***Article(s) en date du 29.11.04***

Conversation surréaliste


Quand j'étais petit, je vivais chez ma grand mère le jour, et chez mes parents la nuit. Et en face, juste en face de chez ma grand mère, il y avait un grand parc, avec des balançoires, des toboggans... et des arbres à marrons. J'ai jamais aimé les marrons chauds, mais ma grand mère me disait toujours de pas les manger, ceux du parc, que c'était du poison. Une vague histoire de différence entre les marrons et les chataignes, mais vu que j'ai jamais trouvé ça bon, je me suis jamais intéressé à la question... Jusqu'à ce soir.

Conversation surréaliste, petit clip à la con sur une chaine quelconque de télé sur un type qui cultive des chataignes. "Eux", c'est mes parents. "Moi", c'est bien évidemment votre baron préféré :

Moi _ "Ah, donc, il y a bien une différence entre les marrons et les chataignes"
Eux _ "Bin oui, dans un, y'a un fruit, et dans l'autre, plusieurs"
Moi _ "Et y'en a un qui se mange, et l'autre pas, c'est ça ? " <--fièr
Eux _ "Oui c'est ça"
Moi _ "Et donc dans le parc en face, chez ma grand-mère.... C'est des chataignes !"
Eux _ "Oui... Enfin, Non ! C'est des marrons ! Sinon on les mangerais !"
Moi, dubitatif _ "Ah, parce que c'est les chataignes qu'on mange ?"
Eux _ "Oui, ce sont les chataignes. C'est pour ça que celles du parc c'est des marrons"
Moi _ "Mais... Les marrons chauds alors ? Pourquoi on les mange, chauds, les marrons ?"
Eux _ "Parce que c'est des chataignes."

Vive la France.

La citation du jour : "Tu as trouvé des documents pour la civi ?"
La chanson du jour : Bullet with butterfly wings, the Smashing Pumpkins, "The World is a Vampire sent to drain"

Même si "chaudes chaudes les chataignes chaudes" serait plus correct en plus d'être un bon exercice de diction, la vie est belle !

***Article(s) en date du 28.11.04***

Les week ends se suivent et se ressemblent

Je suis un peu perdu dans un cercle vicieux. Je ne me souvenais plus de l'effet horrible de train train qui se dégageait des cours qui se suivent invariablement dans le même ordre. Heureusement que ces cours me passionnent, sinon ce serait très difficile de suivre le rythme.

Mais du coup, en semaine je bosse, beaucoup (oui bon je sais, là y'a la moitié d'entre vous qui me connaissent bien et qui sont morts de rire, mais promis c'est vrai !) et le week end je suis crevé. Et outre les hebdomadaires parties de jeu de rôle, j'ai envie de sortir et de bouger, et je me sens invariablement épuisé. Pas de quoi faire le moteur organisateur d'un truc. Encore trop tôt pour être wagon d'un truc organisé. Bref : je glande.

Et si je n'étais pas absolument crevé, je serais certainement frustré à mort de pas pouvoir sortir. Mais frustré à mort hein. Mais là, j'ai juste envie de dormir. Et d'un calin aussi. Mais on a pas toujours ce qu'on veut, hein...

La citation du jour : "Je vais aller prendre un bain" (entendue deux fois today)
La chanson du jour : Lettre à France, Michel Polnareff "Tu n'es pas toujours la plus belle et je te reste infidèle, mais qui peut dire l'avenir de nos souvenirs ? Oui, j'ai le mal de toi parfois, même si je ne le dis pas"

Même si j'ai envie de bouger, la vie est belle !

Les fabuleux voyages de Sylvaramil au pays des Youyous (partie 2)

(Pour ceux qui ont raté la première partie, rendez-vous ici)

Nous sommes depuis quelques jours à Middenheim. Middenheim, fleuron de l'Empire... Son paysage inoubliable... Son académie de Magie... Ses rues pittoresques...

ET SA PUTAIN DE TAXE D'ENTREE !!!

Qu'est-ce que c'est que cette mascarade ? Mes "valeureux compagnons" passent pour un quignon de pain et un sourire, et moi je dois coucher rubis sur l'ongle la moitié de ma fortune. Heureusement que j'ai des réserves et que je ne suis pas vénal. Mais je me vengerai. Oh, je me vengerai. J'ai même déjà commencé à me venger, en fait. Hier j'ai été à l'académie de magie et j'y ai semé les graines de la révolte. Sous mes conseils, la plupart des mages vont se rebeller et refuser dès a présent de défendre la ville. D'autres vont partir. Cela fera surement céder ce jeune nobliau qui se croit tout permis. Je sens d'ailleurs sa corruption à plein nez. Je suppose que nous allons mettre un terme à son petit règne. Je me rembourserai personnellement ma taxe dans ses coffres.

