Semaine A... ccomplie
Que d'heures, que d'heures.
Contrairement aux matins de Dassin et Miossec, les classes se suivent et ne se ressemblent pas. En une semaine, j'ai déjà eu un beau palmarès de jolis clichés du monde de l'éducation et des types de classes et d'élèves, tant en bien qu'en mal. Loin de me décourager, cela me conforte dans ma conviction que cette voie est la mienne. Encore de nombreuses classes a découvrir, mon emploi du temps étant découpé selon un système de semaines A, B et C, je vais encore découvrir de nouvelles têtes pendant deux semaines.
Premiers jonglages administratifs, aussi. Apprendre un matin a huit heure que le jour même, j'aurai une classe pour deux séances de 3h30 au lieu d'une. Manger sur le pouce pour plancher un cours entre midi et une heure parce que je n'avais pas de cours d'avance de prêt sur moi. Réaliser ledit cours avec brio, sans temps mort, et avec une classe visiblement captivée (ou alors ils font très bien semblant !). C'est bon pour l'ego. Comme s'il avait besoin de ça ;o)...
Voir la blonde en coup de vent cette semaine, sourire et souffrir en même temps, en constatant combien elle est toujours aussi douée pour me blesser et me faire fondre en même temps, simplement en deux mots ou en trois gestes, et le tout sans s'en rendre compte. Cette fille est un paradoxe pour moi. Parler et se taire, encore. Si loins, si proches, et des briques transparentes.
Ne pas voir la petite princesse, pas même en coup de vent cette semaine. Autre personne, autre cycle. Enchainement d'instants manqués. Et lamentations devant deux emplois du temps qui, mis face à face, ne correspondent en rien et repoussent à un hypothétique "plus tard" toute tentative de croisement. Avoir envie de secrets partagés, et de lumières qui s'éteignent. Et son dos. Et maudire l'emploi du temps.
Finir la semaine avec un ami venu de Paris comme souvent, prévoir un festin de chili con carne et de jeux de rôles. Soirée à l'anecdote mémorable, ma somnolence quelques dizaines de minutes autour de trois heures du matin, brisée en sursaut par un trait de déduction de ma part, mon inconscient ayant profité de ma somnolence pour rassembler les pièces du puzzle et deviner avec une limpide pensée la clef de l'énigme et du scénario.
Mémorable aussi pour le repas : le fameux gaudeamus talangeois s'est finalement avéré être un trio de poulets rotis serrés en partouze dans un plat trop petit pour eux (oui, c'étaient de GROS poulets) au lieu du chili initialement prévu et repoussé à une date ultérieure. Trois poulets, pour huit personnes, c'est beaucoup. Trois poulets, des légumes et deux tartes, cela frise doucettement le "trop". Mais la bonne humeur permet de tout avaler et digérer avec le sourire, et de compenser la fatigue physique de cette première semaine de cours.
Le travail et le ventre remplis, me voici requinqué et prêt à affronter la semaine B.
La citation du jour : "La chose la plus importante du monde, la seule chose à savoir, le secret absolu du bonheur c'est... Ho merde ! On est déjà à Jaurès ?!"
La chanson du jour : Together alone, Anouk, "Alone together, all alone, together all alone"
Même si deux de mes élèves me connaissent d' "avant", la vie est belle !
Contrairement aux matins de Dassin et Miossec, les classes se suivent et ne se ressemblent pas. En une semaine, j'ai déjà eu un beau palmarès de jolis clichés du monde de l'éducation et des types de classes et d'élèves, tant en bien qu'en mal. Loin de me décourager, cela me conforte dans ma conviction que cette voie est la mienne. Encore de nombreuses classes a découvrir, mon emploi du temps étant découpé selon un système de semaines A, B et C, je vais encore découvrir de nouvelles têtes pendant deux semaines.
Premiers jonglages administratifs, aussi. Apprendre un matin a huit heure que le jour même, j'aurai une classe pour deux séances de 3h30 au lieu d'une. Manger sur le pouce pour plancher un cours entre midi et une heure parce que je n'avais pas de cours d'avance de prêt sur moi. Réaliser ledit cours avec brio, sans temps mort, et avec une classe visiblement captivée (ou alors ils font très bien semblant !). C'est bon pour l'ego. Comme s'il avait besoin de ça ;o)...
Voir la blonde en coup de vent cette semaine, sourire et souffrir en même temps, en constatant combien elle est toujours aussi douée pour me blesser et me faire fondre en même temps, simplement en deux mots ou en trois gestes, et le tout sans s'en rendre compte. Cette fille est un paradoxe pour moi. Parler et se taire, encore. Si loins, si proches, et des briques transparentes.
Ne pas voir la petite princesse, pas même en coup de vent cette semaine. Autre personne, autre cycle. Enchainement d'instants manqués. Et lamentations devant deux emplois du temps qui, mis face à face, ne correspondent en rien et repoussent à un hypothétique "plus tard" toute tentative de croisement. Avoir envie de secrets partagés, et de lumières qui s'éteignent. Et son dos. Et maudire l'emploi du temps.
Finir la semaine avec un ami venu de Paris comme souvent, prévoir un festin de chili con carne et de jeux de rôles. Soirée à l'anecdote mémorable, ma somnolence quelques dizaines de minutes autour de trois heures du matin, brisée en sursaut par un trait de déduction de ma part, mon inconscient ayant profité de ma somnolence pour rassembler les pièces du puzzle et deviner avec une limpide pensée la clef de l'énigme et du scénario.
Mémorable aussi pour le repas : le fameux gaudeamus talangeois s'est finalement avéré être un trio de poulets rotis serrés en partouze dans un plat trop petit pour eux (oui, c'étaient de GROS poulets) au lieu du chili initialement prévu et repoussé à une date ultérieure. Trois poulets, pour huit personnes, c'est beaucoup. Trois poulets, des légumes et deux tartes, cela frise doucettement le "trop". Mais la bonne humeur permet de tout avaler et digérer avec le sourire, et de compenser la fatigue physique de cette première semaine de cours.
Le travail et le ventre remplis, me voici requinqué et prêt à affronter la semaine B.
La citation du jour : "La chose la plus importante du monde, la seule chose à savoir, le secret absolu du bonheur c'est... Ho merde ! On est déjà à Jaurès ?!"
La chanson du jour : Together alone, Anouk, "Alone together, all alone, together all alone"
Même si deux de mes élèves me connaissent d' "avant", la vie est belle !
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