Fin d'une histoire d'amour de quatre ans...
Les formulaires ont été remplis. Fidèle à la tradition administrative, les libellés des cases à recopier ne correspondaient presque jamais aux libéllés du document source. Le petit papier gris en semi rigide a été biffé violemment, coup de stylo bic comme un coup de guillottine sur mon passé et mon patrimoine.
Depuis samedi, ma petite pantoufle n'est plus mienne.
Oh, bien sûr, je pourrai encore la rouler quand j'en aurai besoin, mais cela n'enlève en rien la réalité de l'affaire : pour l'état, comme pour mon assurance, le joli coupé Megane n'est plus à moi.
Je me souviens encore de mes séances d'essayage. La Ford Puma si belle mais si peu confortable. La 206 CC si pratique mais si petite. Et le coup de foudre pour les formes arrondies et aérodynamiques du coupé Megane, son moteur qui ronronne. Je me souviens des premiers mois, et des essais pour la pousser et tester le moteur, 240 km/h sur l'autoroute (oui je sais c'est le mal mais hân, quand on a un nouveau jouet on le test) avec des vibrations au minimum et une tenue de route impeccable. Je me souviens des trajets Metz-Paris/Paris-Metz pour le boulot, autoradio à fond, et quelques radars dans mes dents, jamais plus de 10 ou 20 kilomètres à l'heure de trop, mais de trop quand même. Je me souviens de mon rythme de croisière qui s'intalle, et de rouler de moins en moins vite au fur et à mesure que mon sentiment de bien être et de confiance en cette voiture se sont ancrés en moi. Avec ma voiture précédente, j'étais quasiment en permanence à 180 km/h, même sur les petits trajets, tellement je voulais les réduire. Depuis, avec la pantoufle, je dépasse rarement le 110km/h, même lorsque c'est limité à 130. Je me souviens des pannes de batterie en cascade pendant une semaine, dont une au réveil en sortant de chez Emilie avec la voiture qui refuse de faire "pioup" quand je presse le bouton de la clef. Je me souviens du tout petit coffre dans lequel j'arrive néanmois à empiler un tout grand bordel.
Aujourd'hui, le nom sur la carte grise n'est plus le mien. Encore une page qui se tourne... tant pis. Je pars céans à Talange. Mon père me prète sa voiture...
La citation du jour : "Un révolutionnaire de droite ça existe ?"
La chanson du jour : Mother, John Lennon, "So I, I just got to tell you... Goodbye, goodbye"
Même si je n'ai plus de carte grise, la vie est belle !
Depuis samedi, ma petite pantoufle n'est plus mienne.
Oh, bien sûr, je pourrai encore la rouler quand j'en aurai besoin, mais cela n'enlève en rien la réalité de l'affaire : pour l'état, comme pour mon assurance, le joli coupé Megane n'est plus à moi.
Je me souviens encore de mes séances d'essayage. La Ford Puma si belle mais si peu confortable. La 206 CC si pratique mais si petite. Et le coup de foudre pour les formes arrondies et aérodynamiques du coupé Megane, son moteur qui ronronne. Je me souviens des premiers mois, et des essais pour la pousser et tester le moteur, 240 km/h sur l'autoroute (oui je sais c'est le mal mais hân, quand on a un nouveau jouet on le test) avec des vibrations au minimum et une tenue de route impeccable. Je me souviens des trajets Metz-Paris/Paris-Metz pour le boulot, autoradio à fond, et quelques radars dans mes dents, jamais plus de 10 ou 20 kilomètres à l'heure de trop, mais de trop quand même. Je me souviens de mon rythme de croisière qui s'intalle, et de rouler de moins en moins vite au fur et à mesure que mon sentiment de bien être et de confiance en cette voiture se sont ancrés en moi. Avec ma voiture précédente, j'étais quasiment en permanence à 180 km/h, même sur les petits trajets, tellement je voulais les réduire. Depuis, avec la pantoufle, je dépasse rarement le 110km/h, même lorsque c'est limité à 130. Je me souviens des pannes de batterie en cascade pendant une semaine, dont une au réveil en sortant de chez Emilie avec la voiture qui refuse de faire "pioup" quand je presse le bouton de la clef. Je me souviens du tout petit coffre dans lequel j'arrive néanmois à empiler un tout grand bordel.
Aujourd'hui, le nom sur la carte grise n'est plus le mien. Encore une page qui se tourne... tant pis. Je pars céans à Talange. Mon père me prète sa voiture...
La citation du jour : "Un révolutionnaire de droite ça existe ?"
La chanson du jour : Mother, John Lennon, "So I, I just got to tell you... Goodbye, goodbye"
Même si je n'ai plus de carte grise, la vie est belle !