***Article(s) en date du 29.10.04***

Quelle andouille -_-; (puissance 2)

Et pour une fois je parle de moi. Bien qu'absolument épuisé, ce soir je me force à veiller pour assister aux larmes de Selene, à son coeur qui saigne. Je m'occupe sur CoH en attendant l'eclipse totale, dont je me souvenais une amplitude maximum aux alentours de 3h du mat. Là, à 3h moins dix, je lève les yeux au ciel, m'attendant à la voir déjà un peu rousse...

...

... Et Selene me sourit d'un éclat argenté quasi parfait.

Alors là je revérifie le jour, oui, on est bien jeudi, morbleu je suis sûr d'avoir lu 3h ! Je demande gentiment à monsieur Google de confirmer ma mémoire... ET là je relis bien 3h... Mais je remarque qu'a coté y'a écrit "UT". Temps Universel. Donc 2h de moins que l'heure à ma montre. Donc 3h UT, ca fait 5h du mat. Non seulement je suis resté éveillé pour rien, mais là en plus je vais aller me coucher (parce que je tiens plus) et je vais briser mon cycle de sommeil dans deux heures pour voir l'éclipse. Y'a des fois, comme ça, je me foutrais des claques. Ou au couillon qui a inventé le concept de l'UT sans forcer la présence d'un panneau clignotant quand on s'en sert, tiens.

UPDATE : Me suis levé à 5h00 la tête dans le c... euh... pâté, je suis sorti en essayant de faire le moins de bruit possible pour pas réveiller mes collocataires parentaux... Il fait froid, dehors, en pyjama à 5hOO du mat... Je lève les yeux au ciel... La Lune est pleine, mais toujours aussi belle et argentée qu'à son habitude. Bon, bah comme dirait l'autre, Martoni, c'était pas mon jour :(... Pas compris, mais bon, crevé comme je suis, je cherche plus à comprendre.

La citation du jour : "Il s'appelle pas 'Clément', lui ?"
La chanson du jour : In a little while, U2, "In a little while, surely you'll be mine"

Même si demain je vais ressembler à un zombie, la vie est belle !

***Article(s) en date du 27.10.04***

Merci mon étoile :)

En bon Jungien, je ne crois toujours pas aux coincidences.

Alors forcément, quand je vis une super journée avec plein de petits bonheurs absolument futiles (donc totalement indispensables) je ne peux qu'être plein de gratitude pour ma petite étoile, mon karma, et la puissance de la volonté de mon inconscient.

Mais recadrons l'article et cernons ensemble, lecteur, lectrice, la plus agréable des anecdotes de ma journée, et la plus furieusement improbable, donc agréable. Pour cela, j'ai besoin de recentrer avec vous le contexte pour que vous voyiez combien la chance de réalisation de ces évènements était faibles.

Je suis un blogger. Cela devrait vous être évident, puisque vous êtes en ce moment même en train de lire mon blog. Bref. Tout blogger est avant tout un lecteur de blogs, et outre les quelques blogs que je regarde quotidiennement, je clique parfois au hazard sur un blog mis en lien dans l'un des blogs sus-cités. C'est comme ça qu'il y a deux semaines environ j'ai découvert le blog de Cha. Cha est une dessinatrice avec un ton un peu cynique, et j'ai accroché de suite. En fouillant ses archives et ses liens, j'ai découvert qu'elle faisait partie d'une équipe de trois dessinatrices engagées par Spirou Magazine (un sourire ému, je lisais Spirou quand j'étais gamin et ado) pour faire une rubrique à thème une semaine sur deux. J'accroche également dès le premier coup d'oeil au style de l'une de ses collaboratrices : Laurel. Mam'zelle Laurel a aussi un blog avec tout plein de dessins partout . Ni une, ni deux, son blog est illico ajouté à mes favoris, dans ce folder précieux ou se trouve les blogs que je consulte quotidiennement.

Je me mets donc à lire les archives du blog de Laurel, et pour citer Bénabar, "plusieurs indices m'ont mis la puce à l'oreille", j'ai eu comme la sensation étrange que la rouquine dessinatrice venait de l'est (plusieurs références à Thionville, au Thermapolis, à Strasbourg, au Caméo...). Par commentaires interposés sur son blog, j'entame la conversation avec Laurel et je ne m'étais pas trompé, j'apprends qu'elle est messine comme moi. Le monde est petit. Je ne sais plus quel auteur disait "il n'existe en fait que 50 personnes différentes au monde et chacun en connait une trentaine" ou quelque chose du genre. Si vous avez la citation exacte et la source, merci de me raffraichir la mémoire dans les commentaires ^^; ...

Bref. Sur son blog, Laurel a un petit thème pour faire participer son audience : "dessine moi une Cerise" (Cerise étant le prénom de sa fille, c'est kroooooo mignon :) ). Je suis incapable de dessiner vite et bien pour sauver ma vie, et quand je dessine sur l'ordinateur c'est encore pire. Mais j'ai une idée de gag même pas drôle, et je me sens coupable de tous les éclats de rires que son site m'a offert et je me sens redevable de ça, j'ai envie de participer. Je dessine donc (très très très mal, j'en ai encore honte quand je regarde le résultat) une cerise à Laurel sur le fond de mon gag pas drôle. Et je lui envoie par mail. Nous sommes hier.

Aujourd'hui, fin de cours à 15h, mais Tarya notre assistante d'anglais donne rendez vous à certains d'entre nous, dont moi, au café des Arts à 17h pour parler un peu. Officiellement, pour développer notre conversation. Officieusement, étant donné que les gens conviés sont parmis ceux qui parlent le mieux anglais de la promo, je suppose que c'est surtout pour nouer quelques contacts avec des gens avec qui elle peut discuter vu qu'elle est incapable de parler français.

