La pensée du jour

Il y a de ces vérités qui vous frappent comme une massue. L'épiphanie de ce mercredi est un jeu de lettres bilingue dont tu me pardonneras, jeune lecteur, jolie lectrice, l'aspect cru et peu châtié.

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"Setup", à l'envers, ça fait "putes".

La citation du jour : "Oh.. Qu'est-ce que tu deviens ? Je pensais justement à toi il y a deux ou trois jours."
La chanson du jour : Blood Roses, Tori Amos, "Blood roses Blood roses Back on the street now, Can't forget the things you never said"

Même si je suis parfois d'une vulgarité à faire peur, la vie est belle !

Dans la série, "prends moi pour un con"...

Réception en fanfare hier du nouveau magazine de pub réservé aux adhérents de la carte Fnac. Pour ceux qui ne connaissent pas, le principe de la carte Fnac était simple : chaque jour où tu fait au moins un achat, tu gagnes des points, et au bout d'un certain nombre de points, boum, chèque cadeau. Il y avait aussi un cumul d'achat pris en compte donnant droit à des journées de réduction de 6 à 10%.

Je reçois donc ledit catalogue, accompagnée d'une jolie lettre que je décachette et qui m'annonce en lettres noires sur un fond jaune criard et prenant tout la page :

"Maintenant, c'est mieux qu'avant"

En bon ex-étudiant de communication, fan des techniques de pub, j'en déduis immédiatement deux conclusions :
==> Le règlement va changer (logique)
==> C'est forcément moins bien qu'avant (règle numéro un de la pub, elle sert à faire croire des choses fausses). De plus, chaque changement de règlement précédent qui avait VRAIMENT été un plus n'avais JAMAIS été "vendu" avec tant d'efforts marketing, mais avec une simple lettre tout ce qu'il y a de plus discret (surtout pour les opérations limitées dans le temps, histoire d'être sûr que le moins de monde possible en profite)

Deux changements majeurs :
* le premier, l'abolition des journées 6-10%. Pour compenser, tout ce qui est "gros matériel" (télé, ordinateur, téléphone, etc...) dispose d'une remise de 5% (donc moins que 10) mais PERMANENTE, haha, merci la Fnac.
Sauf que n'importe quel couillon qui réfléchit 30 secondes se dit que des gros achats dans ce genre, on n'en fait pas tous les 3 jours. Donc que le coupon, on l'avait, et que de plus la somme dudit achat était en général suffisante pour mériter un deuxième coupon de journée 6-10% pour le gros achat suivant. Donc en pratique ? 1% de réduction de moins sur le gros matériel. C'est pas énorme, mais c'est une baisse. Et que dire des produits plus légers, CD, DVD ? Envolée, la remise de 10% de ces journées, sans aucune compensation permanente ou pas. Premier changement, premier entubage.

* le second, le changement du système d'attribution de points et de l'acquisition des chèques. Bon, je n'avais pas trop râlé quand la Fnac avait aboli le système des cartes Fnac jeune pour les 15-25 ans où les points étaient doublés, même si j'étais encore dans le créneau à l'époque. Mais celle là, elle est belle : avant, pour chaque journée où vous accomplissiez au moins UN achat à la fnac (que ce soit un librio à 2 euros ou un téléviseur plasma), vous gagniiez cinq points. Tous les cent points, poum un chèque de 10 euros. Le consommateur qui allait a la Fnac pour s'acheter un bouquin ou un CD ou un DVD ou une BD s'en tirait donc avec 5 points pour un panier moyen de 10-15 euros (+ quand c'est un DVD, - quand c'est un livre de poche). 20 journée d'achat étant nécessaires pour un chèque, on avait donc un chèque de 10 euros grosso modo tous les 2 à 300 euros.
Maintenant, ce système est aboli, réjouissons nous, nous dit la pub, car les points se gagnent maintenant grace au cumul d'achat ! 1 Euro dépensé = 10 points Fnac. Comme ça le jour où tu achètes ta télé à la Fnac (avec une réduction de 5% au lieu de 6%, si vous avez bien suivi), tu ne gagnes pas "seulement" 5 points mais un nombre énorme de points en fnction du coût de la télé.
Sauf que : A) Je sais pas vous, mais moi j'achète sacrément plus souvent un livre de poche qu'un téléviseur. B) Il faut maintenant 4000 points Fnac pour un chèque de 10 Euros... Soit un chèque tous les 400 Euros d'achat (une pitance gracieuse équivalent à une carte de fidélité remboursant... 2.5%... Même au Kebab du coin c'est 5% la carte de fidélité, et ils n'ont pas la trésorerie de monsieur et madame Fnac). Second changement ? Second entubage.

