Première semaine "B" de la cuvée 2007-2008
La semaine B était certes plus pimentée que la précédente. En effet, cette année j'ai également sous ma responsabilité de meilleur-prof-a-l'ouest-du-pecos les sections de Bac+3 de mon établissement. Donc un niveau (en théorie tout du moins) supérieur à celui du BTS... C'est pas gagné pour tout le monde, au vu des premiers cours, mais le groupe a l'air sympa et motivé, et y'a de vrais bilingues dedans, donc ça aide à introduire une dynamique de classe.
En tout, en comptant les Bac+3, les nouvelles classes de première année de cette semaine, et la classe de 2eme année récupérée alors que je ne les avais pas l'an dernier, j'ai réncontré cette semaine 5 nouvelles classes, et donc j'ai du faire "mon show" 5 fois de suite à fond et au taquet, la première impression insufflée étant souvent déterminante du bon fonctionnement d'une classe, et de leur motivation à jouer le jeu avec moi afin de progresser. Je pousse donc ma grandiloquence à un ton encore plus élevé que d'habitude (sisi, c'est possible) afin qu'il voient en moi le prof un peu dingue, décalé et anticonformiste que je suis, plutôt que le robot monocorde, chiant et classiciste que j'aurais pû être...
Mais bon, au final, pas *trop* de touristes ou d'élèves insolents ou je-m'en-foutistes (à part une paire récupérés de l'an dernier) et pour l'instant, l'année commence toujours aussi bien.
Rendez-vous avez mon nouveau directeur de thèse, pour un début de mise au point d'une stratégie avec lui pour les 4 années à venir. Il m'a même proposé d'entrer en contact avec le spécialiste français de mon domaine d'étude afin de lui proposer aussi de co-signer mes recherches, et de m'apporter conseils et correctifs. C'est une excellente idée, et une bonne nouvelle je l'espère si la personne en question accepte.
Enfin, léger bâton dans les roues karmique de la vie, à m'avoir conjuré en classe une personne qui n'était pas mon élève l'an dernier et avec qui j'avais sympathisé. Il a fallu que je me batte, qu'on se batte, en fait, pour passer outre le stade du "ouais mais t'es mon prof maintenant, c'est plus pareil". Parce qu'en fait, après réflexion, c'est un poste, un titre, un rôle, mais ça ne change pas ce que nous sommes, ou qui nous sommes en tant qu'individus. Donc nous nous sommes retrouvés à partager un orgasme ensemble jeudi soir...
Orgasme GUSTATIF, voyons, qu'allez-vous imaginer, un double milk shake chocolat fait maison au Comédie Café bien sûr. Les heures qui s'écoulent sans qu'on aie envie de regarder nos montres, s'ouvrir, un peu, juste un peu, les 3 ou 4 premières couches d'une armure mille-feuilles, écouter ses confidences et me confier aussi, un peu. Passer une très, très, très bonne soirée. Et me retrouver à espérer remettre ça dans un futur proche. Un joli sourire qui cache a peine sa fragilité, et quelqu'un qui me touche... Piquant ma curiosité et mon intérêt, et toi qui me connais bien maintenant, fidèle lecteur, régulière lectrice, tu sais que quand ça commence comme ça, il y a un gros risque non-nul de partage en sucette grave si j'ai le malheur de commencer à trop m'intéresser (Flaubert je te hais ^_^) ou à m'attacher...
Mais bon, je ne suis plus à un partage-en-sucette-grave prêt, et puis vivre, c'est aussi prendre des risques. Je vis donc cette histoire décalée sans me torturer l'esprit ou me poser trop de questions, et en ayant dans la tête les mots doux de l'histoire du Petit Prince et du Renard lorsque je pense à cette Foxy Lady...
La demoiselle est tout aussi tactile que moi, et quand je suis avec elle, même sans aller plus loin, même sans penser à quoi que ce soit d'autre, je me sens, enfin, revivre à nouveau.
La citation du jour : "Je me suis dit 'Mais pourquoi un mec comme lui s'intéresse à moi ?' !"