Je comble donc le trou de 15h à 17h en aidant Fanny à se servir d'un ordinateur (lol, on voit que je suis en Lettres, mais avec mon passé d'informaticien je vais finir par être sollicité pour des cours particuliers :D), puis je me rends en avance (là aussi, contrairement à mon habitude, je suis normalement un adepte du "fashionably late" aux premiers rendez vous) au café des arts. Notes bien, lecteur, lectrice, que depuis le lycée (donc y'a presque dix ans, je me fais vieux -_-;) je n'ai quasiment plus jamais remis les pieds au café des arts, surtout depuis qu'un vieux pote a racheté le Comédie Café ou je passe le plus clair de mes heures cafétesques.

J'arrive, donc, en avance au café des arts, et je m'y faufile à la recherche de mes camarades. Point n'y vois-je, mais au détour d'une table, mon oeil est attiré par une casquette/bérêt orange dont le motif est trop unique pour être un doublon. Le fait de voir en dépasser, de dos, des cheveux couleur carotte, achève de me conforter dans ma certitude. Je lance un timide "Laurel ?"... Et Laurel, car bien évidemment c'était elle, de se retourner avec un "oui" vocal et un air supris de "mais c'est qui ce type". J'explique en 2 secondes qui je suis, sourire, j'ai même droit à une bise, bande de jaloux, c'est qu'elle est toute belle en plus, Laurel, et je m'extasie sur l'improbabilité de cette rencontre. Je papote une petite minute, mais vu qu'elle est accompagnée, je n'ose pas trop m'éterniser, je m'incline et je repars à la recherche de mes collègues, tout content de ma rencontre.

C'eut été déjà merveilleux en s'arrêtant ici, mais que nenni ! Je sors, je fais une course rapide pas loin, et je reviens. J'aperçois Sabrina la-jolie-blonde-sexy-un-peu-fofolle de ma promo qui fait partie de la sortie café et je la rejoins. Les deux assistantes arrivent peu après. Nous prenons une table, je me laisse guider, ils vont s'assoir pas loin de Laurel, mais hors de vue, alors je fait un petit coucou de la main en repassant devant elle. J'aurais bien voulu plus papoter, mais de un, j'étais déjà en rendez vous, et ça se fait pas de leur fausser compagnie (surtout quand la compagnie inclus une semi-prof et une jolie blonde), et de deux, j'aime pas m'incruster quand je connais pas "bien" les gens, j'ai pas envie de déranger, même si j'avais 30 000 idées de questions différentes à lui poser à ce moment là (j'adore les artistes graphique parce que contrairement aux musiciens je suis absolument incapable de faire ce qu'ils font, donc je trouve ça d'autant plus merveilleux... Certains de mes meilleurs amis sont des illustrateurs professionnels).

Et là ou ça devient carrément hallucinant, c'est qu'au moment où elle s'est levée pour partir, Laurel est venue à ma table pour me donner un petit dessin qu'elle avait fait rien que pour moi pour me remercier de mon dessin tout pourri et tout moche que j'avais eu l'impudence de lui envoyer... Je me retiens à peine de vocaliser le "IIIIIIIIIIIIIIIIIHHHHHHHHHHHHH !!!!" de joie hystérique que j'entends mentalement entre mes deux oreilles. Je me contente d'un merci timide. C'est bête, je suis pas timide pour un sou, sauf face à un(e) dessinateur/trice.... Bref, contre toutes les lois de la probabilité, et en contradiction directe avec la loi de Murphy, j'ai croisé Laurel, j'ai (un peu) papoté avec elle et EN PLUS j'ai même un original, que je vais garder précieusement et que j'exhiberai avec fierté quand elle sera l'une des dessinatrices de bédé les plus célèbres de France et que mes potes me diront "kwaaaaaa ??? Tu as un Laurel ? Un vrai ????? Walachanssss !". Parce qu'elle le mérite, en plus, et c'est même pas de la lèche gratuite, c'est un vrai compliment qui vient du fond du coeur. Je remets l'adresse de son blog, http://www.20six.fr/LaurelBD, parce qu'il vaut le détour, allez y faire un tour, et envoyez lui une cerise de ma part, ça lui fera plaisir :)

Regardez comme il est kro kro bô le dessin qu'elle m'a fait :



La citation du jour : "Tiens je t'ai fait un petit dessin"
La chanson du jour : Let's Dance, David Bowie, "Put on your red shoes and dance the blues"

Même si ça semble tellement évident dans des moments comme ça que le dire est presque superflu, la vie est belle !

***Article(s) en date du 25.10.04***

Selene se maquille

La Déesse d'Argent grimera ses lèvres de rouge pour Samhain cette année... Enfin, trois jours avant Samhain pour être précis. Ce mois-ci, la Lune sera pleine dans la nuit du 28 octobre. Ce mois-ci, la pleine Lune traversera une éclipse totale (la dernière avant 2007)... Contrairement à Helios qui se cache et devient invisible ou presque lorsqu'il s'éclipse, la Lune éclipsée est en fait un changement progressif de sa couleur, du pâle argenté vers le rouge sang, puis de nouveau vers l'argenté (voir photo d'une éclipse précédente).

Je ne peux m'empêcher d'y voir un message... Samhain, avant de se faire récupérer par la machine marketing américaine puis d'arriver en Europe --qui comble son retard par une frénésie mercantiliste--, représentait surtout le nouvel an (pour païens et celtiques)... A la fin de cette année, Selene se farde d'un rouge sang, et comment ne pas repenser en ce cas à toute cette violence inutile, dans le monde bien sûr (Irak, somebody ? Palestine, Asie....) mais sans aller aussi loin, tout autour de nous. Le rouge sang de Selene, je suis sûr qu'il s'agit aussi de ses larmes et ses blessures lorsqu'elle tourne son oeil vers nous.