Si l'on ajoute à cela le coût annuel de la carte Fnac qui a encore augmenté il n'y a pas si longtemps, la conséquence est simple : j'ai entre mes mains ma dernière carte Fnac, je ne renouvellerai pas mon abonnement. Je réservais jusqu'à présent mes commandes de livres en masse pour Amazon, et mes achats ponctuels pour la Fnac, eh bien Amazon vient de gagner le portefeuille d'achats que je réservais à la Fnac. Tant pis pour eux. Cela aurait *pu* passer. Mais pas quand on essaie de me le vendre avec un "Maintenant, c'est mieux qu'avant" quand le contraire est flagrant. J'adore la sodomie, mais quand les deux partenaires sont consentants !

La citation du jour : "Il l'a dit, et toujours il me fait sourire..."
La chanson du jour : Coin coin, Les rabbins volants, "Coin coin coin coincoin, coin coin coin coincoin coincoincoin, coin coin coin coincoin !"

Même si j'ai ma première classe dans 5 jours, la vie est belle !

In your face :)

Bon, désolé, cet article a un peu de retard, mais ma réunion de prérentrée a été plus longue que prévue.

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That's right, réunion de prérentrée. Me voilà enseignant. En université privée. A Metz. Je m'occupe des cours d'anglais des classes de bac pro et de BTS. Qui me donne un "Yatta" ?

Sortez vos cahiers, jeunes lecteurs, jolies lectrices : interro surprise ^_^

La citation du jour : "Tiens, t'es déjà levé ?"
La chanson du jour : In your face, Kiss, "I'll never cut my hair, I'll never shed my skin, I won't give in 'cause that's the original sin"

Même si la rentrée des élèves ce n'est que lundi prochain, la vie est belle !

Mes vingts ans, tes quarante

Après une escapade bien méritée au Thermapolis (en me disant comme d'habitude que décidément, une mini-cure devrait être absolument obligatoire de manière bi-hebdomadaire), j'ai hier soir été grâcieusement invité par Titi (a.k.a. Kalimbra) et sa douce pour fêter respectivement leurs quarante et trente ans.

J'étais loin de m'imaginer que je me retrouverais au milieu de tant de monde, pour cette garden party barbecue sans garden et sans barbecue à cause du temps ^^... Les amis de monsieur et de madame se sont mélés et entremélés de manière très sympathique (mais non voyons, pas une partouze. Je parle de CONVERSATION, petits chenapans). De nombreux couples mariés, d'autres avec bébé, rien de tel pour mettre un bon coup de vieux derrière les oreilles de votre baron favori. Mais bonne compagnie générale, c'était fort agréable. A noter la présence d'un homme prenant très au sérieux son rôle de chef de famille, arborant avec fierté le légendaire Pull-Autour-Du-Cou. Pensant à Bénabar, je me suis demandé s'il était venu en monospace.

Plusieurs personnes se sont rendues sur place en se servant d'un GPS. Une remarque m'a fait sourire : apparemment, quelques jours plus tôt alors que l'un des convives allait se faire expliquer le trajet pour rejoindre le lieu de pélerinage anniversesque, cette personne s'est empressée de couper la conversion d'un "Ah non, ne m'explique pas, j'ai un GPS".

C'est merveilleux le GPS. Le GPS est cet outil génial qui est comme un Mappy portable pour ceux qui n'ont pas d'imprimante, et qui sert à trouver une adresse donnée en voiture lorsqu'on ne connait pas ou que l'on n'a pas reçu d'explications. Et de vous a moi, soyons francs, c'est tout de même rare - a moins d'être un commercial mobile - de se rendre dans des endroits inconnus ou sans explications. Allez, admettons que cela serve deux fois par an. Du coup, c'est avec le sourire que l'on remarque l'empressement de certains possesseurs d'un tel jouet de surtout, SURTOUT, ne *PAS* se faire expliquer comment aller quelque part, histoire de rentabiliser le jouet. En tout cas, cela m'a fait sourire.

Après cette réflexion existentielle sur le GPS, les trois collègues féminines de Titi - enfin, "Titou" selon sa douce, huhuhu - sont arrivées avec un peu de retard. Chose amusante : leurs trois prénoms terminent par le son "elle". Je crois qu'en cherchant à le faire exprès, cela n'aurait pas été possible. Avec le recul, je décide donc maintenant d'appeler Thierry "Titelle", cela sera plus homogène. Proximité d'age et non-possession de bébé aidant, c'est surtout avec ces trois charmantes demoiselles (on ne s'embête pas au bureau, hein Titelle ? *dents*) que j'ai sympathisé et discuté durant la soirée.