Bref, je pense à tout ça et j'écris tant bien que mal ces quelques lignes parce que dans cette auberge il est impossible de dormir. Le lit est très confortable, mais je suis le seul dans une chambre individuelle, chambres individuelles qui sont à l'étage en dessous des chambres doubles. Et ce stupide aubergiste n'a rien trouvé de plus intelligent que de me placer, malgré toutes les autres chambres vides, juste en dessous de la chambre de Gemma. Où Wulf l'a rejoint. Wulf dont l'engin doit être proportionnel au biceps, vu les cris incessants de la dite Gemma. Celle qui, vous vous en souvenez, a une voix de nageuse Est-Empiroise. Et une voix de nageuse Est-Empiroise qui crie "oh oui Wulf encore continue plus fort" sans interruption juste au dessus de votre lit, outre le côté cocasse du timbre vocal qui pourrait faire penser à un couple gay, c'est peu pratique pour se reposer. Enfin, bientôt j'aurai transcendé cette enveloppe mortelle et je n'aurai plus besoin du repos qui m'élude en ce moment... Tiens, ça se calme enfin, je vais aller me coucher.

******

Décidément, Rhya avait décider de mettre une épreuve sur ma route. A peine quelques minutes après avoir sombré dans un profond sommeil, je suis réveillé par des cris et des bruits de combats. Heureusement je dors toujours dans une robe de rechange. Je m'élance hors de ma chambre et je tombe nez à nez avec deux hommes rats. Sans leur laisser le temps de réagir, je domine leur esprit faible de la toute puissance de ma magie et les plonge dans l'effroi le plus sombre. Ils s'enfuient... comme des rats. J'ouvre la porte de la salle commune. Elle est envahie par les serviteurs du Chaos et du Mal. D'un geste, et d'un mot, j'abat huit d'entre eux sous la flamme purificatrice de Rhya. En petite forme, mais je venais de me lever. Reste leur chef, visiblement plus résistant. Il comprends vite quel est le véritable danger pour lui dans cette auberge et me saute dessus.

Je tente d'abord de dominer son cerveau et de le plier à ma volonté. Il eut fallu qu'il ait un véritable cerveau pour que ça marche... Ah, ces esprits faibles... Il me blesse un peu, alors je décide de l'écorcher de flammes, puis d'utiliser les sombres forces nécrotiques pour absorber sa vigueur et sa force. Ca au moins, ça marche. Et pas de témoins parmi mes camarades. Il était à ma merci quand cet imbécile de Gunther sort soudain d'une chambre --j'aperçois une vieille dame d'au moins 60 ans nue dans le lit de la chambre, par décence je ne soulèverai pas le sujet avec lui ultérieurement-- et me déconcentre. Le chef des hommes rats en profite, sachant que face à moi sa fin est proche, pour tenter de m'attirer avec lui dans sa chute. Il sort une potion explosive qu'il brise à ses pieds. Il est atomisé sur le coup, mais je suis dans un sale état.

Je vois entre mes yeux blessés un Wulf complètement nu (j'avais raison quand à mes suppositions d'hier soir) me porter à l'étage chez Gemma --apparemment il y a eu aussi du combat à l'étage-- qui me soigne pendant que les autres vont suivre la piste de ces monstres... L'un d'eux portait un ours en peluche dissimulant un apel à l'aide d'une enfant.

Ils ont suivi leur piste jusque dans les égouts. Le lendemain après midi, nous y montons une expédition (je ne suis pas encore entièrement remis, mais sans moi ces gredins n'ont aucune chance... Et je ne me sens pas la cruauté d'imposer à mes compagnons de route la torture de babillages incessants sur la foire de Middenheim : il n'y a que quand je suis dans les parages que Fraya la ferme un minimum, je dois la mettre mal à l'aise depuis qu'elle se prends pour la réincarnation d'Ulric. ) et nous trouvons leur camp vidé. Au loin, une vingtaine de zombies. Je pourrais, j'en suis convaincu, les rendre serviles. Mais mes camarades poseraient trop de questions, pas pour l'instant, ronge ton frein mon petit Syl.

Bref, une expédition inutile, et on n'a pas trouvé la gosse. C'est normal, c'est énorme, cette ville, ils croyaient quoi ? Le lendemain, journée détente apparemment, tout le monde participe aux activités du carnaval de Middenhein. Gunther tente le "jeu" du Minotaure (les règles ? Simple. Une arène, un minotaure, et un couillon à moitié à poil qui tente de l'assomer à coup d'armes émoussées... Ah, les ravages de la testostérone dans un esprit faible...) :



Beau score de neuf secondes pour Gunther avant qu'il ne soit expédié chez un soigneur. La scène réussit à m'arracher un sourire. Comme quoi... A tout seigneur, tout honneur, Gunther remplit très bien le rôle du couillon, il doit bien connaitre les règles.