Oh, je sais, ça fait pompeux et "holier-than-you" comme attitude, ce message, mais si un peu plus de gens arrêtaient d'être bassement matérialistes et égoïstes (non, je suis pas égoïste moi, je suis égocentrique, c'est différent), on se sentirait un peu mieux les uns avec les autres. Et j'aurais peut être moins peur pour l'avenir de mes filles quand j'aurai la chance d'en avoir. John, tu nous manque, et y'a personne pour combler le vide que tu as laissé, personne pour nous dire qu'il suffit de la vouloir pour que la guerre s'arrête, pour faire un bed-in médiatisé pour faire réfléchir les gens à travers la télévision vu que c'est devenu l'opium du peuple, et la seule source d'informations qu'ils puissent avoir. Des fois, comme ça, j'ai envie de vomir...

... Alors je lève les yeux au ciel, la nuit, et j'inspire à plein poumons. Et je m'en remets à la Pale Dame... Et je fais de mon mieux pour rendre mon quotidien plus magique, pour moi et ceux qui me sont cher. Alors jeudi soir (et dimanche soir aussi pour Samhain), levez les yeux au ciel et prenez le temps de réfléchir un peu sur vous et sur le monde qui vous entoure. Sous une Lune rouge sang, une Lune triste et blessée, j'ai un peu honte parfois... Et pour une fois, je me sens humble.

La citation du jour : "Et là le réveil a sonné"
La chanson du jour : Tout petit la planète, Plastic Bertrand, "Y a quelqu'chose qui se passe dans ma tête, Y faudrait pas qu'ça s'arrête... La planète... Tout petit, tout petit, la planète"

Même si on voudrait pouvoir fermer les yeux, la vie est belle !

***Article(s) en date du 24.10.04***

Relaxation aquatique

Déesse, que ça fait du bien... Cela faisait trop longtemps que je n'avais pas profité des bienfaits de ce petit paradis à quelques minutes à peine de chez moi... De l'eau, sous toutes ses formes, et de la détente injectée par intraveineuse... Pour un adepte de la paresse absorbée avec délectation, c'est une invention plus capitale que n'importe quelle sonde à la con soi-disant envoyée par la Nasa... (non, personne n'a marché sur la Lune en vrai).

J'ai fait découvrir ce petit paradis à une jeune amie, même si cela ne fut pas de tout repos (forcément, complexe de base de la fille, eau = maillot = on me regarde = je suis trop grosse/trop moche/pas maquillée, au choix, ou en combinaison, malgré un visage d'ange et une ligne aussi fine qu'une blague de Desproges -- pour ceux qui sont trop jeune pour l'avoir connu, Desproges c'est de l'humour subtil ou il faut réfléchir. Un peu l'antithèse de Laurent Gerra et de Shirley et Dino, par exemple...). Je suis néanmoins très convaincant quand je veux. 2 heures de bonheurs, donc, et pas de regrets au final pour la miss (c'est pour ça que je suis convaincant en fait, parce qu'à chaque fois que je convainc, on est pas déçus par la suite ^^)

Outre mon incontrôlable tactilité quand je suis en bonne compagnie (est-ce de ma faute à moi si mes doigts sont irrémédiablement attirés par la peau douce, même en public ?), j'ai pu profiter de l'eau et me croire un peu à la mer en fermant les yeux... Allégé grâce à l'intelligence d'Archimède, purifié par les hammams, tonifié par le bain tout froid, on y resterait bien toute la journée, mais bon, deux heures, c'est déjà pas si mal. L'after fut tout aussi agréable. En bref, une bonne journée, et je suis dé-ten-du. Physiquement épuisé, mais détendu.

La citation du jour : "Oui, c'est pareil, mais non, c'est pas la même chose"
La chanson du jour : Signes, Maxime Le Forestier, "Signe d'eau, signe de terre. Est-ce qu'elle avait vraiment l'air, Vraiment l'air de son signe ?"

Même si je prépare ma petite cuillère pour la ramasser quand elle va tomber, la vie est belle !

***Article(s) en date du 23.10.04***

Bénabar-mania


Les vétérans de mon ancien blog se souviennent certainement de la période ou j'ai découvert Frédéric Beigbeder en tant qu'auteur et ou je suis tombé raide dingue de sa plume et de son style littéraire... Pour toi public, revis à nouveau cet évènement formidable (ton pas si humble serviteur qui dévore l'oeuvre d'un artiste) mais du côté musical cette fois-ci.

J'ai découvert Bénabar il y a environ un an. Je ne sais plus si j'avais déjà quitté Emilie ou si c'était juste avant, mais en tout cas c'était une période ou j'alternais un état presque euphorique tellement je me sentais bien, et un état limite loqueteux tellement je me sentais mal... Manque de bol, c'est un soir ou je me sentais mal que j'ai découvert Bénabar, et manque de bol, c'était avec "je suis de celles". Pour ceux qui ne connaissent pas, cherchez les paroles sur le net. "Je suis de celles", c'est le genre de chanson qui te fait aller mal quand tu es en forme, et qui t'achève totalement quand tu vas déjà pas très bien.

Suite à cette découverte j'avais cherché un ou deux mp3 de lui sur le net, j'avais d'ailleurs notemment accroché à "dis lui oui", qui est un peu le contraire de "je suis de celles", le genre de chanson qui te redonne le sourire même quand ça va pas (note : il vaut mieux enchainer ces deux chansons dans l'ordre "Je suis de celles"/"Dis lui oui" plutôt que l'inverse...). On m'a prété une semaine son premier album pendant que j'étais encore au magasin (merci, la Touffe, si tu lis ces lignes ^^).

Samedi dernier Bénabar passait à Esch au Luxembourg, à moins de 30 minutes de chez moi donc. Mais comme je m'y suis pris à la dernière minute, bah j'ai pas eu de place. Grou. Alors énervé contre moi même, je me suis rué à la FNAC, j'ai acheté une place pour le concert du 11 novembre aux Arènes à Metz, et j'en ai profité pour acheter ses deux albums (ils étaient en promo pour fêter la sortie de son Live en DVD)...