Sur ces trois demoiselles (que nous appellerons "charmante", "très charmante", et "très très charmante" afin de préserver leur anonymat :op), j'ai surtout discuté longuement avec très très charmante, pendant les pauses cigarettes à l'extérieur de charmante et très charmante. Je n'ai absolument aucune excuse : elle avait un petit accent craquant. Qui m'a permis avec le recul de me rendre compte qu'en fait, j'étais apparemment plutôt sensible aux accents en général, et pas seulement aux occurences de mon prénom prononcées par un accent briton (les lecteurs réguliers sauront de quoi je parle.)

En bref, une soirée ma foi fort sympathique, couronnée d'un buffet digne de Pantagruel réalisé de mains de maîtres par "Titou/Titelle" et sa douce. Demain, mon nouveau job commence, mais hier, c'était encore un peu les vacances, entouré d'amis et d'une charmante blonde à l'accent musical.

La citation du jour : "Alors qu'est-ce qui se passe, ça s'échange des numéros de téléphone ?"
La chanson du jour : Elisa, Serge Gainsbourg, "Tes vingt ans, mes quarante, Si tu crois que cela Me tourmente... Ah non vraiment, Lisa !"

Même si je n'ai pas pensé à réclamer une tournée de nombrils, la vie est belle !

Now eat THAT, b...

Résumé des épisodes précédents :

* Arriver en Licence d'anglais sans conditions, uniquement sur dossier et sans avoir de DEUG de langue ? Check.

* Arriver haut la main dans les cinq premiers de la Licence ? Check.

* Assumer son arrogance durant l'année de Licence et la subséquente année d'IUFM préparant au Capes ? Check.

* Faire un hors sujet lamentable à l'oral et rater le Capes sus-mentionné à un poil de c*l malgré un 3/20 ? Check.

* Retomber sur ses pattes à temps et trouver mieux et plus prestigieux pour l'année 2006-2007 ? Check ! ! !

Grosse bonne nouvelle ces derniers jours. Encore une fois, malgré les pessimistes et les détracteurs qui m'entourent, j'ai prouvé que ma Foi, en les forces qui m'entourent et en moi, saura toujours s'imposer sur mon environnement. Pour avoir trop vendu de peaux d'ours ces dernières années, j'attendrai lundi d'avoir dans mes mains le contrat définitif signé avant d'être plus expansif et de vous donner ici les détails, mais l'offre a été verbalement scellée, les termes acceptés. Et là encore, comme toujours, après la chute, je me suis relevé. Se relever avec insolence et mon usuelle arrogance, sans jamais dépasser la fine ligne qui la sépare de la prétention. Rendez vous lundi. Un sourire aux lèvres. Bitch ! :)

PS avant que j'oublie :
* Deux nouveaux nombrils dans le nombriloscope ? Check !

La citation du jour : "T'as vraiment le cul bordé de nouilles"
La chanson du jour : I guess that's why they call it the blues, Elton John, "Time on my hands Could be time spent with you Laughing like children, Living like lovers, Rolling like thunder under the covers"

Même si je vais vous faire mariner jusqu'à lundi, la vie est belle !

Chose promise, chose due !

Ouf.

J'évites de peu le "bon tu blogges pédé" réglementaire. Mais force est de constater que les semaines précédentes ont été relativement riches en évènements et en fatigue. Me laissant donc fort peu de temps à te consacrer, jeune lecteur, jolie lectrice.

Que dire ? Je te rassure ! Ton baron favori n'est point mort ni en geole dans une quelconque oubliette. Non, si un supplice historique devait être comparé à ma situation actuelle, nous serions probablement plus proche des travaux forcés, avec des compilations de feuilles de calcul Excel en guise de bris de cailloux.

Entre deux lettres de motivations et autres entretiens d'embauche en vue de trouver un travail alimentaire un tant soi peu intéressant pour la rentrée 2006, je suis payé au lance pierre en freelance pour faire un travail qui, de vous a moi, mérite largement d'être payé au lance pierre en freelance. Mais bon, cela occupe mes journées et paye (un peu) mes factures.

Demain, je serai officiellement inscrit en Master anglais, mais j'aurai tout le temps de vous en parler plus en profondeur dans les semaines à venir. Non, je ne vous oublie pas. Et promis, je reviens écrire plus régulièrement.