Wulf décide de venger son camarade. Enfin officiellement. Officieusement, il va se faire passer pour Castor, son sosie qui faisait partie d'un culte chaotique, afin de démasquer d'éventuels collègues. Quand je vous disait qu'il était intelligent. Le présentateur l'annonce. Castor ! Le Poing Sanglant de Bogenhaffen !

Il entre dans l'arène. Le minotaure renacle. Wulf/Castor hèle la foule en liesse. Il regarde le minotaure droit dans les yeux. Jette son bouclier hors de sa portée. Plante son épée au loin dans le sol. Fait craquer ses articulations. Le public est exalté, hurle son nom. Le minotaure renacle. Il sait qu'il a trouvé son égal. Il hésite. Wulf, pas une seconde.

Il hurle.

Il se jette sur le minotaure.

...

Et se prends une raclée à coup de cornes. Bon, ça doit être un stratagème pour faire croire aux Kékés (les Kékés, pour ceux qui suivent pas, ce sont les Kultes des Engeances du Khaos dans l'Empire) qu'il est moins fort que ce qu'il n'est. Prendre des coups pour notre cause. Quelle noblesse d'âme. Pas comme le reste de cette bande de coui...

"SYL ! On va pas tarder !"
"J'arrive, mes valeureux compagnons, j'arrive !..."

**************************
La citation du jour : "Mais tu es nu, Wulf ?!?!"
La chanson du jour : Another one bites the dust, Queen, "Another one bites the dust ! There are plenty of ways you can hurt a man And bring him to the ground"

Même si Syl aurait pu se charger du minotaure avec un sort ou deux, la vie est belle !

***Article(s) en date du 23.11.04***

How To Dismantle An Atomic Bomb

Ca y est c'est sorti !

Le Vertige après 4 ans de silence

Alors pourquoi j'ai une putain de crise de cyclothimisme ce soir ?

La citation du jour : "Je t'ai filé le CD de Bénabar ?"
La chanson du jour : Miracle Drug, U2, "I’ve had enough of romantic love I’d give it up, yeah, I’d give it up For a miracle, a miracle drug, a miracle drug God I need your help tonight"

Même si j'ai raté une marche, la vie est belle !

***Article(s) en date du 19.11.04***

Bande de moutons


Ce post aurait pu être un post guilleret, et aussi enjoué que quand j'ai croisé Laurel au café des Arts. Mais finalement, ce sera un coup de gueule, alors histoire de ne pas être entièrement négatif, je vais quand même vous raconter la bonne nouvelle. A midi au café avec pas mal de monde, l'une des convives me confie en se gaussant un peu qu'elle vient de croiser Francis Lalanne, d'un ton un peu moqueur. Dégouté de l'avoir manqué et en bon Jungien, je me concentre sur ce fait pendant une petite heure, et quand je sors du café, ça ne manque pas, je croise aussi Francis (merci Karl) qui accepte gentiment de me dédicacer un bouquin même pas de lui, mais j'avais que ça sous la main. Je lui demande quand il passe dans le coin, et il me réponds "ce soir, au cotton club". Et ni une ni deux, je cours acheter ma place, parce que Lalanne en concert dans le coin, c'est rare.

Oui, je suis fan de Francis Lalanne. Ce qui m'amène au coup de gueule.

Coup de gueule contre tous les moutons et les petit cons qui critiquent et se foutent de la gueule de Lalanne "pour faire bien", pour faire comme à la télé ou des Guignols de L'Info et autres Cauet s'amusent à le ridiculiser. Mais 90% des gens qui crachent sur Lalanne NE CONNAISSENT PAS Lalanne. Au mieux, pour les plus "cultivés" d'entre eux, ils ont entendu une fois à la radio le refrain de "On se retrouvera" ou de "La maison du bonheur". Et forcément, une chanson qui contient le mot Anathème, ils comprennent pas. Mais c'est une minorité, la plupart critiquent juste pour le plaisir, pour faire comme tout le monde, parce que c'est presque "normal". Quand on connait Lalanne, on peut aimer ou pas ce qu'il fait. Après tout, nous avons tous des gouts différents. Mais je ne connais personne avec un iota de culture capable d'affirmer sérieusement, même s'il n'aime pas Lalanne après l'avoir découvert, que "ce qu'il fait c'est de la merde".

Oui, certaines de ses mélodies se ressemblent. Mais ses textes sont des élans de poésie, des cris du coeur d'une intensité rare et d'une richesse littéraire énorme. Lalanne, c'est presque mieux à lire qu'à écouter.

