis d'autrui.
Néanmoins, l'homme étant un animal pensant et en grosse partie égoïste et surtout angoissé, le concept du "je-partage-pas ! " est avec régularité apparu ça et là à travers l'histoire. Notons pour le principe que la plupart des civilisations humaines naturelles sont nées polygames, et que encore à l'heure actuelle, la majeure partie des civilisations ayant échappé à la mondialisation SONT polygames, et nous commençons à voir apparaitre le petit tableau que je suis en train de vous peindre. Invariablement, lorsque la monogamie a fait son apparition dans une civilisation humaine, c'était en parallèle à un vecteur de morale religieuse... Apparemment, selon les théologistes, Dieu est amour, mais Dieu n'est pas partouze, ah ça non ma bonne dame.
Rappelons également que venu en parallèle à ce "Dieu n'est pas partouze", nous avions aussi droit à "Dieu n'est pas sodomite", "Dieu n'aime pas la fellation", et "Dieu n'aime pas les homosexuels". Il devait être sacrément frustré, le dieu des chrétiens. Fort heureusement pour les loisirs des ménages, ces dernières aberrations se sont en grande partie érodées ce dernier siècle en occident, mais pas la fidélité sexuelle qui reste (du moins en théorie) appliquée dans la majeure partie de la civilisation judéo-chrétienne. Je dis "en théorie" parce qu'un sondage anonyme très intéressant révélait que sous couvert d'anonymat, plus de trois personnes sur quatre avouaient avoir déjà "été voir ailleurs". Une belle hypocrisie, somme toute, et vous savez combien j'exècre les hypocrites.
L'un des pilliers sur lesquels repose ce principe de l'exclusivité sexuelle est la sacrosainte mystification qui entoure justement le sexe. La plus grande mystification, fruit là encore de la morale engrainée en réflexes cognitifs implantés par la société qui nous entoure, est de lier exclusivement le sexe à l'Amour. Si vous êtes des lecteurs fidèles, vous avez lu avec attention ma définition de l'Amour il y a quelques mois, je ne vais donc pas la répéter ici. Reprenons le système fonctionnel du sexe vu ci-dessus : insérer pièce à conviction numéro 1 dans pièce à conviction numéro 2, agiter, mais pas secouer. Principe mécanique souvent fort agréable, réduire l'Amour à un acte physique est néanmoins psychologiquement minimaliste. Tout le monde (ou presque) s'accorde à dire qu'il n'y a pas que le sexe dans l'Amour. Alors pourquoi est-il si difficile pour notre société moderne d'admettre qu'il n'y a pas que l'Amour dans le sexe ? J'en entends dans le fond qui me parlent du lien psychologique fort, comme quoi le sexe avec Michel Dupont ce n'est pas pareil que le sexe avec son chiri d'amûr... Je n'ai pas dit le contraire, et justement, j'y viens !
Faisons un parallèle avec un autre acte physique qui peut être agréable : un bon repas au resto (insérer pièce à conviction 3 dans le réceptacle numéro 4, agiter les machoires, avaler). Lorsque vous êtes avec un être aimé au restaurant, dans une ambiance feutrée, tamisée, les yeux dans les yeux... Expérience des plus agréables non ? On en remarque même à peine si la nourriture est froide ou mal cuite, car le contexte psychologique aide à faire de ce moment un moment magique... Pourtant, personne ne songerait à ne manger qu'en présence de l'Autre... Et un bon resto entre amis ou avec des connaissances de passages peut être tout aussi agréable, voire *plus* agréable sur un plan physique (puisque justement on va faire attention à ce qu'on mange, on va profiter du goût plutôt que du contexte et de l'autre) même si psychologiquement, ce sera beaucoup moins enrichissant que le repas avec l'être aimé décris précédemment...
Eh bien le sexe, c'est pareil. Des galipettes avec l'être aimé seront toujours plus enrichissantes, psychologiquement parlant, que des galipettes avec un ou une amie ou toute autre personne de passage. Néanmoins, cela vient de la nature affective forte du lien amoureux, et de sa propension à multiplier le plaisir acquis en compagnie de l'autre, et en aucun cas de la nature intrinsèque du sexe. En fait, en terme bassement technique, il est même probable que le sexe soit plus agréable en terme physique avec un individu lambda plutôt qu'avec Chiridamûr. Je conçois tout à fait qu'une personne décide de se "réserver" pour le Chiridamûr sus-cité... Mais pour moi il s'agit là de la même démarche qu'un individu qui déciderait d'être végétarien : il s'agit, ni plus, ni moins, d'aller contre sa nature physique et physiologique au nom d'une conviction intellectuelle ou religieuse. Et pour ma part, l'une de mes plus grandes convictions intellectuelle et religieuse a toujours été... de ne jamais aller contre ma nature :)....
La citation du jour : " 'Pupok', avec l'accent sur le 'o', c'est mignon comme mot hein ?"
La chanson du jour : I want your sex, George Michael, "Sex is natural - sex is good, Not everybody does it But everybody should !"
Même si je suis condamné à la malédiction de Malkovich, la vie est belle !
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