Eropolis
Malgré ma réputation parfois... on va dire "sulfureuse", je n'étais jamais allé au fameux "salon de l'érotisme" qui ouvre ses portes chaque année à Metz.
Alors après avoir entendu chaque année autant de "waaaaaaaa c'était super" que de "booooooooouh c'était à chier", je me suis dis que cette année, j'allais me faire ma propre opinion. Rangeant tout a-priori dans ma poche, je règle le droit d’entrée plutôt raisonnable et entre dans l’ « arène ».
Pour vous retranscrire le truc, imaginez que 90% de l’espace est envahi par des stands de sex-shop. On évite fort heureusement le déballage de DVD porno et de jaquettes aux titres et aux photos qui piquent les yeux (et le dieu du bon goût remercie les exposants), en revanche les tables sont recouvertes de centaines de sex-toys en tous genres, toutes formes, toutes tailles, toutes couleurs, toutes utilités. Ca va du gadget soft amusant à l’appareil dont je ne veux MEME PAS connaître le mode d’emploi (car si si, pour certains de ces appareils, il faut indéniablement un mode d’emploi. Et pourtant j’ai une imagination fertile, hein ! Mais… mode d’emploi.)
Après, il y a des stands où 5-6 filles siliconées de partout, 5-6 autres jouant à « comment je peux rentrer dans un top taille 5 ans alors que je fais du 95D », une paire de pétasses et UNE jolie fille proposent des lapdances/strips en cabine. Enfin, il y a deux salles, une grande, sur laquelle dansent une alternance de gogo boys et gogo girls, avec chaque fois un(e) participant(e) du public en guise de cobaye au sourire béat. La seconde, classée X, propose grosso modo la même chose, mais ne se contente pas du strip intégral.
C’est sur cette seconde scène qu’un show a, pour moi, justifié le déplacement. Et pourtant, il commençait mal ! Sur scène monte une… non, je ne vais pas dire « femme ». Disons « créature » (pas dans le bon sens du terme). Siliconée à outrance, je pense qu’elle se serait sentie serrée dans un 105 F. Pour moi qui aime les petits seins… Bref. J’allais partir, lorsqu’elle descend dans la salle et choisit comme comparse… un papy !
Fou rire de l’assemblée, et le papy qui ne se démonte pas. A vue de nez, il avait dépassé la soixantaine, mais monte quand même guilleret sur la scène, main dans la main avec la créature, qui se met à danser lascivement autour de lui, et à lui retirer ses fringues.
Et vas-y que je t’enlève le pull, papy ne se démonte pas.
Et vas-y que je t’enlève le MARCEL (car oui, comme tout bon papy, il avait un Marcel Damart sous le pull), papy ne se démonte pas.
Et vas-y que je t’enlève le pantalon, papy a un sourire fier…
Car papy, sous son pantalon, avait un STRING A PAILLETTES.
Je vous laisse imaginer le fou rire, et de l’assemblée, et de la pauvre actrice porno qui a eu bien de mal à reprendre son sérieux pour continuer son show. Le reste n’a que peu d’intérêt, mais je suppose que papy n’a pas regretté de monter sur la scène.
Quant à moi, je me suis offert deux choses ce soir. Tout d’abord, client régulier du Pink Paradise oblige, je me suis offert une lapdance en cabine (si vous avez suivi, il y avait UNE jolie fille dans le lot, pas vulgaire). On en a pour son argent : c’est à dire, pas cher. La jeune fille était en effet très jolie, souple, aimable… mais bon. C’est pas le Pink quoi. Le club parisien n’a pas de soucis à se faire, je reste l’un de leurs clients. J’ai regretté le manque d’interactivité et le temps assez court (moins de 10 minutes). Mais bon, elle était jolie quand même, et la lapdance n'était vraiment pas chère.
La seconde chose, c’est un manteau long en cuir. Carrément pas le genre de chose qu’on achète dans un salon de l’érotisme normalement, mais bon. C’était la bonne taille, la coupe me va bien, le vendeur m’a proposé une remise exceptionnelle qu’il est trop fou de me proposer ça mais il me trouve tellement sympa (lire : « tu vas me le donner ton pognon ? »), j’ai négocié 33% au lieu de 20 (lire : « je veux bien discuter, mais me prends pas pour un con non plus »), il a accepté à contrecœur en me disant que je condamnais sa famille à la ruine et qu’ils mangeraient des pâtes jusqu’en 2012 (lire : « bin si, quand même, un peu, vu que je suis en train de te vendre un truc… »), que c’était moins cher que le tarif usine (lire : « avec les 33% en moins, c’est le prix de vente normal »), mais que j’étais tellement sympa et que j’allais lui faire de la pub tellement je le portais bien qu’il ne se sentait pas le cœur de refuser (lire : « bon, j’ai quand même une bonne marge et je suis payé à la com’ donc vendu »). Je suis content, le manteau me va bien, et je l’ai eu à un tarif somme toute normal pour un produit de ce genre. Comme quoi, on trouve de tout au salon de l’érotisme !
(Même si la blonde, même jolie, c’était loin du niveau de Pauline du Pink… Hein Aurélie ? ^_^)
La citation du jour : « Hey si je dois te prévenir par téléphone... je crois qu'il me faut ton numéro... »
La chanson du jour : When I’m sixty-four, the Beatles, « Will you still need me ? Will you still feed me? When I’m sixty-four… »
Même si j’aurais préféré un peu plus d’interactivité comme au Pink, la vie est belle !