Mais du coup, vu que c'est de "la chanson d'intello" (oui, désolé pour les fans des musique décérébrées, il faut un QI minimum pour apprécier Lalanne), les gens tapent dessus sans connaitre, les media s'en donnent à coeur joie. Et du coup à cause de vous, petit cons (non, pas vous, lecteurs, enfin, pas tous, je m'adresse aux moutons médiatiques qui seraient arrivés sur ce site par hazard), je me retrouve à voir Francis dans une salle pourrie (le Cotton Club. Première fois que j'y vais, et ça me donne pas envie d'y retourner) avec a peine 300 pelés en train pour la plupart de bouffer comme des porcs à leur table pendant leur concert. Parce que la machine à expresso fait "pcchhhhhh" très fort pendant les chansons douces. Parce que j'ai payé 5 euros un milk shake minuscule et dégueulasse. Parce qu'une godiche déguisée en serveuse fait tomber une pile d'assiettes pendant un morceau. Parce que Lalanne, il remplit pas les Arènes, il comble pas le Galaxie... Je vous crache donc à la gueule, vous qui jouez les intellos à vous prétendre fans de Baudelaire sans chercher à comprendre la poésie, vous qui vous prétendez fans de musique et qui écoutez NRJ en boucle, je vous conchie, bande de pantins abrutis à la télévision et esclaves des media. Malgré l'ambiance pourrie et la salle de merde, le concert était tout de même fabuleux. Comme quoi l'Art, celui qui a le droit à sa majuscule, il peut s'épanouir même au sein de la fiante la plus fiéleuse. Merci Francis. Et pour tous ceux qui ont un minimum envie de se coucher moins con ce soir, faites des recherches sur Google pour trouver ses textes, branchez Kazaa et téléchargez une paire de MP3 (oui je sais, pas bien, mais supprimez les sous 24h et ça devient légal de le faire), et aimez, ou n'aimez pas Lalanne, mais FAITES VOUS VOTRE PROPRE OPINION, et arrêtez de faire le jeu des modes médiatiques...

La citation du jour : "Pourquoi la schtroumpfette a les oreilles toutes bleues ?"
La chanson du jour : Seléna, Francis Lalanne, "Et toi tu crois aux fées, aux licornes, aux dragons et aux poupées..."

Même si le Cotton Club c'est tout pourri, la vie est belle !

***Article(s) en date du 17.11.04***

Tu vas à ta place et vous prenez une feuille !

Ce matin, j'ai été au lycée.

En fait non, pas vraiment, mais pour un peu, l'on eut pu s'y croire. En effet quelle ne fut pas ma surprise devant le sourire faussement polisson et véritablement mesquin de ma prof de thème ce matin qui nous a asséné un "sortez une feuille, interro, vous avez une heure pour traduire cela". En Licence. La troisième année, quoi. De fac. Bienvenue dans la quatrième dimension.

Le fait que j'ai quand même été payé a faire le traducteur pour diverses boites, et à écrire des nouvelles en anglais, a forcément déteint sur ma méthode et mon rythme de travail pour ce genre d'exercice. Résultat, en 20 minutes j'avais fini et relu le devoir en question, et sous les yeux médusés de la prof (mon amie cocaïnomane) mais avec son acquiescement, j'ai pu finir l'heure plongé dans le Rouge et le Noir de Stendhal que je suis en train de relire et que j'avais fort heureusement dans la grosse poche de mon imperméable.

Mais devant un tel exercice, je n'ai pu m'empêcher de laisser dériver mon esprit à la recherche d'un éclair de compréhension sur les raisons d'une telle démarche de sa part. Soit, je considère que ce n'est pas une bonne prof. Mais c'est tout de même une prof de *FAC*, et si elle enseigne c'est qu'elle doit quand même avoir été formée à son environnement. Je me suis donc interrogé sur sa démarche éducative à travers le coup de l'interro écrite.

Je me suis d'abord dit que c'était pour juger de notre niveau à tous. Mais très vite cette hypothèse fut réfutée. En effet ses cours sont un échange oral constant entre elle et tous les élèves qu'elle interroge à tour de bras tel un merle picorant un cadavre. Donc notre niveau, elle le connait.

Je me suis ensuite dit que c'était pour nous montrer par l'exemple sa manière de corriger, et pour permettre à ceux qui le désirent de cibler leur niveau sur un passage continu. Mais là aussi, hypothèse réfutée : elle accepte librement des copies de traductions des élèves qu'elle corrige aimablement (elle est pas obligée mais elle le fait quand même, comme beaucoup de profs de ma promo et je les en remercie, ça par contre c'est une très bonne chose) donc ceux qui le désirent peuvent avoir ce genre de retour sans la nécessité de cette interro.

