La bonne et la mauvaise nouvelle
Une séance chez un neurologue est une expérience somme toute cocasse. Outre le fait que ladite neurologue était le clone de Ségolène Royal (la campagne présidentielle est en marche, et la compagne du flan mou remplace des acteurs stratégiques du quotidien par des sosies ?), mes bras et mes poignets se sont retrouvés tripotés, massés, frappés avec un marteau, couverts d'électrodes, plantés d'énormes aiguilles, et surtout bombardés régulièrement et longuement par des courants électriques. De quoi vous donner l'impression d'être le futur cobaye du projet Robocop.
C'est toujours sympathique d'apprendre que votre mal ne nécessite pas une intervention chirurgicale. C'est nettement moins sympathique lorsqu'on apprends que la raison est que cela ne servirait à rien. Je me retrouve donc avec un nerf de vieux dans un bras jeune, condamné à moins jouer de guitare ou à me bourrer d'anti-inflammatoire, et coaché par mes amis pour aller demander un second avis.
Tout comme le corps, l'esprit ne fait que se laisser transporter en ce moment et tente de ne pas trop réagir aux coups et à développer une espèce d'indifférence au mal être. Me retrouver en tête à tête avec elle au restaurant et sourire, et rire, rien que parce que c'est nous deux. La serrer dans mes bras mais sentir le retour de ce mur entre nous, la force du silence, la gêne peut être. Me perdre et ne pas comprendre pourquoi, repenser à ses lèvres mais m'arrêter à quelqus centimètres sans trop savoir pourquoi. Il est des fois où j'aimerais retourner quelques années en arrière. Peut être les ans ont ils tempéré mon culot. Avoir envie de parler et se taire. Comme un con.
Sourire pendant un contrôle de police de routine. On parle de mes cheveux et de la photo sur mon permis de conduire. On rit sur le soleil et le temps. Je demande si je dois souffler dans le ballon. La réponse est tellement énorme qu'il faut que je la cite "Oh non monsieur... parce que si on vous fait souffler dans le ballon, il faudra qu'on souffle dans le ballon aussi et là on aura des problèmes". Partir en riant, en appréciant toujours autant ceux qui se dévouent à ce métier, et surtout ceux qui le font bien et sans se prendre la tête ou pour dieu.
Et rentrer seul.
La citation du jour : "Dans les yeux d'une blonde ça fait un peu mal quand même"
La chanson du jour : Mon je est un autre, Nilda Fernandez, "L’Autre n’est pas un miroir C’est un écho tout proche, L’Autre ne donne rien Il propose, L’autre ne change pas Il se transforme, L’Autre ne vient pas Il reste. L’Autre n’est pas une proie C’est un mets de rêve, L’Autre ne sent rien Il parfume, L’Autre ne meurt pas Il manque, L’Autre n’est pas qu’un Autre Car je suis l’Autre d’un autre je."
Même si ses lèvres ont plus de pouvoir addictif sur moi que la cocaïne, la vie est belle !
C'est toujours sympathique d'apprendre que votre mal ne nécessite pas une intervention chirurgicale. C'est nettement moins sympathique lorsqu'on apprends que la raison est que cela ne servirait à rien. Je me retrouve donc avec un nerf de vieux dans un bras jeune, condamné à moins jouer de guitare ou à me bourrer d'anti-inflammatoire, et coaché par mes amis pour aller demander un second avis.
Tout comme le corps, l'esprit ne fait que se laisser transporter en ce moment et tente de ne pas trop réagir aux coups et à développer une espèce d'indifférence au mal être. Me retrouver en tête à tête avec elle au restaurant et sourire, et rire, rien que parce que c'est nous deux. La serrer dans mes bras mais sentir le retour de ce mur entre nous, la force du silence, la gêne peut être. Me perdre et ne pas comprendre pourquoi, repenser à ses lèvres mais m'arrêter à quelqus centimètres sans trop savoir pourquoi. Il est des fois où j'aimerais retourner quelques années en arrière. Peut être les ans ont ils tempéré mon culot. Avoir envie de parler et se taire. Comme un con.
Sourire pendant un contrôle de police de routine. On parle de mes cheveux et de la photo sur mon permis de conduire. On rit sur le soleil et le temps. Je demande si je dois souffler dans le ballon. La réponse est tellement énorme qu'il faut que je la cite "Oh non monsieur... parce que si on vous fait souffler dans le ballon, il faudra qu'on souffle dans le ballon aussi et là on aura des problèmes". Partir en riant, en appréciant toujours autant ceux qui se dévouent à ce métier, et surtout ceux qui le font bien et sans se prendre la tête ou pour dieu.
Et rentrer seul.
La citation du jour : "Dans les yeux d'une blonde ça fait un peu mal quand même"
La chanson du jour : Mon je est un autre, Nilda Fernandez, "L’Autre n’est pas un miroir C’est un écho tout proche, L’Autre ne donne rien Il propose, L’autre ne change pas Il se transforme, L’Autre ne vient pas Il reste. L’Autre n’est pas une proie C’est un mets de rêve, L’Autre ne sent rien Il parfume, L’Autre ne meurt pas Il manque, L’Autre n’est pas qu’un Autre Car je suis l’Autre d’un autre je."
Même si ses lèvres ont plus de pouvoir addictif sur moi que la cocaïne, la vie est belle !
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