Et là du coup je les écoute en boucle et je me fous des baffes en me demandant pourquoi j'ai pas fait ça plus tôt. Bon, d'accord, c'est pas la voix du siècle, et c'en est loin, je voudrais pas l'entendre chanter "Where the streets have no name". MAIS il a un charisme vocal *énorme*, et surtout, il fait de la vraie chanson, avec une musique triste ou entrainante en fonction, mais surtout avec des textes témoignant d'un esprit fin, cynique parfois, réaliste souvent, et brillant à chaque fois. De plus, tous les extrait de lui sur scène que j'ai vu sont absolument géniaux, il met le public à contribution, c'est un spectacle vivant qui se renouvelle tout le temps, et je suis très impatient de le voir dans quelques semaines... Je vous recommande donc Bénabar chaudement ^^

La citation du jour : "Au Thermapolis il faudra être en maillot, non ?"
La chanson du jour : Bon anniversaire, Bénabar, "Il était un foie... Deux reins... Trois fois rien... Qui prenait sa tête dans ses mains, Minuscule Terrien... Ou pas grand chose..."

Même si j'ai raté Bénabar à Esch, la vie est belle !

***Article(s) en date du 17.10.04***

Partir...

Avez vous déjà fait ce rêve ? Avez vous déjà eu cette pulsion, subite et pernicieuse, de vous lever juste un peu différemment, de tout plaquer, votre vie, votre famille, vos relations, et partir ?

Partir, mais partir vraiment, pas sortir faire du shopping, ni partir en vacances, mais Partir avec un grand P, l'aller simple pour n'importe ou, mais ailleurs ? Tout plaquer, et plaquer par là même votre ancien "moi"... Devenir quelqu'un d'autre, ou redevenir celui que vous êtes vraiment, mais que l'habitude, ou votre défense naturelle, vous ont amené à cacher sous des multitudes de masques et d'armures ? Sortir de votre peau quotidienne comme on sort d'un costume élimé, comme on retire des frusques sales en rentrant de boite de nuit ? Partir, avec ce petit frisson d'inconnu, ce petit je-ne-sais-quoi, juste ce qu'il faut d'incertitude pour électriser l'adrénaline en vous et vous sentir vivre comme jamais ?

J'ai encore fait ce rêve... J'y pense en ce moment, et je ne sais pourquoi... Je ne sais si c'est par lâcheté (fuir les problèmes de fric de ma boite qui a coulé --je les trouve ou les 10 000 Euros ? Si vous gagnez au loto faites moi signe--, fuir les amis parmi qui je me sens un peu trop bien, un peu trop confortable --bah je sais pas ce qu'on va faire, on verra bien sur place--, fuir celles que je fuis pour ne pas trop m'attacher --ou celles qui me fuient ou m'ignorent, voilà que je fuis Fabert--) ou si j'ai vraiment envie d'un Ailleurs. Je pense à Mayotte et à Magalie qui est partie, elle, qui a changé sa vie, changé son quotidien. J'imagine les plages et l'eau claire, cela fait si longtemps, trop longtemps, que je n'ai pas plongé dans un océan pour dire à l'eau combien je l'aime. Je pense aussi à London, à Brighton, ou la grisaille remplace souvent le soleil, mais dont l'âme presque tangible fait vibrer la mienne... Partir et changer de vie et de langue, me noyer dans les pounds et les bus rouges, hurler "JE T'AIME" à l'Angleterre en français avec un accent anglais, the Thames n'est pas l'Océan Indien, mais Déesse, ce n'est plus la Moselle...

Et pourtant j'aime ma vie, j'aime ma ville verte mais... parfois, en secret, j'ai envie de partir. Au soleil ou sous la pluie londonienne... Et dans des moments comme ceux ci, ces moments ou je peux me dire sans rougir que je n'ai plus rien à perdre, car pour une fois c'est vrai, dans ces moments là je me dis, pourquoi pas ailleurs ? J'entends déjà vos regards cyniques (oui, j'entends des regards, je suis très doué), vous pensez que non seulement j'ai un emploi du temps qui ressemble plus à un stage du BAFA qu'à des cours, mais en plus a peine rentré, je reve de vacances. Mais justement non, je ne rêve pas de vancances. Je rêve de partir, tirer un trait, tourner la page...

... Et je sais que je n'en ferai rien. Trop conservateur, trop lâche, trop fier, take your pick. Parce que quand on fuit ses problèmes, ils finissent toujours par vous retrouver. Parce que je me suis lancé dans ce nouvel objectif, passer mon CAPES, et que je n'aime pas faire marche arrière. Alors je reste ici. Et je me lève le matin, je remets mon vieux déguisement de "moi" usé aux manches, je me dirige d'un pas las vers la voiture qui me mènera vers mes cours, pendant que le chat me nargue, se tends et se prélasse sur mon oreiller en ronronnant.

Mais parfois, la nuit, au lieu de rêver de fées et de mes petites princesses, je rêve de soleil ou de pea soup, et je m'envole...

La citation du jour : "Mais l'important, c'est qu'il soit heureux non ? C'est pas ça qui compte, vraiment ?"
La chanson du jour : London Rain, Heather Nova, "I'll close my eyes and sleep, sleep To the sound of London Rain"

Même si j'ai envie de partir et de rester, la vie est belle !

***Article(s) en date du 13.10.04***

Plongeon dans un autre monde

Ca y est, après un faux départ, je suis bel et bien rentré en Licence... Je m'attendais à être enthousiasmé... Et en fait... Non.

Non, c'est encore mieux que ça ! Je suis dans un environnement de travail sympa, et jusqu'à présent tous les profs ont l'air motivés par leur boulot, et semblent avoir vraiment envie d'aider ceux qui le souhaitent à réussir. Nous sommes finalement 62, dont une dizaine de mecs, et la division en groupes aidant, quelques affinités entre personnes commencent déjà à poindre.