La dernière hypothèse, la plus plausible, que j'ai considéré, était de nous mettre en situation d'exam, un genre de "partiel blanc". C'eut été une bonne idée, sauf que la longueur du texte est pas la même, la préparation non plus, les conditions de travail non plus et EN PLUS le partiel c'est en février, pas avant.

Puis soudain, l'illumination.

Elle avait pas envie de préparer son cours hier. Quelle faignasse !

La citation du jour : "Traduisez ce texte en moins d'une heure"
La chanson du jour : Imagining you, Leah Andreone "When you're all alone do you imagine me ?"

Même si j'ai deux heures de cours de plus par semaine, la vie est belle !

***Article(s) en date du 15.11.04***

Journée de merde

Bon,

J'ai passé de plutôt bonnes vacances, et entre le rendez vous, le concert de Bénabar, et le retour de Sylvaramil au pays des youyous, j'avais plein de trucs à raconter.

Oui mais voilà, j'ai passé une journée de merde. Donc ce que j'écris a la même odeur, et je préfère laisser décanter plutôt que de vous infliger ça. Mention spéciale à Sabrina qui a la chance d'avoir été le seul souvenir agréable de la journée, merci pour la petite conversation à midi, ça m'évite de n'avoir eu QUE des déceptions et des claques dans la gueule en ce 15 Novembre.

Vu que je n'écris que de la merde today, je vous laisse plutôt avec une citation sublime d'un grand maître, môssieur Neil Gaiman :

"These books are all blank

Best kind. Y'can write anything in them. Any book in the world starts with blank pages. Write your dreams or poems, secrets or recipes. "

Illustration par un ami de Gaiman, Dave McKean

La citation du jour : "Ils ne savent pas ce qu'ils perdent"
La chanson du jour : Happiness is a Warm Gun, the Beatles (John Lennon) "I need a fix 'cause I'm going down..."

Même si y'a des jours sans, la vie est belle !

***Article(s) en date du 10.11.04***

Elle est douée (bis repetita)

J'ai la tête dans les étoiles...
Et le nez rivé sur la vie...

Oui je sais que j'ai peut être tort de m'emballer, que je sais très bien vers quel chemin glissant tout cela me mène, que je devrais en prendre de la graine... humbug. Je suis et je reste l'incurable optimiste. Des fois même moi, je ne sais pas pourquoi, dans ces moments étrange ou j'aimerais comprendre, comprendre ce qui m'entoure, *ME* comprendre... Puis invariablement, la vie me reviens, plein les yeux, et j'oublie mes questions existentialistes et toutes mes bonnes résolutions... Je crois que c'est ça la solution en fait... J'ai beau être un incurable égocentrique, je suis encore plus amoureux de la vie que je ne suis amoureux de moi...

Et la chute est si douce parfois... Idiot qui ne comprends pas pourquoi on dit "chute libre".

Quoi qu'il en soit, j'ai rendez vous demain avec la demoiselle. Je sais pas pourquoi elle a accepté. Mais j'ai pas envie de me poser de questions. La vie est trop courte pour que l'on se presse. Elle est trop longue pour qu'on perde du temps. Et la vie, mieux vaut la vivre que la réfléchir, parfois.

Et en attendant, j'ai la tête dans les étoiles... douce paleur, douce chaleur, Selene se cache pour me laisser profiter de la danse des étoiles, dans deux nuits elle sera nouvelle et reviendra lentement prendre sa place au coeur des cieux... Mais en attendant, elle me laisse nager parmi les étoiles... Les yeux vers l'horizon, et le coeur un peu trop gonflé...

Il y a toujours une lueur au sein de la nuit la plus noire... Parfois, il faut simplement fermer les yeux pour la voir.

C'est si bon d'être en vie...

La citation du jour : "Un flic ne dois jamais habiter dans la zone ou il bosse"
La chanson du jour : Angie, The Rolling Stones, "Let me whisper in your ear"

Même si plaisir et douleur sont jumelles, la vie est belle !

***Article(s) en date du 9.11.04***

Habillé pour l'hiver...

J'aurais bien aimé que Fabienne ait raison dans son commentaire précédent, mais je crains malheureusement qu'elle ne se soit trompé d'album et de chanson de Bénabar. La bonne nouvelle c'est que dans deux jours je serai à son concert, hu hu hu :)

Je sais pas, moi, en ce moment, je dois avoir un mauvais fluide. Ou je vais trop souvent sur le blog de Kobal2, et c'est contagieux, hi hi hi :)

Et finalement l'un dans l'autre je pense que je vais écourter ce post parce que ça commence à devenir difficile de trouver un rebondissment comique pour finir chaque paragraphe sur une note d'humour gras, ha ha ha :)

Je remercie quand même mon fournisseur de comics qui a eu la bonne idée et l'excellent timing de me livrer hier l'énorme commande d'anciens numéros que j'ai passée, hé hé hé :)

La citation du jour : "Alors t'es pas en cours ? Ah non t'es en vacances !"
La chanson du jour : Le coup du lapin, Bénabar, "Habillé pour l'hiver, T'as pris une belle veste !"