J'ai également deux nouveaux nombrils à mettre en ligne, mais mon FTP a planté en cours de téléchargement et refuse de se rebrancher, donc ce sera pour cette semaine. Depuis le début, ces deux nombrils semblent souffrir d'une malédiction informatique. Le premier a été perdu dans un reset de mon logiciel mail, et j'ai la chance d'avoir retrouvé une copie de l'email de sa propriétaire, et le second quant à lui a mis plus de deux semaines à parvenir dans ma boite aux lettres. Et maintenant le FTP qui plante. Non, je ne désespère pas, en tout cas pas pour cela.

Mais je t'abandonne tout de même avec un petit cadeau iconographique, histoire d'en faire bisquer l'héroine qui ne semblait pas me croire capable de la poster. C'est mal connaitre le vil fûrbe (bien prononcer le "û") qui se cache au fond de moi, et je vous livre donc céans un petit extra tiré d'une nouvelle séance photo shootée vendredi dernier, un petit ver de terre tentant tant bien que mal de s'extraire de mon lit. Vous avez le droit de huhuhuter. :)



Sur ce, je ne parlerai pas de mon moral car on ne parle pas de choses qui fâchent, et je vous laisse pour quelque temps (mais pas trop). Jeune lecteur, jolie lectrice, je vous embrasse, à très vite !

La citation du jour : "Tu vas pas la mettre sur ton blog ?"
La chanson du jour : Mitsy, Folklorique, "L'araignée Mitsy monte à la gouttière, tiens, voilà la pluie ! Mitsy tombe par terre !!!"

Même si vous pouvez vous attendre à un laps de temps certain avant de voir les autres photos, la vie est belle !

Le post qui sent la guimauve

Il y a des fois où je me sens tellement fleur bleue et ridicule que si j'étais face à moi même j'aurais probablement envie de me foutre de ma djeule... Et genre, là, on est en plein dedans.

Ma blonde est loin et me manque. Ce manque cruel qui vous tords le coeur et le ventre et le coeur et les sens et le coeur. Ce genre de mal être passionnel qu'on ne voit normalement qu'à son état sauvage, dans son milieu naturel : dans un film avec Julia Roberts ou Hugh Grant. Celui qui n'est pas si grave dans le film parce qu'il finit toujours bien. C'est pour ça que c'est un film.

Elle me manque, et lamentablement il me pousse des désirs absolument futiles, donc totalement indispensables. Bien sûr j'aimerais la prendre dans mes bras, ou sentir à nouveau nos lèvres qui se frôlent. Mais ce n'est pas celà qui me ronge. J'ai besoin, j'en crève, de dormir avec elle.

Et là où je te surprends, jeune lecteur, jolie lectrice, là où je vois s'allumer ton oeil coquin et lubrique bien entrainé au fil de mes posts à reconnaitre en mes lignes le pervers que je suis et que j'assume, là où je te surprends c'est qu'il n'y a même pas de sexe dans ce désir.

J'ai besoin d'elle et je veux dormir avec elle. Simplement dormir, en chiens de fusil, peau contre peau, enfouir mon visage dans ses cheveux et ma main autour de sa taille. S'endormir ensemble paisiblement sans penser à rien d'autre qu'à nous et au sommeil qui nous gagne, au royaume d'Oneiros qui nous ouvre ses portes, et s'envoler ensemble.

Je crève d'envie de me perdre en elle, et de la sentir se perdre au creux de mes bras. Dormir ensemble pour me réveiller à l'aube, les yeux encore plein d'étoiles, et la voir encore dormir un peu au creux de mes bras sans savoir si elle est fille ou si elle est fée. La réveiller d'un baiser comme dans un conte et la voir sourire.

Je meurs de désir d'elle, mais au risque de te décevoir, avide lecteur, lubrique lectrice, ce soir, ce désir dont je brûle est chaste. Comme quoi tout arrive. Mais elle est loin, si loin. Oh, elle reviendra, bientôt. Mais je ne suis pas dans un film avec Hugh Grant, et son retour n'y changera rien...

La citation du jour : "C'est huit heures par jour... C'est pas payé cher mais ça te ferais un peu d'argent de poche"
La chanson du jour : I'm only sleeping, The Beatles, "Everybody seems to think I'm lazy, I don't mind, I think they're crazy Running everywhere at such a speed Till they find, there's no need !"

Même si elle me manque, la vie est belle !