La chanson du jour : L'anamour, Serge Gainsbourg, "Je crains de m'égarer, Et je sème des grains de pavot sur les pavés"
Même si Matthieu est beaucoup plus optimiste que moi sur certains points, la vie est belle !
En tout, en comptant les Bac+3, les nouvelles classes de première année de cette semaine, et la classe de 2eme année récupérée alors que je ne les avais pas l'an dernier, j'ai réncontré cette semaine 5 nouvelles classes, et donc j'ai du faire "mon show" 5 fois de suite à fond et au taquet, la première impression insufflée étant souvent déterminante du bon fonctionnement d'une classe, et de leur motivation à jouer le jeu avec moi afin de progresser. Je pousse donc ma grandiloquence à un ton encore plus élevé que d'habitude (sisi, c'est possible) afin qu'il voient en moi le prof un peu dingue, décalé et anticonformiste que je suis, plutôt que le robot monocorde, chiant et classiciste que j'aurais pû être...
Mais bon, au final, pas *trop* de touristes ou d'élèves insolents ou je-m'en-foutistes (à part une paire récupérés de l'an dernier) et pour l'instant, l'année commence toujours aussi bien.
Rendez-vous avez mon nouveau directeur de thèse, pour un début de mise au point d'une stratégie avec lui pour les 4 années à venir. Il m'a même proposé d'entrer en contact avec le spécialiste français de mon domaine d'étude afin de lui proposer aussi de co-signer mes recherches, et de m'apporter conseils et correctifs. C'est une excellente idée, et une bonne nouvelle je l'espère si la personne en question accepte.
Enfin, léger bâton dans les roues karmique de la vie, à m'avoir conjuré en classe une personne qui n'était pas mon élève l'an dernier et avec qui j'avais sympathisé. Il a fallu que je me batte, qu'on se batte, en fait, pour passer outre le stade du "ouais mais t'es mon prof maintenant, c'est plus pareil". Parce qu'en fait, après réflexion, c'est un poste, un titre, un rôle, mais ça ne change pas ce que nous sommes, ou qui nous sommes en tant qu'individus. Donc nous nous sommes retrouvés à partager un orgasme ensemble jeudi soir...
Orgasme GUSTATIF, voyons, qu'allez-vous imaginer, un double milk shake chocolat fait maison au Comédie Café bien sûr. Les heures qui s'écoulent sans qu'on aie envie de regarder nos montres, s'ouvrir, un peu, juste un peu, les 3 ou 4 premières couches d'une armure mille-feuilles, écouter ses confidences et me confier aussi, un peu. Passer une très, très, très bonne soirée. Et me retrouver à espérer remettre ça dans un futur proche. Un joli sourire qui cache a peine sa fragilité, et quelqu'un qui me touche... Piquant ma curiosité et mon intérêt, et toi qui me connais bien maintenant, fidèle lecteur, régulière lectrice, tu sais que quand ça commence comme ça, il y a un gros risque non-nul de partage en sucette grave si j'ai le malheur de commencer à trop m'intéresser (Flaubert je te hais ^_^) ou à m'attacher...
Mais bon, je ne suis plus à un partage-en-sucette-grave prêt, et puis vivre, c'est aussi prendre des risques. Je vis donc cette histoire décalée sans me torturer l'esprit ou me poser trop de questions, et en ayant dans la tête les mots doux de l'histoire du Petit Prince et du Renard lorsque je pense à cette Foxy Lady...
La demoiselle est tout aussi tactile que moi, et quand je suis avec elle, même sans aller plus loin, même sans penser à quoi que ce soit d'autre, je me sens, enfin, revivre à nouveau.
La citation du jour : "Je me suis dit 'Mais pourquoi un mec comme lui s'intéresse à moi ?' !"
La chanson du jour : L'anamour, Serge Gainsbourg, "Je crains de m'égarer, Et je sème des grains de pavot sur les pavés"
Même si Matthieu est beaucoup plus optimiste que moi sur certains points, la vie est belle !
Libellés : Danger, Foxy Lady, Milk Shake, Nouvelles classes, Rentrée, Show
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