Même si c'est même pas une Gucci, la vie est belle !

***Article(s) en date du 6.11.04***

Un cri dans la nuit

Cher lecteur, jolies lectrices, j'aurais bien voulu blogger un peu plus tôt, mais c'est contraint et forcé que j'ai pris du retard. En effet, quand je suis rentré hier soir à 3h du matin après une partie de jeu de rôle endiablée avec Cyrille et les autres, ma maison ressemblait à ça :
En effet, grosse panne de courant chez moi, un fusible avait sauté, et loi de Murphy oblige, même si nous sommes en triphasé, les seuls endroit ou il restait du courant c'était le frigo et la cave... Outre le coté pas pratique de se diriger dans une chambre en bordel sans lumière à 3h du matin (heureusement j'ai toujours un briquet en poche et des bougies dans ma chambre), cette panne était également synonyme de pas de musique, pas de suite d'Orange Road sur le lecteur DVD, pas de chauffage, et pas d'ordinateur ni de connection Internet. C'est dans ce genre de situation qu'on se rends comte combien on est devenus dépendants de l'électricité courante, ne serait-ce que pour le chauffage...

Néanmoins cela n'a rien oté à mon euphorie d'hier... Et bien que la partie ait été absolument excellente (du Cyrille en grande forme), je ne parle absolument pas de notre séance de jeu de rôle, mais de ce qui a précédé... En effet hier après midi j'avais rendez vous avec la charmante demoiselle dont j'ai fait l'éloge dans l'article précédent pour lui donner le fameux bouquin (deux livres, en fait)... Rendez vous en fin d'après midi, elle était avec Sabrina et leur ancienne lectrice anglaise... qui se sont toutes deux éclipsées à mon arrivée hu hu hu :)... La belle et moi avons donc pris la route vers mon antre, mon repaire, mon territoire, l'éternel Comédie café. Nous avons abordé le sujet-thème de notre rendez vous (la géomancie, pour les curieux) pendant, oh, au moins dix minutes, puis nous avons longuement, très longuement et très agréablement conversé ; conversations sur tout et rien, sur des sujets profonds et des sujets futiles, elle m'hypnotisais de sa voix, je buvais ses regards... Presque deux heures passées ensemble à s'ouvrir un peu, elle à moi, moi à elle, un moment très agréable somme toute, qui a rechargé mes sourires pour un bon petit moment...

Je l'ai ensuite raccompagnée chez elle (en tout bien tout honneur, bande de sales jeunes à l'esprit mal placé) et nous nous sommes séparés. Je ne me souviens plus de ses mots exacts, et vous m'excuserez d'avoir à paraphraser, mais quand je lui ai demandé s'il pourrait être bienvenu que je l'appelle ces vacances pour que nous passions un peu de temps ensemble, sa réponse a ressemblé à "tu n'as qu'à m'appeler, tu verras si j'accepte" avec un sourire qui devait être estimé à une chaleur de 220°C tellement il m'a fait fondre.

Elle est douée. Très très douée. En tout cas si c'est un piège c'est très agréable d'y tomber.

La citation du jour : "Y'a plus de courant à l'étage"
La chanson du jour : Les mots d'amour, Bénabar, "Mon petit chat"

Même s'il faut que j'attende un peu avant de l'appeler, la vie est belle !

***Article(s) en date du 4.11.04***

Je suis un fourbe mais j'assume :)

J'ai son numéro, hi hi hi ^^

Bon d'accord je suis un vil fourbe et j'ai profité du pret d'un ouvrage de ma grande Bibliothèque (oui elle mérite une majuscule, ma bibliothèque ^_^) pour récupérer les 10 chiffres magiques, mais je suis quand même content, hu hu hu :)... Je ne connais pas encore beaucoup cette charmante jeune fille, mais je m'entends bien avec elle, et je ne peut nier qu'elle me plait, et que lui voler un peu de temps mets un peu de baume sur mon coeur hémophile (cf l'article d'il y a quelques jours...). Peut être une raison de remettre en question mon papillonnage de ces derniers mois ? Mais je m'emballe, c'est juste que, bin, je suis content d'avoir son numéro quoi :)

Du coup vous avez droit à un sonnet, parce que la joie est communicative. Le clin d'oeil au "aime t'elle les garçons ?" c'est parce qu'avec l'une de ses amies (Sabrina dont je vous ai déjà parlé mardi dernier) elles s'amusent à rendre perplexe un autre gars de ma promo :)

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Je ne connais son nom que depuis quelques jours
Des vacances en plein cours à chaque inspiration
Mon esprit vagabond s'accroche à ses bonjours
Lorsque je deviens sourd face à tout autre son

Aime t'elle mon humour et mes drôles de façons ?
Me trouve t'elle mignon ? Peut être un peu trop lourd ?
Aime t'elle le démon tapi sous mes atours ?
Aime t'elle mes calembours... Aime t'elle les garçons ?