--NB : très égocentriquement, comme à mon habitude, je parle surtout de MES affinités avec les étudiant(e)s qui m'entourent puisque la plupart se connaissent déjà des deux années précédentes et n'ont pas besoin de s'intégrer.... Et pour les mauvaises langues, je parle d'affinités scolaires, amicales et studieuses, pas forcément d'affinités sous la couette. Quoique j'avoue que mademoiselle... mais je m'égare ! --

En tout cas je suis assez bien reçu dans son ensemble, et je m'entends déjà "mieux que bien" avec quelques personnes. Coté professeurs, ca va plutôt aussi, à part une qui semble être accro à la cocaïne... Elle, si elle ne se drogue pas, c'est qu'elle a des actions chez Velours Noir ou Maison du Café, sinon c'est pas possible. Ce qui m'agace un peu chez elle c'est que quand elle ne connait pas une tournure grammaticale, c'est forcément faux, vu qu'elle a la science infuse. Petit clash donc ce matin sur l'une de mes tournures littéraires favorites que je retrouve chez mes auteurs chouchous et qu'elle a déclamé comme incorrect... Grou.

Par contre, je vois poindre à l'horizon les premières difficultés. En cours de langue orale, nous allons étudier les accents (j'aime ! :D )... Mais le prof considère comme acquis --et c'est normal-- tout le programme de phonétique de la première et de la seconde année de DEUG.... Ah oui, mais moi, la dernière fois que j'ai fait de la phonétique c'était en lycée, donc y'a quasiment dix ans... Quand il a distribué ses polycopiés avec des insertions de phonèmes, j'avais l'impression de me retrouver face à des kanji japonais. Et encore, les kanji japonais, je pense que je les aurais plus facilement reconnus car mes cours de japonais sont plus récents que mes cours de phonétique. Moralité, en sortant de cours je me suis rué à la FNAC acheter un bouquin de théorie et d'exercices phonétiques pour plancher ça *VITE* et rattrapper mon retard. Ca commence, mais motivé, motivé je suis, motivé je reste, et je planche avec le sourire ^^

La citation du jour : "Je vais te harceler..."
La chanson du jour : Sympathy for the Devil, the Rolling Stones, "Please allow me to introduce myself : I’m a man of wealth and taste"

Même si je nage en phonétique, la vie est belle !

Un morceau d'emmental s'il vous plait

Ahh.... la fac. L'avantage de l'avoir quitté, c'est qu'on la regrette, alors quand on la retrouve, on se concentre sacrément plus sur les petites choses qu'on avait regretté avec le recul... Par exemple : mon emploi du temps -->




Oui, je sais, vous allez trouver ça inadmissible qu'ils osent me faire commencer à 9h trois fois dans la semaine, et qu'ils osent me faire finir à 15h une fois dans la semaine, mais non ! Public, sois clément avec l'administration de la faculté, j'ai signé pour en baver, je me ferai violence pour tenir ce rythme draconien...

Bon, arrêtez de lancer vos injures et vos crachats sur votre pauvre écran, il ne vous a rien fait et de toutes façons moi, protégé derrière le mien, d'écran, je reçois rien :D

Mais si vous trouvez odieux le nombre indécemment bas de mes heures, il faut recentrer dans le contexte "faculté", donc il y a les cours implicites... Voici donc mon emploi du temps corrigé -->




Vous voyez, j'ai plein de trucs en fait .... :D

Plus sérieusement, c'est vrai que j'aurais à bosser pas mal pour avoir ma Licence et mon CAPES, donc le *vrai* bénéfice de cet emploi du temps de fonctionnaire-wannabe c'est que pour bosser, je pourrai m'y atteler les après-midi, et pas me bouffer la santé à travailler jusqu'à 2h du mat' chaque soir. Une bonne nouvelle, donc...

La citation du jour : "Non, il est sympa, mais c'est un véritable chien au niveau de la notation"
La chanson du jour : Free as a bird, the Beatles, "Free as a bird, It’s the next best thing to be free as a bird."

Même si vous êtes tous jaloux, et que la jalousie, c'est mal, la vie est belle !

***Article(s) en date du 11.10.04***

Faux départ

Ce matin, levé en grandes pompes. J'opte finalement pour une tenue décontract, sobre mais pas trop, avec une touche de fantaisie. Chemise noire en coton, jean argenté, mes lunettes Lennon, cheveux lachés et mouillés style je-sors-de-la-douche pour faire sex.

C'est toujours quand tu te dis "chouette, pour une fois je suis pas en retard" que quelqu'un te regarde d'une mine enfarinée pour te demander de faire un truc. Ca rate pas, je suis de corvée de boulangerie. Un allez retour, juste ce qu'il faut pour mettre la pression sur l'horaire...

Un premier jour : j'aime -_-;

Bref, ma petite Mégane grille sans remords toutes les limites de vitesses imposées par le code de la route, puis par la décence (seule exception : je ne dépasse jamais le 50 en agglo. Pas écraser les gosses, tout ça... Je ramollis.), et j'arrive à peu près à l'heure à Metz, en tout cas suffisemment tard pour ne pas tenter de trouver une place sur le parking de la fac, je me gare directement à 10 minutes à pied mais je suis sur d'être garé. Il est 11h moins 8, je sais donc que j'aurai 2 minutes de retard.

En effet, il est 11h02 quand j'arrive en vue du batiment B à la recherche des listes des groupes. Bien évidemment, nous sommes dans une administration probablement gauchiste, donc tout doit être illogique. Je ne perds même pas de temps à essayer de voir si les listes seront sur les 2 tableaux d'affichages prévus à cet effet : je sais très bien que ce sera le DERNIER endroit de la fac où les groupes seront affichés. Plus intelligemment, je suis la meute, le troupeau d'étudiants qui se masse et s'amasse dans les couloirs. Je m'approche des zones à haute densité, et en effet je trouve affiché sur une porte de salle la fameuse liste.

