***Article(s) en date du 26.8.05***

Sex, Drugs, and Rock'n'Roll !!!

Dans un souci de ne pas recommencer une phase où mon blog devient une éponge visant à absorber le surplus de mes débordements cyclothymiques, j'ai décidé, à l'instar de mes articles sur le B.A. BA(ron) de l'amour (partie 1, partie 2 et partie 3), de faire une nouvelle "saga" thématique en trois parties.

Comme le titre l'indique, je me propose de vous offrir des réflexions introspectives sur, respectivement, le sexe, la drogue, et le rock'n'roll (et la musique en général). Mon point de vue, les divergences par rapport aux considérations de la norme, et quelques réflexions.

Alors comme vous savez que j'aime bien rendre ces pages un minimum interactives, et que contrairement au B.A. BA il n'y a pas d'ordre de progression logique entre les différents articles, je vais vous laisser voter sur l'ordre de traitement des sujets... Tu veux participer, jeune lecteur, jolie lectrice ? Rien de plus simple ! Pour cela, merci de répartir 6 points entre chaque sujet dans ton commentaire de participation. Tu peux répartir les 6 points comme bon te semble (du classique 3 pour sexe/2 pour drogue/1 pour rock au concentré 6 drogue/0 sexe/0 rock par exemple). Quand j'écrirai le premier article, je le ferai sur le thème qui a reçu le plus de suffrages.

Toi aussi, participe à Tears of the Night ! :)
(D'ailleurs à ce sujet, plusieurs mois sans nouveaux nombrils dans le Nombriloscope... Avis aux amatrices... Et si vous êtes déjà dedans, ou si vous êtes un garçon, n'hésitez pas à faire du prosélytisme autour de vous ^^...)

La citation du jour : "Merci, tu viens de m'offrir mon premier orgasme de la journée"
La chanson du jour : Yer Blues, The Beatles, "Yes, I'm lonely. Wanna die. If I ain't dead already. Girl, you know the reason why."


Même si je vais finir par être racoleur, la vie est belle !

***Article(s) en date du 24.8.05***

Je ne suis pas un geek :)

Contrairement à ce que prétends Phéro pour se défendre de sa propre geek-attitude :)... En revanche, je suis un sale gosse, surtout en ce moment. Cela fait un tenday que je sors absolument tous les soirs ou presque, et que je passe au moins un jour sur deux à faire une partie de jeu de rôle chez les dinosaures ou avec Cyrille... Je rêve d'un emploi du temps vidé où je pourrais enfin me coucher tôt et dormir...

Bah, la jeunesse, c'est fait pour être un sale jeune...

Ce que je préfère, fin août, ce sont les retours de vacances. Comme quoi... J'ai deux fiches de lectures à faire, mais, han, quoi, vous comprenez, avec mon emploi du temps de lycéen en pleine crise hormonale, j'ai pas vraiment le temps. Ca vient, promis.

Bon, je vais essayer d'être plus sérieux et de faire un sujet de fond, dans les prochains jours... Le roi n'est pas un sujet, dit-on dans Ridicule, et il va bien falloir que j'en trouve un... Mercredi prochain, en tout cas, il fera beau...

La citation du jour : "En résumé je ne suis pas une fille fidèle, même amoureuse je vais toujours voir ailleurs. Trop sexuelle. "
La chanson du jour : Princes of the universe, Queen, "I am immortal, I have inside me blood of kings, I have no rival, No man can be my equal, [...] I'm a man that will go far, Fly the moon and reach for the stars, With my sword and head held high"

Même si j'ai besoin de recharger mes batteries (et que je ne parle pas de mon portable), la vie est belle !

***Article(s) en date du 20.8.05***

So if I love you a little more than I should...

Sur un fond de Bryan Adams, la vie s'écoule en goutte à goutte autour de moi. Le karma a décidé que je n'aurai pas entre les mains un bouquin qui me fait envie et qui a éludé toutes mes tentatives pour mettre la main dessus. Soit. Tant pis pour l'éventuelle fiche de lecture qui en aurait découlé (non, même pas vrai, c'est un livre de jeu de rôles et je ne fais pas de fiche là dessus ^^)

Se remettre encore en question maintenant que la Lune est pleine. Se dire, comme Bruel, qu'il y a dans mes refus de dire "je t'aime" plus d'amour que dans les poèmes et que dans tous ces mots là. Me faire engueuler par mon meilleur ami, gentiment, et ça fait un bien fou, en fait.

Etre crucifié, encore, mais comme Tori Amos, je porte ma croix et je recule l'échéance. Et je peint un sourire sur mes lèvres en chérissant mes stygmates. Boire un crème comme un artiste, ça faisait trop longtemps, aussi.