Et en moi, tour à tour défilent ces questions
Et des mots, des chansons, des écrits, des discours,
Je deviens parangon des us des troubadours

Soudain l'hésitation, mon coeur bas à rebours
Immobile, je savoure l'éclat des cheveux blonds,
De sa voix de velours... Je m'approche... à tatons.
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La citation du jour : "Il croit qu'on est lesbiennes ?"
La chanson du jour : I like you, Morrissey "Could it be I like you ?"

Même si y'a des fois ou j'ai vraiment un coeur d'artichaud, la vie est belle !

***Article(s) en date du 3.11.04***

I won't beat around the Bush....

Chers élèves, prenez vos cahiers : "to beat around the bush", équivalent anglophone de notre "tourner autour du pot"...

Je suppose que l'immense majorité des bloggers francophones va faire un post anti-bush, voire anti-américain après sa réelection... Je ne cèderai pas à la facilité et je me contenterai d'un clou de plus dans le cercueil où mon cynisme enterre ma foi en la nature humaine. Au moins cette fois, il a VRAIMENT été élu, il a pas magouillé pour piquer le poste de Gore comme en 2000...

Je me contenterai donc de vous signaler que la page sur les pérégrinations de mon Vaio (ma page de lien quoi) a été mise à jour avec plein de petits nouveaux (Laurel, Cha, Blondinette...), ainsi que la page Moon & Fairies sur mes inspirations qui n'est pour l'instant qu'un premier jet avec seulement une inspi par catégorie pour poser les bases qui s'étofferont bientôt. Si vous ne voyez pas les nouvelles pages, c'est surment parce que vous avez l'ancienne dans votre cache de navigateur, il faut cliquer sur "actualiser".

La citation du jour : "Kerry a appelé Bush pour lui concéder l'élection ce matin"
La chanson du jour : The Star Spangled Banner, Francis Scott Key, "And the star-spangled banner forever shall wave O'er the land of the free and the home of the brave!"

Même si j'aurais préféré Kerry, la vie est belle !

***Article(s) en date du 1.11.04***

Quelques petites touches de tendresse

On commence par un merci : 425 visites différentes le premier mois de mon nouveau blog, cela veut dire que presque tous mes anciens lecteurs m'ont suivi. Maintenant faut faire mieux ce mois ci :)

Vous avez de la chance (relativement parlant, mais ça flatte mon ego) de pouvoir me lire ce soir. En effet je viens à nouveau de tomber sous le joug d'une crise de procrastination intense, un tapis de mohair m'a poussé dans la main, bref, ce jour était sous le signe du rien foutage.

Ce qui est dommage, parce que j'avais un travail de civi vachte important à préparer machin tout ça, mais aujourd'hui je suis dans la peau d'un cancre, que voulez vous. Finalement aujourd'hui je ressemble à l'étudiant que j'étais il y a 8 ans. Pour un peu, j'irais m'assoir au fond demain. Mais non, le passé est le passé, je suis un petit étudiant modèle maintenant, au premier rang, qui participe et tout. Sauf là, aujourd'hui, pas envie.

Alors au lieu de bosser ma civi, j'ai fini Windows on the World, le dernier roman de Beigbeder, et le seul que j'avais pas encore lu. Très différent des autres, c'est un peu un roman giffle. Parce que c'est pas vraiment un roman coup de poing, mais c'est vrai qu'il flanque une grosse claque au lecteur par instants. Alors c'est un roman giffle.

Et à part cela j'ai échangé quelques mots avec ma complice, celle qui fut l'excuse qui donna de la validité à ma procrastination de cette fin d'après midi avec un jeu inutile, un jeu indispensable. Celle qui m'a ému en me racontant sa part du jeu... Parce que à l'entendre, ou plutôt à la lire (MSN devrait avoir son propre vocabulaire, à la MSNer, hèmèsèniser...) je me suis encore senti un peu moins seul dans ma tête, donc encore plus seul dedans. Mes phrases n'ont plus de sens ? Mais mes pauvres, c'est vous qui ne comprenez pas ce qui est pourtant simple !