Groupe 1C. Donc pas cours aujourd'hui. Faux départ, on recommence demain :)

Une journée de vacances de plus, donc, je vous tiens au courant, hé hé hé.... Ah, et accessoirement, après vérification des groupes (car en plus des groupes 1/2 il y a les groupes A/B/C/D, y'a combo) je n'ai pas 17, mais bien DOUZE heures de cours par semaine. Je me tais avant d'être lapidé, bande de jaloux :)

La citation du jour : "Bah t'es déjà rentré ?"
La chanson du jour : Le coureur, Jean-Jacques Goldman, "Je courais sur la plage abritée des alizés... Une course avec les vagues, juste un vieux compte à régler"

Même si je me suis levé tôt pour rien ce matin, la vie est belle !

***Article(s) en date du 10.10.04***

Demain c'est le grand jour...

Bon, comme dirait l'autre, c'est l'heure du grand plongeon... J-1, ou plutôt H-14 même... Demain à 11h, ce sera l'heure de mon premier cours en Licence d'anglais.

Enfin, *peut être*... En effet seul l'un des deux groupes a cours le lundi, et je ne sais pas encore dans quel groupe je suis donc si cela se trouve, mon premier cours sera mardi matin et j'irai à Metz demain pour rien. Mais bon, pour le principe, et dans le doute, la préparation psychologique est complète, demain je serai bel un bien un étudiant.

J'hésite encore entre le mode sobre (blaser, chemise repassée, pantalon) histoire d'être discret, et le mode "moi" (jabot, canne et flot dans les cheveux) histoire de marquer tout de suite le coup et de ne pas les choquer en les habituant à autre chose.

C'est dans ce genre de situation d'hésitation vestimentaire à une veille de rentrée que l'on se remet à penser à l'uniforme. C'est vrai, on associe souvent uniforme et scrite sévérité dans les images mentales que l'on conjure en pensant à l'école de nos parents et des leurs. Et pourtant. Pourtant, on ne pourra pas m'empêcher de penser que quand tout le monde avait le même uniforme, les différences étaient bien gommées, sans forcément approter de nivellement vers le bas. Il suffit de regarder le mot... "uniforme". "Une seule forme". Tout le monde pareil. Balayées, les différences pécunières, et les jeunes regardés de haut par leurs camarades parce que leurs parents n'ont pas eut les moyens de leur offrir le dernier T-Shirt Christian Gaultier, le survet Reebike ou les basket Nook.

Balayés aussi les problèmes de signes "ostentatoires", et personne n'est lésé en étant interdit de porter le voile-de-soumission-pour-prouver-que-tu-sais-t-ecraser-comme-une-merde (oulah, c'était ostensible comme opinion ça... Mais que voulez vous... Quand on manipule la crédulité des gens en leur faisant croire qu'une manière de les soumettre et de leur apprendre à s'écraser est une preuve de foi... Ca me débecte). On ne porte pas non plus les signe du fan club de Jesus. Tout le monde a la même veste.

Certes, vu comme ça, l'uniforme n'a plus l'air si mauvais et peut même sembler un bien. D'un autre côté, c'est vrai que le côté "tous des clones" peut aussi être étouffant... et je ne me connais que trop, je sais très bien que dans un tel milieu j'aurais trouvé un moyen de me différencier et de briser le moule. Je me rappelle de mes cours de Physique de première et de terminale. Nous étions tous obligés de porter une blouse blanche en cours. Ma blouse a été blanche pendant *un* cours. Je l'ai recouverte de dessins. Mes profs ont gueulé. J'ai haussé les épaules. Et j'ai gardé ma blouse. Finalement, ce serait peut être ça la solution : un uniforme customisable ! Tout le monde aurait la même base, mais les élèves seraient invités à ajouter des modifications cosmétiques avec des dessins ou des transferts. Et cela nous ferait de belles écoles tout en couleurs.

Il y a du bon et du moins bon, mais si je devais faire un choix, je pense que je pencherai dans le camp des pro-uniformes... Ca vaudrait peut être le coup de tester à grande échelle. Ou même dans certaines villes test. Et tant qu'à faire, pour le design des uniformes féminins, s'ils pouvaient s'inspirer des uniformes des étudiantes anglaises.... Ah, la jupe et les soquettes... Mmmhhh... Mais je m'égare ;)

La citation du jour : "Tu as préparé ton quatre-heures pour l'école demain ? Ha ha ha"
La chanson du jour : Secret World, Peter Gabriel, "With no guilt and no shame, no sorrow or blame Whatever it is, we are all the same"

Même si ça fait longtemps que je n'ai pas pris la main d'une jolie étudiante anglaise, la vie est belle !

***Article(s) en date du 8.10.04***

Journal d'un étudiant parmi tant d'autres

Tout d'abord, désolé d'avoir mis du temps à ré-écrire un article. J'aimerais pouvoir vous dire que j'étais débordé de boulot, afin d'attiser votre compassion en vue d'atténuer ce qui va suivre, mais non, c'est tout simplement ma connection Wanadoo qui s'est coupée à la maison et qui vient seulement d'être rétablie (merci en passant à Christophe de m'avoir accueilli chez lui pour que je puisse gérer mes mails et sauver un peu le monde en attendant ^^).

Mercredi dernier, j'ai effectué ma prérentrée en faculté. Pour vous recentrer (lecteurs qui n'êtes plus en fac et qui avez oublié, lectrices qui n'êtes pas encore en fac et donc qui connaissent pas) la prérentrée est un genre de réunion potache, l'une des rares fois dans l'année ou TOUS les étudiants ou presque sont dans l'amphi, et ou votre chef de département vous explique le programme, les petits plus qu'on peut demander, et surtout vous donne votre emploi du temps.

