Moi vouloir être chat
Comme tout le monde (enfin j'espère), il m'arrive souvent de me faire des réflexions à la con. Les fidèles lecteurs et les jolies lectrices de la première heure se souviendront sans doute de l'invention des paires de ciseaux. Bref. Cette semaine, la réflexion était plus féline.
En regardant mon chat regarder amoureusement un oiseau dans la pelouse devant la casa familiale, je me suis mis à réfléchir sur l'aspect chasse de nos félins préférés. Parce qu'on a beau dire, un chat qui chasse un rat, une taupe, un mulot ou une souris, c'est simple : se tapir un chouia, remuer du popotin d'un air concentré, puis bondir et, si besoin est, courir. Et après l'effort, le réconfort, c'est pas un Balisto mais pour eux c'est tout comme.
Mais les oiseaux, ça doit être sacrément moins facile les oiseaux. Déjà, faut attendre qu'ils se posent. Parce qu'on a beau dire, un chat, ça ne vole pas, et je doute de la probabilité du fait qu'un oiseau, plein de mansuétude et de conviction envers sa place dans le règne animal et la chaine alimentaire, attende gentiment que minet grimpe à l'arbre sur lequel il est posé.
Donc, il faut attendre que l'oiseau se pose à terre. Et là on ne change pas une équipe qui gagne : se tapir un chouia, remuer du popotin d'un air concentré, puis bondir.
Et là, c'est le drame. Parce que si le bond est raté, l'oiseau moyen va s'envoler. Ou alors il est très, très con. Et vu que le chat vole pas, lui, bah pour lui courir après ça sera nettement plus dûr. Et pourtant, mon chat, qu'est-ce qu'il en bouffe, des oiseaux... Parce que je doute que la tripaille et les plumes qu'on retrouve parfois sur le tapis, il ait été les acheter au supermarché du coin. Surtout que le supermarché le plus proche est assez loin, et qu'il n'a pas de voiture.
Mais face à cela, je me suis dit (à voix haute, apparemment) que si j'étais un chat moi, je chasserais pas les oiseaux parce que hân, trop dur, et que je me contenterais de chasser les souris.
A voix haute, donc, et mon père d'enchainer : "Ah non, toi, si t'étais un chat, tu passerais tes journées à pioncer au coin du feu en ronronnant et en miaulant à intervalles réguliers pour avoir ta bouffe."
C'est fou quand même de voir combien nos géniteurs nous connaissent bien. Mais quand même quoi. Hân !
Pas de nouveau nombril depuis celui d'Agathe, mais le Best Of a été mis à jour avec les nouveaux articles marquants jusqu'à aujourd'hui.
La citation du jour : "Pourquoi la langue ? Parce que pas le clitoris."
La chanson du jour : The luck of the Irish, John Lennon, "If you had the luck of the Irish you'd be sorry and wish you were dead, you should have the luck of the Irish and you'd wish you was English instead !"
Même si je passe en synthèse demain matin TÔT, la vie est belle !
En regardant mon chat regarder amoureusement un oiseau dans la pelouse devant la casa familiale, je me suis mis à réfléchir sur l'aspect chasse de nos félins préférés. Parce qu'on a beau dire, un chat qui chasse un rat, une taupe, un mulot ou une souris, c'est simple : se tapir un chouia, remuer du popotin d'un air concentré, puis bondir et, si besoin est, courir. Et après l'effort, le réconfort, c'est pas un Balisto mais pour eux c'est tout comme.
Mais les oiseaux, ça doit être sacrément moins facile les oiseaux. Déjà, faut attendre qu'ils se posent. Parce qu'on a beau dire, un chat, ça ne vole pas, et je doute de la probabilité du fait qu'un oiseau, plein de mansuétude et de conviction envers sa place dans le règne animal et la chaine alimentaire, attende gentiment que minet grimpe à l'arbre sur lequel il est posé.
Donc, il faut attendre que l'oiseau se pose à terre. Et là on ne change pas une équipe qui gagne : se tapir un chouia, remuer du popotin d'un air concentré, puis bondir.
Et là, c'est le drame. Parce que si le bond est raté, l'oiseau moyen va s'envoler. Ou alors il est très, très con. Et vu que le chat vole pas, lui, bah pour lui courir après ça sera nettement plus dûr. Et pourtant, mon chat, qu'est-ce qu'il en bouffe, des oiseaux... Parce que je doute que la tripaille et les plumes qu'on retrouve parfois sur le tapis, il ait été les acheter au supermarché du coin. Surtout que le supermarché le plus proche est assez loin, et qu'il n'a pas de voiture.
Mais face à cela, je me suis dit (à voix haute, apparemment) que si j'étais un chat moi, je chasserais pas les oiseaux parce que hân, trop dur, et que je me contenterais de chasser les souris.
A voix haute, donc, et mon père d'enchainer : "Ah non, toi, si t'étais un chat, tu passerais tes journées à pioncer au coin du feu en ronronnant et en miaulant à intervalles réguliers pour avoir ta bouffe."
C'est fou quand même de voir combien nos géniteurs nous connaissent bien. Mais quand même quoi. Hân !
Pas de nouveau nombril depuis celui d'Agathe, mais le Best Of a été mis à jour avec les nouveaux articles marquants jusqu'à aujourd'hui.
La citation du jour : "Pourquoi la langue ? Parce que pas le clitoris."
La chanson du jour : The luck of the Irish, John Lennon, "If you had the luck of the Irish you'd be sorry and wish you were dead, you should have the luck of the Irish and you'd wish you was English instead !"
Même si je passe en synthèse demain matin TÔT, la vie est belle !
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