Alors après avoir entendu chaque année autant de "waaaaaaaa c'était super" que de "booooooooouh c'était à chier", je me suis dis que cette année, j'allais me faire ma propre opinion. Rangeant tout a-priori dans ma poche, je règle le droit d’entrée plutôt raisonnable et entre dans l’ « arène ».
Pour vous retranscrire le truc, imaginez que 90% de l’espace est envahi par des stands de sex-shop. On évite fort heureusement le déballage de DVD porno et de jaquettes aux titres et aux photos qui piquent les yeux (et le dieu du bon goût remercie les exposants), en revanche les tables sont recouvertes de centaines de sex-toys en tous genres, toutes formes, toutes tailles, toutes couleurs, toutes utilités. Ca va du gadget soft amusant à l’appareil dont je ne veux MEME PAS connaître le mode d’emploi (car si si, pour certains de ces appareils, il faut indéniablement un mode d’emploi. Et pourtant j’ai une imagination fertile, hein ! Mais… mode d’emploi.)
Après, il y a des stands où 5-6 filles siliconées de partout, 5-6 autres jouant à « comment je peux rentrer dans un top taille 5 ans alors que je fais du 95D », une paire de pétasses et UNE jolie fille proposent des lapdances/strips en cabine. Enfin, il y a deux salles, une grande, sur laquelle dansent une alternance de gogo boys et gogo girls, avec chaque fois un(e) participant(e) du public en guise de cobaye au sourire béat. La seconde, classée X, propose grosso modo la même chose, mais ne se contente pas du strip intégral.
C’est sur cette seconde scène qu’un show a, pour moi, justifié le déplacement. Et pourtant, il commençait mal ! Sur scène monte une… non, je ne vais pas dire « femme ». Disons « créature » (pas dans le bon sens du terme). Siliconée à outrance, je pense qu’elle se serait sentie serrée dans un 105 F. Pour moi qui aime les petits seins… Bref. J’allais partir, lorsqu’elle descend dans la salle et choisit comme comparse… un papy !
Fou rire de l’assemblée, et le papy qui ne se démonte pas. A vue de nez, il avait dépassé la soixantaine, mais monte quand même guilleret sur la scène, main dans la main avec la créature, qui se met à danser lascivement autour de lui, et à lui retirer ses fringues.
Et vas-y que je t’enlève le pull, papy ne se démonte pas.
Et vas-y que je t’enlève le MARCEL (car oui, comme tout bon papy, il avait un Marcel Damart sous le pull), papy ne se démonte pas.
Et vas-y que je t’enlève le pantalon, papy a un sourire fier…
Car papy, sous son pantalon, avait un STRING A PAILLETTES.
Je vous laisse imaginer le fou rire, et de l’assemblée, et de la pauvre actrice porno qui a eu bien de mal à reprendre son sérieux pour continuer son show. Le reste n’a que peu d’intérêt, mais je suppose que papy n’a pas regretté de monter sur la scène.
Quant à moi, je me suis offert deux choses ce soir. Tout d’abord, client régulier du Pink Paradise oblige, je me suis offert une lapdance en cabine (si vous avez suivi, il y avait UNE jolie fille dans le lot, pas vulgaire). On en a pour son argent : c’est à dire, pas cher. La jeune fille était en effet très jolie, souple, aimable… mais bon. C’est pas le Pink quoi. Le club parisien n’a pas de soucis à se faire, je reste l’un de leurs clients. J’ai regretté le manque d’interactivité et le temps assez court (moins de 10 minutes). Mais bon, elle était jolie quand même, et la lapdance n'était vraiment pas chère.
La seconde chose, c’est un manteau long en cuir. Carrément pas le genre de chose qu’on achète dans un salon de l’érotisme normalement, mais bon. C’était la bonne taille, la coupe me va bien, le vendeur m’a proposé une remise exceptionnelle qu’il est trop fou de me proposer ça mais il me trouve tellement sympa (lire : « tu vas me le donner ton pognon ? »), j’ai négocié 33% au lieu de 20 (lire : « je veux bien discuter, mais me prends pas pour un con non plus »), il a accepté à contrecœur en me disant que je condamnais sa famille à la ruine et qu’ils mangeraient des pâtes jusqu’en 2012 (lire : « bin si, quand même, un peu, vu que je suis en train de te vendre un truc… »), que c’était moins cher que le tarif usine (lire : « avec les 33% en moins, c’est le prix de vente normal »), mais que j’étais tellement sympa et que j’allais lui faire de la pub tellement je le portais bien qu’il ne se sentait pas le cœur de refuser (lire : « bon, j’ai quand même une bonne marge et je suis payé à la com’ donc vendu »). Je suis content, le manteau me va bien, et je l’ai eu à un tarif somme toute normal pour un produit de ce genre. Comme quoi, on trouve de tout au salon de l’érotisme !
(Même si la blonde, même jolie, c’était loin du niveau de Pauline du Pink… Hein Aurélie ? ^_^)
La citation du jour : « Hey si je dois te prévenir par téléphone... je crois qu'il me faut ton numéro... »
La chanson du jour : When I’m sixty-four, the Beatles, « Will you still need me ? Will you still feed me? When I’m sixty-four… »
Même si j’aurais préféré un peu plus d’interactivité comme au Pink, la vie est belle !
Libellés : Eropolis, Imper en cuir, Lapdance, Marcel, Papy, Pink Paradise, Salon de l'érotisme, Silicone, String à paillettes, Traduction du vocabulaire de vente
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