***Article(s) en date du 22.6.06***

J'ai 20 ans et le monde à prendre

Happy Birthday to me.

Cette année, comme l'an dernier, je fête mes vingt ans. La vie a un p'tit air de bougies, le vent souffle comme un sourire. Dans une semaine, je serai dans une ville où il fait beaucoup, beaucoup trop chaud pour y passer un oral beaucoup, beaucoup trop long. Le nez dans mes bouquins en journée, le nez sur l'ordinateur le soir, je m'avance pas à pas vers l'échéance d'un air résolu et confiant. Je suis prêt.

Litha, solstice d'été, est synonyme dans nos régions de fête de la musique. C'est donc la guitare sur le dos, puis dans les mains, puis dans la voix, que j'ai entamé cette soirée, puis un peu d'alcool et de bonne compagnie pour la continuer dans la bonne humeur.

Litha qui sous un ciel nocturne brumeux se change en son lendemain, effusion de cris et de bisous sur mes joues pour me souhaiter un anniversaire joyeux.

En bonne compagnie, un peu de musique dans les oreilles et un vent frais, et cet anniversaire aurait déjà été joyeux. Découvrir ce nouveau groupe sympa (cf chanson du jour) grâce à une amie et cet anniversaire aurait déjà été joyeux. Croiser de manière inattendue dans la rue un ami pas vu depuis huit ans, et cet anniversaire aurait déjà été joyeux. Sentir mon sang couler si fort et cet anniversaire aurait déjà été joyeux... Mais rien ne pouvait me préparer à ce cadeau fugace et pourtant indélébile, délivré par la Vie par surprise, sans s'y attendre, sans y croire autrement que dans un rêve...

... La croiser au détour d'une rue sur les coups de minuit. Se serrer, s'étouffer, se perdre, ses bras dans mon dos, mes mains sur ses hanches, mes yeux dans les siens et ses yeux dans les miens. Briser les barrières, ses lèvres sur les miennes... Douces comme le miel des anges.

Se séparer parce que la Vie revient en hurlant entre nous, parce que le Temps se moque de nous, parce que je vais vers le sud et elle vers le nord, parce que nous ne sommes pas dans le même groupe d'amis. Ses lèvres sur les miennes qui disparaissent comme dans un rêve, où est le souvenir, où est la vérité ?

Passer une excelente soirée et voir Patrick Hernandez (si si) en concert. Danser pour canaliser mon énergie, déborder, se noyer pour ne plus penser, être grisé et toucher l'ether du bout des doigts. Dérouler la nuit comme une bande de soie qui cavale sur le sol de mes mots et mes maux.

Déesse, ses lèvres sur les miennes, était-ce un rêve ou un délire ? Passer une excellente soirée, mais se mettre à sa recherche au bout de la nuit, pour la revoir, pour être sûr, pour séparer le rêve de la cruelle vérité du poison dans mes veines. La retrouver enfin, juste avant la fin de la nuit. M'enivrer d'elle. Ses bras qui me serrent, et ses lèvres sur les miennes, encore, encore, encore. Ne réfléchir à rien, ne plus rien voir, ni les gens autour, ni les gens dedans, et goûter à ses lèvres avec insolence.

Se déchirer d'elle car il est l'heure de rentrer. Se noyer dans l'instant. Seize the day. Anniversaire joyeux. Indeed... Parce que les conséquences importent peu. Ses lèvres sur les miennes. Et mon coeur oublié qui, un instant, se remets enfin à battre...

La citation du jour : "Ah bin Polo qu'est-ce que tu fous là ?"
La chanson du jour : Mr Brightside, The Killers, "It started out with a kiss, How did it end up like this ? It was only a kiss, it was only a kiss"

Même si je suis encore sur un nuage, la vie est belle !

***Article(s) en date du 10.6.06***

Pas de l'anti-pub, mais presque

Suite et probable fin de la saga (en deux posts tu parles d'une saga) des biscuits petites écolières.

Samedi matin tôt (lire : 10h30 hein, faut pas déconner), je me glisse sensuellement hors de mes draps et je prépare comme à mon habitude le repas frugal qui va me servir de petit déjeuner. En l'occurence, un grand verre de lait glacé, et quelques biscuits énergétiques aux céréales sans sucre. Enfin, ça c'est le menu habituel. Ce matin, avec une impatience non feinte, j'ai dé-cellophanisé le présentoir en plastique des biscuits petites écolières dont je parlais dans l'article précédent.

Outre l'effet de mode, j'ai toujours trouvé ça bien, dans le concept, les produits du commerce équitable et/ou issus de l'agriculture biologique. Nombre de grignotages en soirées dinosaures sont d'ailleurs composés de bicuits japonais apéritif issus du commerce équitable, et de galettes de riz soufflé issus de l'agriculture biologique (et de la même marque que les petites écolières). Mais force est de constater que : les biscuits petites écolières au chocolat machin tout ça, sont absolument immangeables. Absolument dégueulasses, je les aurait presque recraché, sans ma conscience et mon côté aware du fait qu'il y a des gosses qui meurent de faim dans le monde et qu'on ne gâche pas la nourriture...

...