Première surprise, nous fûmes 58, ce qui est énorme, étant donné que usuellement, en Licence, si y'a 40 pelés inscrits, c'est déjà beaucoup. Sans trop de surprise par contre, a peine une petite dizaine de mecs parmi tout ce beau monde. Parmis tout ces gens (dont une majorité se connaissent puisqu'ayant passé la seconde et la première année ensemble), j'ai commencé à me retrouver immiscé dans certains groupes, avant, pendant, et après cette réunion, et il semble y avoir une haute dose de personnes agréables, cultivées et sympathiques, ce qui change encore de la norme.

J'ai reçu mon programme et la liste des livres à acheter pour étudier cette année. Ca tombe bien, pas mal d'auteurs que j'aime. Je suis quand même attéré de voir que ni en 1ere année, ni en 2eme, ni chez nous (en licence) ni en maitrise ne se trouve au programme une piece d'Oscar. C'est honteux. Mais passons. La bonne nouvelle c'est que même parmis les auteurs que j'aime au programme, tous les livres de cette année sont des livres que je n'ai pas lu, donc de belles découvertes au programme, je suis enthousiaste.

Alors pourquoi ce paysage de Tahiti comme illustration ? J'y viens, cher lecteur, belle lectrice. En effet notre emploi du temps nous a été distribué et force est de constater que c'est encore pire que dans mes souvenirs : ce n'est pas un emploi du temps, c'est un gros trou de vacances avec quelques cours autour. Seulement 17h de cours par semaine. Le cours le plus tôt commence à 9h. Le plus tard termine à 16h, et encore, seulement une fois dans la semaine ! Je ne travaille pas le lundi après-midi, pas le mercredi après-midi, pas le vendredi du tout, pas le samedi du tout. C'est assez sympa ^^... Bon, maintenant que vous voulez tous m'égorger, je vous rassure quand même : le CAPES étant un concours difficile, et n'étant pas passé par la case "DEUG d'anglais" pour entrer en Licence, cela veut dire que la plupart des trous de ce gruyère d'emploi du temps vont être remplis avec des heures de boulot. Mais quand même, cela fait du bien de pouvoir les remplir comme tel plutôt que d'avoir à bosser jusqu'à minuit tous les soirs...

Bref, je suis super motivé pour cette nouvelle année, et en plus JE SUIS LOIN D'ETRE LE PLUS VIEUX DE MA PROMO !!! Eh oui, je vous l'avais dit : je suis un d'jeun's ;)

La citation du jour : "Putain, sale rat"
La chanson du jour : Une île, Jacques Brel, "Voici venu le temps de vivre, voici venu le temps d'aimer"

Même si je sais que malgré cet emploi du temps, l'année ne sera pas qu'une partie de plaisir, la vie est belle !

***Article(s) en date du 4.10.04***

J'aime

J'aime...

J'aime les gens qui n'assument pas les sentiments qu'ils ressentent
J'aime les gens qui n'assument pas les sentiments que les autres ressentent pour eux
J'aime les gens qui préfèrent ne pas parler pour ne pas avoir à crever un abscès
J'aime les gens qui roulent comme des pieds sur l'autoroute
J'aime les gens qui oublient leur portable quand on doit se contacter pour se voir
J'aime les gens qui se souviennent plus de vous et qui vous regardent comme un extra terrestre
J'aime les gens qui sont dans une entreprise tellement grosse qu'ils se croient tout permis
J'aime les gens qui sont "en ligne" et qui répondent pas sur MSN
J'aime les gens qui disparaissent du groupe de personnes dans lequel ils sont sans dire au revoir ni prévenir
J'aime les gens qui croient avoir raison et qui fondent leurs croyance sur le témoignage aveugle d'autrui
J'aime les gens que je veux voir et que je ne vois pas

J'aime l'ironie.

Les seules phrases vraies de ce qui précède sont celles qui bornent le gros paragraphe. Non, j'aime pas ce qu'il y a entre ces deux phrases, mais y'a pas grand chose que je puisse y faire.

Mais bon, finissons sur une note gaie : la page "Egocentrique Histrionique" est en ligne, faites "actualiser" si vous ne la voyez pas, c'est que la temporaire est encore dans votre cache.

La citation du jour : "Ca me fait plaisir de te voir !"
La chanson du jour : Via Felicità, Daran et les Chaises, "Deux fois trop con [...] C'est chagrin pour soi"

Même si j'aurais bien voulu un calin, la vie est belle !

Je veux dormir

J'ai passé un bon dimanche.

Je crois...

M'en souviens plus bien en fait, j'ai fait trop de choses... Rentré à 2h30 du mat après une partie de jeu de rôle (Vampire : Requiem, un jeu de "dark horror", pour une fois, le scénar était léger, on a ri toute la nuit -_-; ... :p), levé 7h30 pour une partie de 4h non stop sur City of Heroes (bah oui, faut sauver le monde, le monde n'attends pas, et le monde des fois il vous fait lever tôt)

Anniversaire jummelé de ma grand mère, de ma mère et de ma soeur (les filles de la famille ont fait ça bien, de génération en génération elles sont dans le même créneau de dates... Pratique pour s'en souvenir pour moi qui ait une mémoire de poisson rouge)... Le menu c'était... CHOUCROUTE. Je déteste ça, mais comme j'en parle tout le temps (c'est un plat et un mot qui me font rire) je suppose que c'est un juste retour karmique. Enfin, si je ne mange pas le chou, je mange tout ce qu'il y a autour, et d'ailleurs j'ai même un peu trop mangé. Je retarde l'échéance de mon dodo même si je suis crevé, je sais que je vais cauchemarder, je vais voir des saucisses qui dansent et des jambonneaux faire des rituels impies.

Crevé donc, et une belle victoire pour ma procrastination. Je m'étais promis de mettre en ligne ce soir la page "Egocentrique Histrionique", mais finalement j'ai préféré passer mon lvl 35 à City of Heroes. Oui je suis un paresseux. Prrrrllllllltttttttt ! (vazy blondinette, entraine toi, tu y es presque !)

