***Article(s) en date du 28.1.07***

Votre mission, si vous l'acceptez...

Plus sexy que James Bond, plus bricoleur que Mac Gyver, plus débrouillart d'Ethan Hunt, tel est votre baron préféré à l'issue du périple incroyable qu'aura été la réservation des billets d'avion et des chambres d'hotel en vue du fameux voyage à London dont j'ai déjà parlé plusieurs fois ici.

Les problèmes, pour une fois, ne sont pas nés de ma propre procrastination (bien que je reste persuadé que si tout s'était déroulé sans encombres, elle serait venue se rappeller à moi et y mettre son grain de sel), mais d'annulations en cascades, de congés refusés, d'oraux à décaler, des chèques oubliés, et d'argent non débloqué. Bref : au lieu de faire les dites réservations avec un chouille plus d'un mois d'avance, je me suis retrouvé à devoir les faire à moins de trois semaines du départ.

Les conséquences, dans le désordre, et non exhaustives (je ne m'intéresse qu'aux plus graves) : plus de billets d'avion à 0.01 euros, un décalage de l'heure de départ de près de dix heures pour payer plus-cher-que-prévu-mais-quand-même-moins-cher-que-le-nouveau-tarif-de-l'heure-initialement-prévue, plus de billets de navette à 5 euros, une presque-annulation-d'une-jolie-demoiselle-a-cause-du-changement-d'horaire, mon hotel chouchou complet le vendredi et presque complet le samedi...

Bref. La journée de vendredi, où je m'étais réservé un budget temps de 30 minutes pour faire les réservations, s'est transformée en passer-plus-de-cinq-heures-a-gerer-les-problemes. Et presque tous les problèmes ont été gérés, pour avoir au final une balance positive. Le décalage d'horaire nous rajoute à London une journée à faire la fête pédagogique de plus. Malgré la gentille dame de mon hotel chouchou m'assurant que "mais pour dimanche ça va, et pour samedi on peut vous loger à 8" (sous-entendant que vendredi on pouvait très bien dormir dehors, ainsi que deux d'entre nous le samedi puisqu'après tout nous aurions pris l'habitude la veille), j'ai donc changé d'hotel et trouvé un autre petit hotel très sympa et plein centre ville (pas très loin de l'autre), sans salle de bains individuelle, mais beaucoup moins cher. La jolie demoiselle qui a failli annuler n'annule plus. La surtaxe de la navette et celle du billet d'avion sont couverts par la réduction de l'hotel.

En bref, j'ai perdu cinq heures sur mon planning, mais j'ai sauvé le voyage, et je m'en félicite. Plus que 19 jours et nous serons dans l'avion, motivés et en forme pour un long week end de sorties et de débauche de pratique pédagogique de la langue anglaise.

Oh. Et j'ai reçu, moins de 10 heures après avoir remis mon premier dossier de mémoire pour le Master, des remarques de mon directeur de mémoire qui m'ont fait très chaud au coeur. Donc semaine pleine d'embuches, évitées avec brio. Quand je vous dit que la vie est belle...

La citation du jour : "Je dois dire que je n'aurai pas honte de voir mon nom figurer sur votre mémoire ! Continuez dans cette voie !"
La chanson du jour : London Calling, The Clash, "London calling at the top of the dial, After all this, won't you give me a smile? London calling! I never felt so much alike"

Même si j'ai bien cru qu'on dormirait dehors et que la demoiselle ne viendrait pas, la vie est belle !

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