The Capes Chronicles : Toulouse, jour 2
La vie, l’univers et le reste.
Plus la chaleur monte, et plus j’ai l’impression d’être piégé dans ce sketch de Timsit sur Koumac, que j’avais joué en représentation du temps de l’IUT Info, il y a longtemps dans une galaxie lointaine. Je me vois contraint (et du coup contraint et contrit de l'avouer) de passer du temps en chemise et sans veste (je déteste ça, tout dégingandé), et je passe l’intégralité du temps où je me trouve dans ma chambre d’hôtel dans le plus simple appareil.
Ai retrouvé quatre copromotaires dans les rangs du lycée hôtelier de Toulouse où se déroulent les épreuves. Discuté, hors du lycée, avec un charmant jeune homme et de charmantes demoiselles. Le stéréotype des gens du Sud expansifs et amicaux semble se vérifier aujourd’hui.
Réunion d’information, laïus répété et rabâché comprenant toutes ces informations déjà répétée et rabâchées tout au long de l’année dans la formation IUFM. Si je rate mon Capes, je pourrai toujours faire tuteur d’épreuve, je connais maintenant par cœur toutes les façons de présenter les plages horaires et les déroulements d’épreuves. Chaque personne passant le concours dispose d’un numéro de jury. J’ai le numéro 42, un bon signe, petit clin d’œil à Douglas Adams de l’autre côté de la tombe. Ce Capes m’ouvrira donc les portes de la vie, de l’univers, et de tout le reste.
J’ai profité de Toulouse et d’un peu de temps pour approfondir mes réflexions sur les au/en revoir (cf. l’article il y a quelques semaines). En rongeant mon frein, et en attendant l’apostrophe de l’autre (surtout dans les magasins et/ou restaurants), force est de constater qu’à Toulouse, la majorité prononce là encore « en » revoir. Et ce malgré l’accent qui « channe’teuh » (qui là, en revanche, contrairement au stéréotype, n’est marqué que sur un toulousain sur deux, sachant que je ne compte pas les passants dans mon étude, le taux de capésiens dans mon entourage faussant la donne).
Autre réflexion cependant : j’ai remarqué un phénomène très intéressant de mimétisme phonétique. Lorsque je prends les devants et que je prononce un « AU » revoir prononcé, on me répond avec un « au » revoir. En revanche, lorsque je prononce et emphase un « EN » revoir, on me répond également « en » revoir. Je viens de le remarquer et donc je vais creuser la question, mais pour l’instance cette morphose phonétique est vérifiée à 100%.
Demain, épreuve en Langue Etrangère. Je compte dessus pour la majorité de mes points. Au boulot baron, dernière ligne droite.
La citation du jour : « Mais tu débarques Paul, ça fait trois ou quatre mois qu’ils sont ensemble ! »
La chanson du jour : Born to be alive, Patrick Hernandez, « Yes we were born, born, born, born to be alive ! »
Même si le jury numéro quatre eût été un encore meilleur auspice, la vie est belle !
Plus la chaleur monte, et plus j’ai l’impression d’être piégé dans ce sketch de Timsit sur Koumac, que j’avais joué en représentation du temps de l’IUT Info, il y a longtemps dans une galaxie lointaine. Je me vois contraint (et du coup contraint et contrit de l'avouer) de passer du temps en chemise et sans veste (je déteste ça, tout dégingandé), et je passe l’intégralité du temps où je me trouve dans ma chambre d’hôtel dans le plus simple appareil.
Ai retrouvé quatre copromotaires dans les rangs du lycée hôtelier de Toulouse où se déroulent les épreuves. Discuté, hors du lycée, avec un charmant jeune homme et de charmantes demoiselles. Le stéréotype des gens du Sud expansifs et amicaux semble se vérifier aujourd’hui.
Réunion d’information, laïus répété et rabâché comprenant toutes ces informations déjà répétée et rabâchées tout au long de l’année dans la formation IUFM. Si je rate mon Capes, je pourrai toujours faire tuteur d’épreuve, je connais maintenant par cœur toutes les façons de présenter les plages horaires et les déroulements d’épreuves. Chaque personne passant le concours dispose d’un numéro de jury. J’ai le numéro 42, un bon signe, petit clin d’œil à Douglas Adams de l’autre côté de la tombe. Ce Capes m’ouvrira donc les portes de la vie, de l’univers, et de tout le reste.
J’ai profité de Toulouse et d’un peu de temps pour approfondir mes réflexions sur les au/en revoir (cf. l’article il y a quelques semaines). En rongeant mon frein, et en attendant l’apostrophe de l’autre (surtout dans les magasins et/ou restaurants), force est de constater qu’à Toulouse, la majorité prononce là encore « en » revoir. Et ce malgré l’accent qui « channe’teuh » (qui là, en revanche, contrairement au stéréotype, n’est marqué que sur un toulousain sur deux, sachant que je ne compte pas les passants dans mon étude, le taux de capésiens dans mon entourage faussant la donne).
Autre réflexion cependant : j’ai remarqué un phénomène très intéressant de mimétisme phonétique. Lorsque je prends les devants et que je prononce un « AU » revoir prononcé, on me répond avec un « au » revoir. En revanche, lorsque je prononce et emphase un « EN » revoir, on me répond également « en » revoir. Je viens de le remarquer et donc je vais creuser la question, mais pour l’instance cette morphose phonétique est vérifiée à 100%.
Demain, épreuve en Langue Etrangère. Je compte dessus pour la majorité de mes points. Au boulot baron, dernière ligne droite.
La citation du jour : « Mais tu débarques Paul, ça fait trois ou quatre mois qu’ils sont ensemble ! »
La chanson du jour : Born to be alive, Patrick Hernandez, « Yes we were born, born, born, born to be alive ! »
Même si le jury numéro quatre eût été un encore meilleur auspice, la vie est belle !
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