Donc promis, ca sera bientôt en ligne. Et là je vais me coucher. J'ai peur de l'attaque de choucroute onirique. J'ai envie d'un calin !

La citation du jour (EXCEPTION : d'habitude je ne précise jamais l'auteur de la citation du jour, mais là c'est si drôle que je m'y sens forcé, la citation est donc, verbatim, tirée d'une conversation avec Mathilde ^^ --hé hé, je t'avais dit que je le publierai :D) : "j'aime bien aussi le passage au lubrifiant"
La chanson du jour : Take the long way home, Supertramp, "Lonely days turn to lonely nights"

Même si j'ai plein de trucs à faire demain et que j'en suis déjà fatigué rien qu'à y penser, la vie est belle !

***Article(s) en date du 2.10.04***

L'Académie des neufs

Eh bien non, vous êtes tombés dans le panneau, cet article ne parle pas de l'ancien jeu télévisé avec les petites cases qui s'allument comme un morpion, mais bien de l'académie française. Vous savez, ce fan-club pour vieux qui se rassurent en se disant qu'ils sont immortels, qui se font soit des compliments, soit des coups de pute, et qui portent des fringues-oh-non-pardon-un-uniforme dont la valeur d'achat est si élevée que j'aurais pu sauver ma boite avec.

Bref, l'Académie Française, ça a toujours été un grand dilemme pour moi : je sais pas si je dois perpétuellement m'en moquer (faut dire qu'ils le méritent), ou si je dois les envier et tenter d'entrer dans le fan-club privé pour mes vieux jours (et finir officiellement immortel, alors que je le suis déjà officieusement, mais c'est une autre histoire). Bref, l'Académie Française et moi, une belle histoire d'amour vache.

Et là au hazard du surf sur divers blogs, je tombe sur une critique du dernier bouquin d'un académicien : "Lettre à Dieu le fils", de Jean-Denis Bredin. Ca m'a presque donné envie d'acheter le bouquin, mais j'ai décidé d'être raisonnable et de me concentrer sur tous les livres que j'ai déjà et qui sont en retard de lecture. Mais ce que j'ai trouvé très bien et surtout très vrai, c'est un passage de l'extrait que cite l'auteur du blog, et que je vais me permettre de vous retranscrire ici (vous avez donc ci-dessous un extrait d'un extrait ^_^). Les lecteurs de mon ancien blog y retrouveront certainement, mais avec d'autres mots que les miens, des idées que j'ai déjà rabaché plus d'une fois :

"[...]L'expression exaltante de l'amour de l'autre confondu avec l'amour de soi? Voyez tous les sentiments qui s'avancent derrière cet amour défiguré: Je t'aime donc tu es à moi. Je t'aime donc tu ne dois aimer personne d'autre. Je t'aime donc ton corps, et ton coeur, et ta vie, et tes jours et tes nuits, et ton passé et ton avenir sont à moi. [...] Aime-toi toi-même, voilà la seule leçon que nous ayons vraiment retenue"

Voilà, ca faisait longtemps que j'avais plus poussé de coup de gueule sur "les gens savent plus ce que ça veut dire 'aimer' ", alors pour une fois que c'est quelqu'un d'autre qui le fais pour moi, j'allais pas me priver de partager ces mots vrais avec vous ^^

La citation du jour : "Est-ce que la homepage de Mister Paul n'est accessible qu'à quelques initiés, privilegiés, VIP, sur invit' ?"
La chanson du jour : Oh My Love, John Lennon, "Everything is clear in our world, I feel the life, Oh I feel love"

Même si Adrian Paul a coupé ses cheveux, la vie est belle !

***Article(s) en date du 1.10.04***

Un bon rire, ça vaut un bifteak

Bon, encore un post genre totalement inutile, donc absolument indispensable. Je viens de tomber par hazard sur un site absolument débile, d'ailleurs même l'url annonce la couleur :

http://www.debilitron.com

Alors le principe, vous écrivez une URL de site dans la petite case, vous cliquez, et zou, le débilitron débilise votre site. Je viens de passer mon vieux blog à la cible, et je me suis limite auréolé le pantalon de jaune tellement j'étais hilare. Juste pour le plaisir, voici ce que le débilitron a fait de ma belle description :

"Description du Goupillon :Que dire de moi sinon que je suis un jeune homme (ou, si vous affligez trop, déjà un abdomen con) perdu à l'orée du Filet de bave siècle avec un restaurant pakistanais fiché dans le XIXème... J'aime la bête noire, la petite culotte, la saucisse esthétique du filtre à café féminin et tout simplement la banana split que je croque comme une bassine. Non, je ne suis pas un lémurien. Non, je ne m'habille pas *que* de chat dans la gorge, même si j'en porte souvent. Et non, je ne suis pas un "bradype", on m'affuble parfois de cet attaché-case mais je m'en délie et je le fuis, car il est fort mal à propos... Les gonocoques avec un bac à glaçons de frappe chirurgicale me classeront plutôt comme un velociraptor (le pêchant littéraire et culturel, pas le dévergonder aux romanichels). Ceux qui veulent me faire rire un peu peuvent m'affubler du ragondin original et taquin "d'ongle de pied " .... Mais je suis ce que je suis et somme toute, je n'ai pas besoin d'étiquette. .. un petit peu trop rêveur, un petit peu poète, perdu dans un siècle qui n'est pas le barbecue... "

Bon d'accord, c'est idiot, ça sert à rien, c'est gamin, mais je vous emm... moi ça m'a fait mourir de rire ^^

La citation du jour : "La prison ? C'est fait pour moi, je suis gendarme."
La chanson du jour : Je ne veux pas travailler, Pink Martini, "Je ne veux pas travailler, Je ne veux pas déjeuner, Je veux seulement oublier"

Même si je perds mon temps devant des sites absolument débiles, la vie est belle !