Mes vingts ans, tes quarante

Après une escapade bien méritée au Thermapolis (en me disant comme d'habitude que décidément, une mini-cure devrait être absolument obligatoire de manière bi-hebdomadaire), j'ai hier soir été grâcieusement invité par Titi (a.k.a. Kalimbra) et sa douce pour fêter respectivement leurs quarante et trente ans.

J'étais loin de m'imaginer que je me retrouverais au milieu de tant de monde, pour cette garden party barbecue sans garden et sans barbecue à cause du temps ^^... Les amis de monsieur et de madame se sont mélés et entremélés de manière très sympathique (mais non voyons, pas une partouze. Je parle de CONVERSATION, petits chenapans). De nombreux couples mariés, d'autres avec bébé, rien de tel pour mettre un bon coup de vieux derrière les oreilles de votre baron favori. Mais bonne compagnie générale, c'était fort agréable. A noter la présence d'un homme prenant très au sérieux son rôle de chef de famille, arborant avec fierté le légendaire Pull-Autour-Du-Cou. Pensant à Bénabar, je me suis demandé s'il était venu en monospace.

Plusieurs personnes se sont rendues sur place en se servant d'un GPS. Une remarque m'a fait sourire : apparemment, quelques jours plus tôt alors que l'un des convives allait se faire expliquer le trajet pour rejoindre le lieu de pélerinage anniversesque, cette personne s'est empressée de couper la conversion d'un "Ah non, ne m'explique pas, j'ai un GPS".

C'est merveilleux le GPS. Le GPS est cet outil génial qui est comme un Mappy portable pour ceux qui n'ont pas d'imprimante, et qui sert à trouver une adresse donnée en voiture lorsqu'on ne connait pas ou que l'on n'a pas reçu d'explications. Et de vous a moi, soyons francs, c'est tout de même rare - a moins d'être un commercial mobile - de se rendre dans des endroits inconnus ou sans explications. Allez, admettons que cela serve deux fois par an. Du coup, c'est avec le sourire que l'on remarque l'empressement de certains possesseurs d'un tel jouet de surtout, SURTOUT, ne *PAS* se faire expliquer comment aller quelque part, histoire de rentabiliser le jouet. En tout cas, cela m'a fait sourire.

Après cette réflexion existentielle sur le GPS, les trois collègues féminines de Titi - enfin, "Titou" selon sa douce, huhuhu - sont arrivées avec un peu de retard. Chose amusante : leurs trois prénoms terminent par le son "elle". Je crois qu'en cherchant à le faire exprès, cela n'aurait pas été possible. Avec le recul, je décide donc maintenant d'appeler Thierry "Titelle", cela sera plus homogène. Proximité d'age et non-possession de bébé aidant, c'est surtout avec ces trois charmantes demoiselles (on ne s'embête pas au bureau, hein Titelle ? *dents*) que j'ai sympathisé et discuté durant la soirée.

Sur ces trois demoiselles (que nous appellerons "charmante", "très charmante", et "très très charmante" afin de préserver leur anonymat :op), j'ai surtout discuté longuement avec très très charmante, pendant les pauses cigarettes à l'extérieur de charmante et très charmante. Je n'ai absolument aucune excuse : elle avait un petit accent craquant. Qui m'a permis avec le recul de me rendre compte qu'en fait, j'étais apparemment plutôt sensible aux accents en général, et pas seulement aux occurences de mon prénom prononcées par un accent briton (les lecteurs réguliers sauront de quoi je parle.)

En bref, une soirée ma foi fort sympathique, couronnée d'un buffet digne de Pantagruel réalisé de mains de maîtres par "Titou/Titelle" et sa douce. Demain, mon nouveau job commence, mais hier, c'était encore un peu les vacances, entouré d'amis et d'une charmante blonde à l'accent musical.

La citation du jour : "Alors qu'est-ce qui se passe, ça s'échange des numéros de téléphone ?"
La chanson du jour : Elisa, Serge Gainsbourg, "Tes vingt ans, mes quarante, Si tu crois que cela Me tourmente... Ah non vraiment, Lisa !"

Même si je n'ai pas pensé à réclamer une tournée de nombrils, la vie est belle !