***Article(s) en date du 1.7.06***

The Capes Chronicles : Toulouse, jour 1

Transportation day : Voiture, Train, Avion, Navette, Métro, Bus.

Ante Scriptum : Ces chroniques étaient censées être publiées de manière quotidienne sur le blog, au fur et à mesure de l’avancement des Chroniques, via la connexion ADSL de mon hôtel deux étoiles. Malheureusement, il s’avère que cette connexion Internet ADSL est plus un projet qu’une réalité, et si j’ai accès à un cybercafé peu onéreux, être entouré d’ados vaguement post-pubères mais encore boutonneux jouant à Counterstrike est peu propice à la production écrite, si peu littéraire soit-elle. J’écris donc ces lignes sur mon Vaio dans ma chambre hôtel, si je trouve un moyen de les transférer sur le blog au cybercafé je le ferai, sinon vous aurez les chroniques en décalé dès mon retour dans l’Est de la France. EDIT : me voici de retour, je publie donc les Capes Chronicles en mode quotidien jusqu'à la fin des chroniques.

Marathon ce matin, comme d’habitude, j’étais prêt, mais c’est le monde autour de moi qui ne l’était pas. La non-fonctionnalité des guichets électroniques automatiques SNCF a fait s’emplir les files d’attentes des guichets avec des travailleurs (euh, pardon, des employés, c’est plus exact) de la SNCF. Les files d’attentes énormes ont fait que j’aurais raté mon train… Si ce dernier n’avait eu 7 minutes de retard. Ta gueule Cyrille, mais non ce n’est pas vulgaire. Arrivé à l’heure à Paris et à Orly, j’embarque après une fouille de mes bagages (je dois avoir une tête de terroriste), et je prends l’avion avec un plaisir non feint. J’adore prendre l’avion, mais quand on est fauché comme je le suis, on ne va pas à Bornéo tous les week-ends.

Une heure plus tard, je suis à Toulouse. Et là, dès que mon pied droit foule le sol de la ville rose, je m’interroge : comment les gens font-ils pour vivre dans le Sud de la France ? Au Baronnomètre thermique, il faut à peu près « Trop Chaud » degrés, 15 de trop au minimum. Je me prépare à pester, à vitupérer la chaleur, l’air lourd, la moiteur, bref, le monde qui m’en veut personnellement à moi-même, mais à ce moment je pose aussi le pied gauche sur ledit sol, et je m’aperçois que le taux de jeunes et jolies demoiselles au mètre carré est positivement indécent, et que la sus-allusée chaleur engendre une tendance de ces dernières à ne porter en guise de vêtements que le minimum syndical. Bon, admettons, ça ira pour cette fois. Mais que personne ne vienne se plaindre alors que, dans ma chambre d’hôtel, je me vois contraint de réviser ma didactique entièrement nu.

L’Hôtel est en plein centre ville, au bout droit de la rue, la navette vers l’aéroport, au bout gauche de la ville, le métro. Comme quoi, pour un hôtel choisi au hasard (les 6 hôtels qu’on m’avait conseillés étant invariablement pleins), je suis plutôt bien tombé. Sauf que l'hôtel est conçu taille nain, pas du tout taille baron-de-1m93. Ma chambre doit faire en taille la moitié de celle de la chambre universitaire d’Emilie, sachant que la sienne ne comporte pas de salle d’eau, et la mienne si. Couché sur mon lit, je peux en me penchant toucher les quatre murs qui m’entourent…

Sorti un peu pour flâner et me changer les idées (il n’est jamais trop bon de ressasser sans pause l’apprentissage en spirale, la démarche heuristique et la méthode communicative et cognitive), ai mangé une glace chez un glacier qui avait au moins 40 parfums différents (dont « guimauve », « rose », « chlorophylle », et surtout « nounours » qui m’a fait sourire… Je me suis contenté d’une classique chocolat (blanc+brownies)/pistache (avec morceaux). En flânant, j’ai trouvé au bout de deux minutes (donc juste à côté de l’hôtel) : le cybercafé dont je parlais au début, un magasin de comics en VO, un magasin de jeux de rôles, un magasin de guitare et une immense librairie. Comme quoi, le karma… Ah, et l’adresse d’un bar/piscine libertin (karma, bis) mais j’étais trop fatigué pour m’y rendre et apprécier la soirée.

Je replonge donc céans dans mes bouquins et je vous retrouve demain (c’est à dire en fait il y a quelques jours si je n’ai pu mettre à jour en direct). Demain, réunion d’information. Dernière ligne droite. Capes, me voici.

La citation du jour : « Ah… euh… eh bien… C’est à dire que… le seul ordinateur qui a un accès ADSL en fait c’est le mien, il n'est pas vraiment accessible et en plus je vais le formater là… »
La chanson du jour : Saudade, Etienne Daho, « Parfois aussi je m’abandonne mais au matin les dauphins se meurent de Saudade… »
Même s’il fait PUTAIN DE TROP CHAUD, la vie est belle !

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