En quete d'absolu
Ce qu'il y a de bien avec les interros, c'est que cela laisse du temps au gentil professeur sadique qui les fait. J'ai donc pu bosser un peu pour mon Master (plancher l'un des ouvrages de la bibliographie que je me constitue petit à petit) et terminer "Bubble-gum" de Lolita Pille.
Force est de constater que j'aime beaucoup cet auteur. Bubble Gum est encore plus abouti que "Hell", touche à de nombreux thèmes communs (le mal être, la vacuité de l'existence, et une certaine quête de l'absolu) mais sur un angle différent. Les personnages sont riches (en termes d'argent, oui, mais surtout en termes de profondeur) et bien ficelés. Court, mais intense, tout comme Hell, comme quoi ce n'est pas la taille qui compte, mais la façon d'écrire *dents*.
Tout comme Hell, Bubble Gum est un roman qui finit mal, même si j'avoue avoir été un chouille surpris par un détail. J'ai la triste tendance de prévoir les chutes des bouquins tandisque je les lit et que mon esprit se mets à en avoir une image globale, un peu comme quand un fan de polars trouve le meurtrier avant la fin. Je suis donc toujours agréablement surpris quand je me trompe ou quand je n'ai pas cerné toutes les nuances. Mais même si Lolita Pille n'est pas Amélie Nothomb et que ses fins sont donc réussies, j'ai toujours un goût amer dans la bouche en lisant quelque chose qui finit mal. Peut être, sans doute, est-ce pour cela que j'aime autant Beigbeder, qui a pafois le génie de faire des livres tristes ou dramatiques mais qui ont l'insolence de finir bien, même si ce n'est qu'en surface (je vous réfère à "l'amour dure trois ans", par exemple).
Alors c'est donc triste mais satisfait que j'ai rangé ce roman dans ma bibliothèque, cet univers cocaïné et décadent qui ressemble un peu trop parfois à ma propre déchéance cyclique, et ma vie se fait écho de ces histoires d'amour gachées par l'ennui, l'hypocrisie ou la peur. Et je reprends mon train train, ou plutôt ma voiture voiture, pour retourner bosser tel un pantin, le coeur lourd et meurtri, la tête dans les nuages et le coeur qui aspire un peu trop à sa peau.
La citation du jour : "On peut pas avoir encore un peu de temps ?"
La chanson du jour : Absolute Beginners, David Bowie, "As long as were together The rest can go to hell. I absolutely love you"
Même si j'ai l'impression d'être le protagoniste raté d'un roman triste, la vie est belle !
Force est de constater que j'aime beaucoup cet auteur. Bubble Gum est encore plus abouti que "Hell", touche à de nombreux thèmes communs (le mal être, la vacuité de l'existence, et une certaine quête de l'absolu) mais sur un angle différent. Les personnages sont riches (en termes d'argent, oui, mais surtout en termes de profondeur) et bien ficelés. Court, mais intense, tout comme Hell, comme quoi ce n'est pas la taille qui compte, mais la façon d'écrire *dents*.
Tout comme Hell, Bubble Gum est un roman qui finit mal, même si j'avoue avoir été un chouille surpris par un détail. J'ai la triste tendance de prévoir les chutes des bouquins tandisque je les lit et que mon esprit se mets à en avoir une image globale, un peu comme quand un fan de polars trouve le meurtrier avant la fin. Je suis donc toujours agréablement surpris quand je me trompe ou quand je n'ai pas cerné toutes les nuances. Mais même si Lolita Pille n'est pas Amélie Nothomb et que ses fins sont donc réussies, j'ai toujours un goût amer dans la bouche en lisant quelque chose qui finit mal. Peut être, sans doute, est-ce pour cela que j'aime autant Beigbeder, qui a pafois le génie de faire des livres tristes ou dramatiques mais qui ont l'insolence de finir bien, même si ce n'est qu'en surface (je vous réfère à "l'amour dure trois ans", par exemple).
Alors c'est donc triste mais satisfait que j'ai rangé ce roman dans ma bibliothèque, cet univers cocaïné et décadent qui ressemble un peu trop parfois à ma propre déchéance cyclique, et ma vie se fait écho de ces histoires d'amour gachées par l'ennui, l'hypocrisie ou la peur. Et je reprends mon train train, ou plutôt ma voiture voiture, pour retourner bosser tel un pantin, le coeur lourd et meurtri, la tête dans les nuages et le coeur qui aspire un peu trop à sa peau.
La citation du jour : "On peut pas avoir encore un peu de temps ?"
La chanson du jour : Absolute Beginners, David Bowie, "As long as were together The rest can go to hell. I absolutely love you"
Même si j'ai l'impression d'être le protagoniste raté d'un roman triste, la vie est belle !
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