Parler avec Dahlia par commentaires interposés. Puis par mail. Puis par MSN, parce que c'est plus pratique, quand même, et que Sherlock n'est qu'un amateur face à moi.

Donner des conseils à ma petite princesse lorsqu'elle m'envoie des messages pour m'en demander, quand Helios s'est couché. Se dire que les gens simples sont décidément trop compliqués pour nous.

Avoir envie de passer ma tête à la javel. Et envie immédiatement de ce que je ne peux pas avoir dans l'instant. La peau de ma petite princesse sous les doigts. Une engueulade et un calin de mon meilleur ami. Les lèvres de ma blonde.

Et sourire, juste parce que sinon je pleure. Sourire, avec insolence. Parce que.

La citation du jour : "Il a fait des trucs avec ma chatte ?"
La chanson du jour : Useless, Depeche Mode, "It's beginning to hurt, time you made up your mind... just what is it all worth ?"

Même si tout va changer trop vite, la vie est belle !

***Article(s) en date du 18.8.05***

C'est bien la peine de se moquer de Fodorick...

Avant de commencer ma complainte du phoque en Alaska, je tenais juste à vous signaler que j'avais remis à jour mes liens et mon profil...

Mon profil, plutôt bas, ce soir, d'ailleurs. Malgré une Excellente Journée. Magré une Excellente Soirée. Trop courtes, comme toujours.

Parce que je remets sans cesse en question mes choix. Et parce que je réfléchis trop.

Parce que j'avais répété mille fois dans ma tête tous ces mots que je voulais, que je DEVAIS dire.
Parce que face à elle ou dans ses bras, je reste muet comme un idiot.

Rentrer en pantoufle sous le regard triste et déçu de Selene presque pleine. Et corriger avec justesse le terme que je mérite. Je ne suis pas un idiot.

Mais je ne suis qu'un lâche.

La citation du jour : "Avec ton truc là, ton machin ?"
La chanson du jour : Voilà c'est fini, Jean-Louis Aubert, "J'ai fini par me dire qu'on éviterai le pire, Qu'il fallait mieux couper plutôt que déchirer..."

Même si certains emails me blessent trop en ce moment, la vie est belle !

***Article(s) en date du 10.8.05***

Message bref... stop. Suis débordé... stop.

Petit message en passant, un peu court mais j'avais vraiment envie de vous partager un tout joli texte d'une voisine électronique : le post d'hier chez Fabienne.

Voilà, parce que c'est tout joli.

Et histoire de pas me faire lincher en ne faisant aucun travail d'écriture moi même, je vous ai fait une nouvelle fiche de lecture, d'un genre un peu particulier cette fois ci puisqu'il s'agit d'un roman de Fantasy de jeu de rôle, Elminster in Hell par Ed Greenwood.

La citation du jour : "Ce soir je lèverai mon verre à la santé de l'amour fou. Parce que j'y crois, encore et toujours."
La chanson du jour : A boy and his frog, Tom Smith, "I can't just let it be over, And you wouldn't want it that way, So I'll stand up and I'll face it"

Même si moi aussi, un peu trop parfois, la vie est belle !

***Article(s) en date du 7.8.05***

Invitez-vous dans ma chambre...

J'avance pas dans l'écriture mon bouquin en ce moment et ça m'agace... Je manque de mes usuelles idées de génie. Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé dit-on. Gnah.

Je passe mon temps le nez dans mes livres, ou à faire du rangement. Je me suis souvenu qu'il y a une semaine j'avais voulu vous montrer (dans ma tradition puzzle-esque, adaptée au mobilier) des petits bouts de ma chambre actuelle. Alors puisque j'ai déjà uploadé les photos, avant que je n'oublie (avec ma mémoire de poisson rouge), voici un petit tour exclusif d'un petit bout de chez moi : Mon "étagère du haut"... En effet si j'ai une pièce bien à moi remplie de bouquins, de comics et d'archives, j'ai aussi une "étagère du haut", directement dans ma chambre, dans laquelle je classe vaguement les en-cours ou les choses qui débordent. Démonstration :


Voici donc le haut de l' "étagère du haut". Un clic vous emmènera sur une version zoomée si vous voulez essayer de lire les titres. L'étage le plus en haut corresponds aux derniers livres que j'ai lus, ainsi que ceux qui sont un peu plus vieux mais dont la relecture est une éventualité suffisemment probable pour que je les garde à portée (exemple : Lolita, Picture of Dorian Grey...). Au fur et à mesure des nouvelles lectures, les livres les plus vieux se retrouvent déportés et classés dans la fameuse pièce d'archive pour faire place aux nouveaux.

