Un blocage qui s'écroule
Semaine chargée d'émotions, d'évènements et d'imprévus. Mon premier congé maladie depuis, pfouuuu, au moins 2002 ou 2003, une soirée hébergée par l'ex-blonde à Strasbourg pour aller prendre des cours à l'université Strasbourgeoise le lendemain, un entretien avec le chef au sujet du ski, et du retard pris un peu partout.
Mais surtout, jeudi, une nouvelle soirée avec le petit renard, sur lequel je jetterai un voile pudique, mais qui a eu des conséquences positivement inattendues.
Adolescent et jeune adulte, je passais ma vie, comme maintenant, à écrire -quoique tu as raison, jeune lecteur, jolie lectrice, cela fait longtemps que je n'écris pas sur mes projets pro :s- mais jadis je composais aussi des musiques. Puis un jour, je me suis rendu compte que je ne composais plus que de la merde. Les textes étaient toujours potables, mais la musique n'avait aucune âme, mes mélodies étaient sirupeuse, de la bonne grosse soupe imbuvable. Alors j'ai arrêté de composer.
Avec le recul, c'est à partir de Magali (mais si, fidèle lecteur, tu la connais... et si tu ne la connais pas, c'est que tu n'es pas fidèle depuis assez longtemps... Allez, dans ma grande mansuétude je résume : la fille dont j'étais raide dingue à 16 ou 17 ans, et qui m'a brisé, malgré elle, à l'époque) que toutes mes compos étaient devenues minables. Et rien, absolument rien depuis ne m'avait rendu mes notes. J'avais tourné la page sur cette part de moi comme on tourne la page sur un bon souvenir, avec une pointe de tristesse mais un besoin constant d'aller de l'avant et de ne pas ressasser le passé.
Oui, mais.
Mais jeudi, après avoir raccompagné le petit renard, je suis rentré chez moi, et sans réfléchir, j'ai pris une feuille de papier et ma guitare. Deux heures plus tard, seulement deux heures, j'avais sur le papier une chanson...
Comme un boulet de canon sur un barrage hydraulique usé par le temps, mon blocage a explosé dans un bruit tonitruant et le torrent irrepressible des mots et des notes s'est écoulé sans réfléchir sur ma page. Plus de cinq ou six ans de silence, et plus encore depuis la dernière de mes compos que j'avais estimé potable. Je ne sais pas si je dois voir ça comme un signe (ou m'inquiéter, si le renard devient une nouvelle Magali) mais en tout cas je me sens, là encore, libéré.
La citation du jour : "J'aimerais bien trouver des Javel Dose pour coeur aussi"
La chanson du jour : Du bout des doigts, le baron de Senquisse, "Ce coeur tout encrassé de ceux qui t'ont cassé"
Même si je n'ai que mes mots et ma voix contre un océan de peine, la vie est belle !
Mais surtout, jeudi, une nouvelle soirée avec le petit renard, sur lequel je jetterai un voile pudique, mais qui a eu des conséquences positivement inattendues.
Adolescent et jeune adulte, je passais ma vie, comme maintenant, à écrire -quoique tu as raison, jeune lecteur, jolie lectrice, cela fait longtemps que je n'écris pas sur mes projets pro :s- mais jadis je composais aussi des musiques. Puis un jour, je me suis rendu compte que je ne composais plus que de la merde. Les textes étaient toujours potables, mais la musique n'avait aucune âme, mes mélodies étaient sirupeuse, de la bonne grosse soupe imbuvable. Alors j'ai arrêté de composer.
Avec le recul, c'est à partir de Magali (mais si, fidèle lecteur, tu la connais... et si tu ne la connais pas, c'est que tu n'es pas fidèle depuis assez longtemps... Allez, dans ma grande mansuétude je résume : la fille dont j'étais raide dingue à 16 ou 17 ans, et qui m'a brisé, malgré elle, à l'époque) que toutes mes compos étaient devenues minables. Et rien, absolument rien depuis ne m'avait rendu mes notes. J'avais tourné la page sur cette part de moi comme on tourne la page sur un bon souvenir, avec une pointe de tristesse mais un besoin constant d'aller de l'avant et de ne pas ressasser le passé.
Oui, mais.
Mais jeudi, après avoir raccompagné le petit renard, je suis rentré chez moi, et sans réfléchir, j'ai pris une feuille de papier et ma guitare. Deux heures plus tard, seulement deux heures, j'avais sur le papier une chanson...
Comme un boulet de canon sur un barrage hydraulique usé par le temps, mon blocage a explosé dans un bruit tonitruant et le torrent irrepressible des mots et des notes s'est écoulé sans réfléchir sur ma page. Plus de cinq ou six ans de silence, et plus encore depuis la dernière de mes compos que j'avais estimé potable. Je ne sais pas si je dois voir ça comme un signe (ou m'inquiéter, si le renard devient une nouvelle Magali) mais en tout cas je me sens, là encore, libéré.
La citation du jour : "J'aimerais bien trouver des Javel Dose pour coeur aussi"
La chanson du jour : Du bout des doigts, le baron de Senquisse, "Ce coeur tout encrassé de ceux qui t'ont cassé"
Même si je n'ai que mes mots et ma voix contre un océan de peine, la vie est belle !
Libellés : Blocage, Chanson, Cours, Foxy Lady, Guitare, Magali, Musique, Strasbourg
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