J comme... Jeux de rôles
Que tous mes proches qui n'avaient pas deviné cette lettre sautent immédiatement dans leur baffe.
*tend la main*
C'est fait ? Bon, je peux continuer alors.
Je suis tombé dans l'univers des jeux de rôles à neuf ans lorsque, après plusieurs années à jouer à des livres dont vous êtes le héros et à HeroQuest, un ami du collège (coucou Pierre) m'a invité chez lui et m'en a fait découvrir deux, en l'occurrence Star Wars et l'inévitable Donjons & Dragons.
Coup de coeur immédiat pour ce principe où les règles se rangeaient (timidement, au début) au second plan au profit de l'interaction verbale entre les joueurs et à la stratégie de groupe pour venir a bout d'un obstacle.
A onze ans, rassemblant toutes mes économies, j'ai fait mon premier achat JDR, que je possède encore : la première boite noire du jeu de rôles de Croc, "In nomine satanis/Magna veritas", un jeu totalement déjanté et très branché humour noir permettant d'incarner des anges ou des démons. Puis le grand coup de coeur surgira pour mes 13 (14?) ans en découvrant le "Vampire" de Mark Rein Hagen chez White Wolf, un jeu basé sur l'art du conteur, où le développement psychologique des personnages était l'intérêt du jeu, et où je pouvais donner libre court à ma grandiloquence naissante. A l'heure actuelle, les jeux de la gamme White Wolf restent mes jeux de prédilection, pour les mêmes raisons.
Au fil du temps, je suis même devenu, pour un temps, professionnel du jeu de rôles. D'abord comme "simple" tenancier de boutique (dès 16 ans, au black, pour me payer encore plus de jeux de rôles et de comics, avant d'avoir quelques temps mon propre magasin), puis traducteur, consultant, et même concepteur de jeux. Je garde de très bon souvenirs de collaborations avec White Wolf, justement, Wizards of the Coast US (la plus pro et efficace des boites pour lesquelles j'ai bossé), AEG pendant de longues années... Le seul élément supplémentaire que j'aurais aimé accrocher à mon CV est d'avoir travaillé sur le jeu Mage, mais je n'en ai jamais eu l'occasion.
Aujourd'hui, le jeu de rôles rythme encore ma vie, avec une moyenne d'une partie par semaine avec mes amis les dinosaures de Talange. On est loin des 3 fois par semaine de mon adolescence, et des parties du samedi soir qui se terminaient le dimanche matin, mais c'est tout de même une belle performance. Et même si parfois ce genre de jeu amène à la surface quelques plaies et abcès vicieux entre les personnes, c'est aussi le meilleur moyen de les crever et de les cicatriser avant qu'ils ne gangrènent. Bientôt 15 ans que je fréquente mes dinosaures Talangeois, et si les jeux de rôles ne sont pas le seul lien qui est tissé entre nous, il a été le fil directeur qui nous a permis de nous apprendre à nous connaître et à nous apprécier, et à faire durer cette amitié au fil des ans...
La citation du jour : "T'as pas l'air au top toi en tout cas"
La chanson du jour : Sing, the Dresden Dolls, "You motherfuckers you'll sing someday!"
Même si je ne sais pas trop comment lui dire, la vie est belle !
*tend la main*
C'est fait ? Bon, je peux continuer alors.
Je suis tombé dans l'univers des jeux de rôles à neuf ans lorsque, après plusieurs années à jouer à des livres dont vous êtes le héros et à HeroQuest, un ami du collège (coucou Pierre) m'a invité chez lui et m'en a fait découvrir deux, en l'occurrence Star Wars et l'inévitable Donjons & Dragons.
Coup de coeur immédiat pour ce principe où les règles se rangeaient (timidement, au début) au second plan au profit de l'interaction verbale entre les joueurs et à la stratégie de groupe pour venir a bout d'un obstacle.
A onze ans, rassemblant toutes mes économies, j'ai fait mon premier achat JDR, que je possède encore : la première boite noire du jeu de rôles de Croc, "In nomine satanis/Magna veritas", un jeu totalement déjanté et très branché humour noir permettant d'incarner des anges ou des démons. Puis le grand coup de coeur surgira pour mes 13 (14?) ans en découvrant le "Vampire" de Mark Rein Hagen chez White Wolf, un jeu basé sur l'art du conteur, où le développement psychologique des personnages était l'intérêt du jeu, et où je pouvais donner libre court à ma grandiloquence naissante. A l'heure actuelle, les jeux de la gamme White Wolf restent mes jeux de prédilection, pour les mêmes raisons.
Au fil du temps, je suis même devenu, pour un temps, professionnel du jeu de rôles. D'abord comme "simple" tenancier de boutique (dès 16 ans, au black, pour me payer encore plus de jeux de rôles et de comics, avant d'avoir quelques temps mon propre magasin), puis traducteur, consultant, et même concepteur de jeux. Je garde de très bon souvenirs de collaborations avec White Wolf, justement, Wizards of the Coast US (la plus pro et efficace des boites pour lesquelles j'ai bossé), AEG pendant de longues années... Le seul élément supplémentaire que j'aurais aimé accrocher à mon CV est d'avoir travaillé sur le jeu Mage, mais je n'en ai jamais eu l'occasion.
Aujourd'hui, le jeu de rôles rythme encore ma vie, avec une moyenne d'une partie par semaine avec mes amis les dinosaures de Talange. On est loin des 3 fois par semaine de mon adolescence, et des parties du samedi soir qui se terminaient le dimanche matin, mais c'est tout de même une belle performance. Et même si parfois ce genre de jeu amène à la surface quelques plaies et abcès vicieux entre les personnes, c'est aussi le meilleur moyen de les crever et de les cicatriser avant qu'ils ne gangrènent. Bientôt 15 ans que je fréquente mes dinosaures Talangeois, et si les jeux de rôles ne sont pas le seul lien qui est tissé entre nous, il a été le fil directeur qui nous a permis de nous apprendre à nous connaître et à nous apprécier, et à faire durer cette amitié au fil des ans...
La citation du jour : "T'as pas l'air au top toi en tout cas"
La chanson du jour : Sing, the Dresden Dolls, "You motherfuckers you'll sing someday!"
Même si je ne sais pas trop comment lui dire, la vie est belle !
Libellés : Baron de A à Z, Dinosaures, Jeux de rôles, White Wolf
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