I comme... Imbu
Avant toutes choses, je profite de cet article pour vous souhaiter de joyeuses fêtes de Yule, et puisque je ne suis pas fermé d'esprit je vous souhaite aussi un joyeux Noël, Hanoukka, Kwanza, et tout ce que vous pouvez avoir envie de fêter.
Imbu, donc. C'est étrange, je pensais que ce mot serait relativement simple à trouver, et pourtant j'ai reçu pas moins de QUARANTE NEUF propositions sur Facebook, toutes erronées.
Pourtant, ce côté imbu de moi, je l'assume complètement et je ne fais pas particulièrement d'efforts pour le cacher. Oui, j'ai une haute, très haute opinion de moi. Principalement (on va rebondir sur ce que j'ai déjà écrit à C comme Culture) parce que si je suis capable de trouver des gens plus doués que moi dans certains domaines (même sans aller jusqu'à l'évidence : le sport, il y a dans tous les domaines je pense quelqu'un de meilleur que moi), je n'ai pas encore rencontré de personne aussi éclectique que moi dans les domaines qu'elle maîtrise un minimum.
Ce qui est très important pour moi, dans ce côté "je m'aime", est la différence entre l'arrogance et la prétention. Je ne pense pas être prétentieux, et m'imaginer des talents que je n'ai pas, ou gonfler artificiellement cette valeur avec du vide. Tu me permettras en cette période de fêtes, festif lecteur, tolérante lectrice, de m'adresser à toi avec des mots du cru : je ne pense pas "péter plus haut que mon cul".
En revanche, je SUIS arrogant et je le sais. Conscient de ma valeur et allergique à l'hypocrisie, je ne maquille pas mes discours d'une fausse modestie que j'ai toujours trouvé déplacée, on se croirait dans le show-biz. Donc, pour filer la métaphore, je "pète exactement à la hauteur de mon cul"... Je suis cultivé et je le sais, donc je ne vais pas faire semblant d'être scotché devant la starac' chaque week-end. J'ai de l'imagination et je le sais, donc je ne vais pas faire semblant d'être une vache à lait. J'ai du vocabulaire et je le sais, donc je ne vais pas me limiter aux mots de deux syllabes, etc.
Mais je pense que la raison la plus forte qui, si elle n'a pas fait naître cette arrogance, l'a néanmoins nourrie et dorlotée est mon mépris de la masse populaire et de ce nivellement par le bas constant qui semble être le mot d'ordre de la société qui est la notre. Je ne comprends pas cette intolérable passivité et cette volonté de sans cesse se contenter du médiocre plutôt que de viser l'excellence, et cette tendance irréfutable à mettre son cerveau en repos. Le mien fonctionne bien, merci. Et tant que les gens continueront à ne pas user le leur, je continuerai à me dresser sur ce piédestal que je me suis construit et à les regarder de là où je suis :
De haut.
La citation du jour : "Pff, ça va être dur, je vais être surveillée par la branche corse de la famille"
La chanson du jour : One caress, Depeche Mode, "Just one caress from you and I'm blessed"
Même s'il ne sera pas forcément simple de s'éclipser, la vie est belle !
Imbu, donc. C'est étrange, je pensais que ce mot serait relativement simple à trouver, et pourtant j'ai reçu pas moins de QUARANTE NEUF propositions sur Facebook, toutes erronées.
Pourtant, ce côté imbu de moi, je l'assume complètement et je ne fais pas particulièrement d'efforts pour le cacher. Oui, j'ai une haute, très haute opinion de moi. Principalement (on va rebondir sur ce que j'ai déjà écrit à C comme Culture) parce que si je suis capable de trouver des gens plus doués que moi dans certains domaines (même sans aller jusqu'à l'évidence : le sport, il y a dans tous les domaines je pense quelqu'un de meilleur que moi), je n'ai pas encore rencontré de personne aussi éclectique que moi dans les domaines qu'elle maîtrise un minimum.
Ce qui est très important pour moi, dans ce côté "je m'aime", est la différence entre l'arrogance et la prétention. Je ne pense pas être prétentieux, et m'imaginer des talents que je n'ai pas, ou gonfler artificiellement cette valeur avec du vide. Tu me permettras en cette période de fêtes, festif lecteur, tolérante lectrice, de m'adresser à toi avec des mots du cru : je ne pense pas "péter plus haut que mon cul".
En revanche, je SUIS arrogant et je le sais. Conscient de ma valeur et allergique à l'hypocrisie, je ne maquille pas mes discours d'une fausse modestie que j'ai toujours trouvé déplacée, on se croirait dans le show-biz. Donc, pour filer la métaphore, je "pète exactement à la hauteur de mon cul"... Je suis cultivé et je le sais, donc je ne vais pas faire semblant d'être scotché devant la starac' chaque week-end. J'ai de l'imagination et je le sais, donc je ne vais pas faire semblant d'être une vache à lait. J'ai du vocabulaire et je le sais, donc je ne vais pas me limiter aux mots de deux syllabes, etc.
Mais je pense que la raison la plus forte qui, si elle n'a pas fait naître cette arrogance, l'a néanmoins nourrie et dorlotée est mon mépris de la masse populaire et de ce nivellement par le bas constant qui semble être le mot d'ordre de la société qui est la notre. Je ne comprends pas cette intolérable passivité et cette volonté de sans cesse se contenter du médiocre plutôt que de viser l'excellence, et cette tendance irréfutable à mettre son cerveau en repos. Le mien fonctionne bien, merci. Et tant que les gens continueront à ne pas user le leur, je continuerai à me dresser sur ce piédestal que je me suis construit et à les regarder de là où je suis :
De haut.
La citation du jour : "Pff, ça va être dur, je vais être surveillée par la branche corse de la famille"
La chanson du jour : One caress, Depeche Mode, "Just one caress from you and I'm blessed"
Même s'il ne sera pas forcément simple de s'éclipser, la vie est belle !
Libellés : Arrogance, Baron de A à Z, Culture, Imbu, Mépris, Nivellement par le bas, Prétention, Yule
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