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A vingt-quatre heures de la rentrée des élèves dans mon établissement (et donc dans mes cours), je me sens un peu comme un amateur théorique de chute libre face à son premier saut. Mon parachute est fermement lié à mon corps, tout comme le parachute de secours. Au loin le paysage défile, et la porte de l'avion est ouverte. Le moniteur à côté de moi sourit et me tapote l'épaule. Le compte à rebours est lancé.
Marrante, cette soudaine appréhension, comme une dernière remise en cause, un léger doute, et si ce n'était pas pour moi, et si c'était une catastrophe, et si, et si...
Le moment est passé. Mes copies sous le bras et le sourire aux lèvres, je suis prêt pour le grand saut. Le temps a passé si vite !
M'accrocher un peu à ma bouée de sauvetage m'a fait du bien, même si c'était trop court, toujours trop court. Le tissu qui se soulève un peu, et mes doigts sur sa peau, éphémères, éternels. Sourire devant un morceau d'enfance volé ensemble à nos passés distants. Nos rires de gamins devant la toile qui défile, et les rires des gamins derrière nos rires. Mes yeux qui se mouillent un peu à la fin de la séance, comme presque pour tous les Disney, mais qui se mouillent, juste, et qui ne coulent pas parce que Boys Don't Cry.
Laisser la petite princesse s'envoler parce qu'aujourd'hui encore, c'est le Temps qui a gagné, même si nous lui avons volé quelques heures. Sentation de manque énorme comme à chaque fois à la seconde où elle quitte la voiture. Son bref retour pour un baiser léger et fugace, pâle palliatif au poison dans mes veines. Mes yeux sur mes mains, mon esprit qui remonte le temps de quelques heures, mes yeux sur le souvenir de mes mains sur sa peau. Sourire.
Mes yeux qui s'ouvrent sur demain et le premier cours. L'avion est déjà loin, j'ai sauté, j'ai confiance, et la chute est grisante !
La citation du jour : "T'as vu ? Il bande !"
La chanson du jour : Embrasse-la, Sébastien (la Petite Sirène), "Sha-la-la-la-la-la, my oh my, Il est intimidé, Il n'ose pas l'embrasser, Sha-la-la-la-la-la, s'il est sage Ça serait vraiment dommage, Adieu la fiancée"
Même si le prince Eric n'est pas Aladdin le voleur, la vie est belle !
Marrante, cette soudaine appréhension, comme une dernière remise en cause, un léger doute, et si ce n'était pas pour moi, et si c'était une catastrophe, et si, et si...
Le moment est passé. Mes copies sous le bras et le sourire aux lèvres, je suis prêt pour le grand saut. Le temps a passé si vite !
M'accrocher un peu à ma bouée de sauvetage m'a fait du bien, même si c'était trop court, toujours trop court. Le tissu qui se soulève un peu, et mes doigts sur sa peau, éphémères, éternels. Sourire devant un morceau d'enfance volé ensemble à nos passés distants. Nos rires de gamins devant la toile qui défile, et les rires des gamins derrière nos rires. Mes yeux qui se mouillent un peu à la fin de la séance, comme presque pour tous les Disney, mais qui se mouillent, juste, et qui ne coulent pas parce que Boys Don't Cry.
Laisser la petite princesse s'envoler parce qu'aujourd'hui encore, c'est le Temps qui a gagné, même si nous lui avons volé quelques heures. Sentation de manque énorme comme à chaque fois à la seconde où elle quitte la voiture. Son bref retour pour un baiser léger et fugace, pâle palliatif au poison dans mes veines. Mes yeux sur mes mains, mon esprit qui remonte le temps de quelques heures, mes yeux sur le souvenir de mes mains sur sa peau. Sourire.
Mes yeux qui s'ouvrent sur demain et le premier cours. L'avion est déjà loin, j'ai sauté, j'ai confiance, et la chute est grisante !
La citation du jour : "T'as vu ? Il bande !"
La chanson du jour : Embrasse-la, Sébastien (la Petite Sirène), "Sha-la-la-la-la-la, my oh my, Il est intimidé, Il n'ose pas l'embrasser, Sha-la-la-la-la-la, s'il est sage Ça serait vraiment dommage, Adieu la fiancée"
Même si le prince Eric n'est pas Aladdin le voleur, la vie est belle !
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