Le deuxième étage corresponds aux livres dans la catégorie "à lire". A gauche du dragon, ce sont ceux que j'ai commencé puis mis en pause pour une raison X ou Y, à droite du dragon, ce sont ceux que je n'ai pas encore commencé, ou que j'ai commencé il y a tellement longtemps que j'en ai déjà tout oublié et qu'il faudra que je relise depuis le début de toutes façons.


Le troisième étage est rempli d'ouvrages divers et variés autour de thèmes plus ou moins ésotériques. Vous noterez une emphase sur le tarot, qui ne suprendra personne me connaissant un tant soit peu. Juste en dessous, les livres "utiles". A gauche du dragon et des jeux de tarot, les livres utiles pour mes études actuelles, dont ouatemille bouquins de "grammaire anglaise indigeste". A droite, ce sont les bouquins dont je me sert avec régularité dans mes parties de jeu de rôle du moment, avec certains intrus que j'ai eu la flemme de redescendre depuis (comme Conspiracy X ou Buffy).

Le dernier étage, vous allez rire, ce sont aussi des "livres en retard", dans la catégorie jeu de rôle. Le plus drôle, c'est que ce n'est même pas la "vraie" cachette des livres de jeu de rôle en retard, mais en fait tout ce que vous voyez là, c'est ce qui ne tient plus non plus sur l'étagère des livres de jeu de rôle en retard de ma pièce d'archive... Un jour j'aurai 2 ans de vacances et je pourrai me mettre à jour ^^...

Voilà, vous avez découvert mon "étagère du haut" et mes lectures du moment (voix pincée : "c'était vraiment très intéressant"), et pour ne pas vous laisser sans une petite touche artistique, je vous présente aussi le petit bijou au dessus de mon lit, la splendide litho de Death par Chris Bachalo, réalisée en édition limitée pour la sortie il y a bientôt dix ans de la seconde mini série du même nom qu'il a dessinée sur un scénar de Neil Gaiman. Non seulement elle est très jolie, mais elle a une grande valeur sentimentale pour moi.


La citation du jour : "Les saucisses que tu as manqué étaient très bonnes, tant pis pour toi..."
La chanson du jour : Bienvenu chez moi, Florent Pagny, "Pour partager l'ivresse, les doutes, les peines et les joies... Bienvenu chez moi, Tu seras bienvenu chez moi"

Même si Gaiman et Bachalo n'ont pas fait de troisième mini série sur Death, la vie est belle !

***Article(s) en date du 3.8.05***

Naughty Debutantes Live on Cam 24/7 !

Inoui les bonds de la technologie...

L'une des légendes urbaines liées au Web est que quoi que tu cherches dans un moteur, tu peux toujours te retrouver en moins de trois clics sur un site de cul. C'était presque vrai il y a dix ans, quand j'essuyais mes premiers plâtres sur le net à l'IUT info, c'est beaucoup moins vrai de nos jours, où la profusion des sites d'information et des blogs à commentaires nous amènent à une probabilité beaucoup plus grande de tomber sur une occurence de "Kikoolol".

Néanmoins, il est toujours possible de tomber, d'un clic à l'autre, sur l'un des sus-nommés sites de cul. Et moi, d'illustrer l'exemple l'autre jour, en tombant va savoir comment sur un site de jeunes (ou moins jeunes) filles proposant leurs services d'exhibitionnistes via webcam contre rémunération (avec une bonne part revenant à l'hébergeur du site, faut pas déconner, et après on me dit que le proxénétisme est interdit, mmmmh ?).

Loin de désapprouver ce genre de pratiques (je suis toujours un grand avocat du "an it harm none..." et si il y a offre et demande, ce n'est selon moi pas à la loi de venir jouer la moralisatrice), l'arrivée sur ce site a déclenché en moi une réflexion et un émerveillement face au développement de ce genre de produits de consommation (en parallèle aux "classiques" sites qui offrent photo et vidéos contre abonnement). En effet, n'étant pas particulièrement amateur de porno (a part les manga Hentai, il faudra que je fasse un post là dessus à l'occasion), je n'entre en contact avec ce genre de site que via le fruit du hazard... Et ce hazard est un fruit qui a poussé grosso modo une fois tous les 5 ans depuis 1996. En bon Jungien, je ne crois pas aux coincidences, et je me suis donc dit qu'il était de mon devoir de vous faire part de l'évolution des sites de voyeurisme via webcam depuis dix ans, puisqu'à les cotoyer à intervalles si larges, les changements sont frappants à l'oeil nu, pun intended.