Dans notre discussion, j'ai pu poser les bases d'une réflexion somme toute négligeable dans le poids de la pensée philosophique moderne, mais néanmoins intéressante lorsqu'on choisit le point de vue d'un observateur proche de notre relation de communication. Après tout, la philosophie n'est elle pas qu'un exercice visant à apposer son point de vue tout autour d'un sujet donné ? Bref, le sujet était "pourquoi je te parle, et pouquoi tu me réponds ?"

Coupure d'MSN après le problème posé, comme pour laisser le temps de la réflexion. Je me suis d'abord engagé vers la piste la plus logique, celle du masochisme émotionnel. Le principe de la flamme et du papillon. Ou la fascination du morbide et son esthétisation, les gens qui sont vraiment capable de me faire souffrir sont rares (l'un des avantages non moindres de l'egocentrisme) alors quand ça arrive j'en profite, puisqu'en général même cela décuple ma prose et mon inspiration, me rends plus productif. J'ai ensuite creusé le côté défi de la chose, mon subconscient, peut être, cherchait à multiplier l'occurence du "je lui parle" pour en comprendre la source (relation cause/effet, étudier l'effet pour déterminer la cause). Peut être aussi pour chercher à comprendre la dychotomie entre l'abstrait et le concret, l'abstrait ici représenté par nos souvenirs en commun et nos discussions profondes mais dénuées de contact à travers les lignes de la Toile, et le concret par la personne différente qu'elle est maintenant lorsqu'elle est face à moi en vrai (à tel point que j'en viens à m'en demander si ce n'est pas mon regard ou moi qui ne suis pas le même, ou si elle ne me confonds pas avec un autre quand je suis derrière mon écran).

Je me creuse la tête terriblement quand je n'ai pas envie de bosser et que réfléchir devient un prétexte à esquiver habilement tout travail de fond.

Puis MSN entre nous à nouveau, et cette fameuse phrase qui m'a fait fondre, et remettre en cause tout mon travail de réflexion. Tout est simple en fait, pas besoin de faire de chichis. Elle me plait. J'ai envie d'elle. Dans le sens physique, c'est vrai, il serait hypocrite -voire goujat- de le nier, et l'un des rares "vrais" souvenir que j'ai d'elle c'est la douceur de sa peau et la chaleur de son ventre. Mais aussi et surtout dans le sens mental. J'ai envie de faire l'amour à ce qu'elle est. Si j'étais un amoureux classique j'aurais alors ma réponse, je la désirerais comme "mienne", comme "ma chose", et la réponse à "pourquoi je te parle" serait simplement parce qu'elle serait devenue comme une drogue. Mais non, je ne suis pas un amoureux classique, et d'ailleurs ce n'est pas de l'amour ça. C'est une fausse image de la rationalisation de la passion que nous vends notre société à la morale judéo-chrétienne un peu faussée parfois.

En fait la réponse est beaucoup plus simple que ça : je lui parle parce que j'en ai envie. Parce qu'elle me plait même si moi je lui plait pas. Qu'elle m'apporte un peu de sourires. Un peu de larmes parfois. Un peu de tendresse, par souvenir ou par procuration. Parce qu'elle est libre, "aussi libre que moi" dirait Calo. Parce qu'elle est vraie. Parce qu'elle comprends. Parce que ça fait du mal, putain que ca fait mal de pas la serrer contre moi ce soir. Parce que ça fait du bien d'être en vie.

Parce qu'au milieu de gens qui ont oublié le sens du mot, ou qui ne font que l'apercevoir de loin, j'ai trouvé quelqu'un d'autre qui sait, qui sait vraiment ce que c'est que la Tendresse. Et ca fait du bien de pas être seul, tout en étant seul dans mon lit ce soir. J'ai froid et je me blottis dans ma procrastination et dans mes couvertures. Demain est un autre jour. Et si elle est en ligne je lui parlerai. Pourquoi ?

Parce que.

La citation du jour : "Nous voulons être aimés parce que nous sommes blessés. Nous voulons avoir un sens" --Frederic Beigbeder
La chanson du jour : The logical song, Supertramp, "Please tell me who I am"

Même si je culpabilise presque de ne pas culpabiliser de ne pas avoir fait ma civi, la vie est belle !

Andouille puissance 3, et célébration

Avec le recul, j'ai compris pourquoi j'avais raté l'éclipse : Jeudi, 3h du mat UT, ca fait dans la nuit de mercredi à jeudi, pas du tout dans celle de jeudi à vendredi... -_-; je crois que ça se passe de commentaire :p

Bon, tournons la page sur ma trufferie, et célébrons la nouvelle année païenne. Bonne année à tous, et bonnes fêtes de Samhain !

La citation du jour : "euh, moi je suis athée"
La chanson du jour : War is over, John Lennon "And a happy new year ! Let's hope it's a good one, without any fear"

Même si la moitié des gens qui vont lire ça vont soulever un sourcil, j'en suis sûr, la vie est belle !