... Bon, d'accord, je n'ai aucune conscience, j'avais juste la dalle et une flemme terrible, ma procrastination ayant convaincu mes jambes de ne pas se bouger pour aller leur chercher une alternative petit-déjeunesque. Mais berk berk berk. On ne m'y reprendra plus :)

La citation du jour : "Eh ben j'ai pris une bonne dizaine de kilos, merci la nourriture de Maman..."
La chanson du jour : Il fait chaud, Pauline Ester, "Pas envie de travailler Je reste couchée Je déraille, Tous les jours c'est pareil Faut que je me cache du soleil Il fait chaud"

Même si j'ai été déçu par les petites écolières, la ve est belle !

***Article(s) en date du 9.6.06***

Pas de la pub mais presque

Pour vous situer la dimension cocasse de cette article, il me faut vous remettre en contexte. Je passe très régulièrement de longues soirée à converser et/ou à jouer avec une bande d'amis, affectusement surnommés "les dinosaures" par mes soins, principalement dû au fait que le nombre des années depuis lesquelles nous nous fréquentons tiens maintenant sur deux chiffres, et au fait que je suis le plus jeune du lot.

Le fait de fréquenter les mêmes gens avec régularité amène ces petits "plus" dans une relation : on se connait depuis si longtemps que l'on s'est tous vu évoluer les uns les autres, et des dizaines d'anecdotes reviennent forcément en mémoire lorsque les pensées dérivent vers ses personnes, et je pense que c'est pareil pour tout le monde. L'image que je projette dans la psyché de ces dinosaures est très différente de celle que je projette dans celle d'une personne qui me connait depuis seulement un an ou une semaine.

L'une des anecdotes qui revient régulièrement dans la bouche des fameux dinosaures à mon égard est ma propension à être entouré de charmantes et jeunes demoiselles. Jeune comme "plus jeune" que moi, donc forcément, si vous avez bien suivi, comme "putain de sacrément plus jeune de foulalalah c'te différence d'age c't'énorme" qu'eux. Forcément, une demoiselle qui a presque dix ans de moins que moi, sachant que j'ai presque dix ans de moins qu'eux, ça fait une différence de presque vingt ans. En écrivant ces lignes, je me rends d'ailleurs compte que techniquement parlant, certains de mes amis pourraient être les parents de certaines de mes amies. Huhuhu. Il faudra que je leur fasse remarquer.

Mais là n'est pas le sujet. Lors des longues soirées avec les dinosaures, la table est souvent garnie de petites choses à boire ou à grignoter, comme les biscuits apéritifs japonais issus du commerce équitable qui sont si bons et qu'on ne trouve qu'au Luxembourg, ou, parfois, les fameux "Petit Ecolier", ces biscuits qui ressemblent à des petits Lu avec une plaquette de chocolat avec un dessin d'écolier moulé à même ladite plaquette. L'anecdote des demoiselles qui précède fait que souvent, à la sortie d'un tel paquet de gateau, j'ai le droit à une phrase du genre "à défaut de ses petites écolières, Paul mange des petits écoliers", ou tout autre dérivé du même style. Je réponds en général en souriant que le jour où une marque sort des biscuts "petites écolières" je serai l'un de leurs clients pour nos soirées.

Je reviens récemment de courses. comme dirait l'autre : Bon, ça, c'est fait !



Ca ne s'invente pas !!!!

La citation du jour : "Dis lui qu'il faut d'abord qu'il aille demander la main au père et ensuite qu'il ait un bon boulot"
La chanson du jour : Little 15, Depeche Mode, "You could drive her away To a happier place, To a happier day That exists in your mind And in your smile She could escape there Just for a while... Little fifteen"

Même s'il reste encore 20 jours avant l'oral, la vie est belle !

***Article(s) en date du 1.6.06***

Saloperie de fournisseur d'accès de grommele de scrogneugneu de..

Oui, je recycle le titre mais c'est le même jour alors j'ai le droit.

Aujourd'hui, perso.wanadoo.fr est devenu perso.orange.fr, de force comme ça, à froid. Donc il a fallu que je change ma feuille de style, mes liens dynamiques blogger, mon compte FTP, et il faudra (mais pas tout de suite parce que hân) que je mette à jour les pages faites à la main comme les photos de Mathilde ou la Saint Patrick 2005. De plus Blogger plante quand je fais une republication intégrale du blog avec la nouvelle feuille de style. Grou de grou, quoi.

Comme si j'avais que ça a faire... Aujourd'hui, c'est le jour des chevaliers jeudi !

La citation du jour : "Wunderbar !"
La chanson du jour : Shoot the dog, George Michael, "It’s party time, everyday, I spent Saturday night on Novocaine, Called the pigs, but nobody came, I’m gonna shoot the dog, I’m gonna shoot the dog (come on ladies)"

Même si blogger plante, la vie est belle !

Saloperie de sms de grommele de scrogneugneu de..

Bon,

MÊME si c'est pour me féliciter (parce que certains doutaient encore ?) d'avoir mes écrits de capes avant même que j'aie vérifié, me réveiller avec un SMS à dix heures du mat un matin de grasse matinée, c'est inexcusable. J'ai besoin de mes huit heures de sommeil moi... huhuhu.

Bon bin comme dirait l'autre, ça, c'est fait. Rendez vous à Toulouse !

La citation du jour : "Empêche-moi de le faire"
La chanson du jour : Toulouse, Claude Nougaro, "Un torrent de cailloux roule dans ton accent, ta violence bouillone jusque dans tes violettes, on se traite de con à peine qu'on se traite, Il y a de l'orage dans l'air et pourtant..."

Même si Metz-Toulouse en train, ça fait long, la vie est belle !