En 1996, les webcams étaient un instrument plutôt rare. Même nous, geeks en formation, étions vraiment peu nombreux à posséder cet outil très onéreux à l'époque. Mais invariablement lors des soirées réseau, entre un Duke Nukem et un Warcraft 2, l'un des joyeux drilles nous conviait à visiter telle ou telle page qu'il avait trouvé, d'une jeune étudiante américaine ou que sais-je exhibitionniste qui laissait sa webcam allumée en permanence, même lorsqu'elle faisait des cochoncetés avec son mâle ou son sexe-à-piles. C'était rare, mais divertissant.

Le boom du ouebe dans les années 2000 a amené une prolifération de sites pornos, qui sont très vite devenus de moins en moins gratuits, bien que faisant de plus en plus la pub du contraire (une règle simple sur internet : quand quelque chose vous est présenté comme "Free", 9 fois sur 10 vous pouvez être sûrs que vous aurez quelque chose à payer) pour l'internaute naif lambda. C'est à l'époque que je suis retombé sur un site de ouebecam. C'était toujours une étudiante, qui avait créé son propre site, mais qui cette fois promettait des shows plus explicites que ceux qu'auraient pu faire naitre la spontanéité d'une simple caméra branchée et oubliée. En échange d'un login/mot de passe pour avoir l'image, elle réclamait un petit don Paypal pour payer ses études. C'est aussi à peu près à ce moment que sont nés les bannières publicitaires vantant la création de sites d'archives de vidéos amateur webcam...

Et nous voici en 2005, ou votre baron favori nez à nez avec un nouveau genre de site, encore plus perfectionné... Nous arrivons face à un catalogue, comme un marché à la viande suédois, d'une cinquantaine de jeunes filles actuellement en ligne. D'un simple clic sur une icone, on accède à une "page perso", toujours sur le même format, avec deux ou trois photos plus ou moins osées, un descriptif rapide de la showgirl, et un lien vers sa webcam actuelle (sur laquelle elle s'engage chez l'hébergeur de ne jamais se montrer nue avant d'être en "séance privée"). On la voit alors dans une pose lascive discuter au clavier et tenter de convaincre les gens sur son chat (il faut être enregistré sur le site pour discuter donc je ne peux pas vous en dire plus) de lui acheter un peu de temps en "privé", auquel cas, moyennant finance, l'image webcam disparait pour tout le monde sauf pour le bon payeur, qui est alors en tête à tête (ou plutôt tête à écran, pour ne pas dire tête à queue) avec la showgirl qui exécute son spectacle minuté. On n'arrête pas le progrès.

Tous les clichés du genre sont réunis sur ce site. De la camgirl qui a l'air de se faire chier comme un rat mort à celle qui simule vachement bien la motivation malgré son manque de clients virtuels. Un bon gros tiers de ces filles sont absolument immondes, et je me demande quel genre de désespéré pourrait avoir envie de payer pour elles. 90% des autres sont quelconques, mais pas désagréables. On trouve des filles dont la fiche prétends "23 ans", mais face auxquelles je serais prêt à m'emputer d'un testicule si leur carte d'identité affichait tout chiffre inféreur à 35 ans. D'autres qui affichent un timide "18" alors qu'on se demande si elles n'en ont pas 16, en fait. Et sur la cinquantaine de filles en ligne à un moment donné, il y en a toujours une un peu moins vulgaire, un peu plus jolie, dont on se demande ce qu'elle fout là, et qui donnerait presque envie de devenir client du site si, par pitié, ou peut être par tendresse, on n'avait justement pas envie au contraire de lui souhaiter que personne ne la voie, et qu'elle n'ait aucun client la forçant à s'humilier devant un obsédé baveux désireux de tacher son écran. Sans trop y croire, parce que le sexe, ça vends, et que si vous êtiez clients du site, entre la jolie Olia, 20 ans, et "Anna-lpleasure", "23 ans" officiels, livrée avec rides, cellulite, 90 kilos pour 1m60, vous prendriez qui ?
Alors on peste, on ferme la fenêtre, en rageant contre ce javascript qui arrive quand même à créer un popup malgré l'anti-popup de IE et l'anti-popup de Googlebar, et on essaie de ne plus penser à ces jeunes filles qui vendent leur image, non plus par plaisir exhibitionniste comme il y a dix ans, mais simplement par besoin d'argent. On essaie de plus y penser et on lit, on lit Du côté de chez Swann de Marcel Proust, par exemple. Ou on relit l'excellent Good Omens de Neil Gaiman et Terry Pratchett. Ou on s'émerveille encore et encore du fameux wit d'Oscar Wilde dans A Woman of No Importance...

La citation du jour : "C'est de la fibre optique" "Ah bon, ça passe par les yeux ?"
La chanson du jour : Sex-eye-make-up, The Cure, "The blood bath woman in room number one sex-eye-make-up tonight she just woke up today to do as she's told, do you want to touch her? "
Même si l'évolution du net passe par le cul, la vie est belle !