Post - 1 encore, parce que je ne sais pas compter, en fait
De l'art d'être un chieur, ou, "l'arroseur arrosé".
La vie a ce petit côté taquin avec moi parfois qui révèle la complicité intime et joueuse de deux amants de longue date. Il y a un peu plus d'une semaine m'est arrivée une aventure des plus énervantes. Jeune lecteur, jolie lectrice, tu sais bien que depuis quelques temps maintenant je suis enseignant en université privée, et que dans le cadre de mes fonctions je suis amené à me déplacer dans les divers centres qui dépendent de la dite université (mais si, voyons, je t'en ai déjà parlé !). Un mardi d'automne, donc, me voici après près d'une heure de route, la mine enfarinée et le coeur lourd, arrivant quelques minutes avant le début de mon cours afin de prendre mes ouailles sous mon aile et de les guider vers le chemin de la compréhension anglaise.
Et là, tel John Wayne dans un vieux Western face à une boulette de poussière, ou telle la soeur Anne ne voyant que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie, rien, nib, zob, quedalle, peau de balle, nihil, personne à l'horizon. Rien qu'une petite voix derrière moi... "Euh... Monsieur ?"
Non, ce n'était pas une élève, ni une quelconque fée à mon grand dam, mais une quadra dynamique étonnée également de ne pas voir mes élèves depuis deux jours. Je vous passe les détails sur mon agacement croissant, et son paroxysme quand j'ai appris que les élèves en question avaient été changés de local, et que tout le monde avait été prévenu... sauf moi (et, apparemment, la quadra et ses collègues, propriétaires des locaux). 40 minutes de bouchons pour rejoindre l'autre sens, des explications dans tous les sens, la mine contrite et compatissante de mes responsables, mais surtout, surtout, une absence flagrante d'excuses ou d'un quelconque remords apparent de la part de la personne responsable de l'oubli en question.
Malin lecteur, sensuelle lectrice, vous connaissez ma grandiloquence, et vous ne serez pas surpris en apprenant les grands chevaux sur lesquels je suis monté, arguant d'un manque de professionnalisme, de responsabilisation, et surtout de politesse, etc... Bref ? J'en ai fait tout un pataquès. J'ai reçu d'ailleurs 24h plus tard des excuses de la personne en question qui, si elles n'étaient pas forcément spontanées, ont eu le mérite d'être faites.
Alors pourquoi parle-je du côté taquin de la vie ? Parce que 3 jours plus tard, mon téléphone est tombé en panne. Ce dernier me servant de réveil, et ayant accumulé au bas mot 2 semaines de sommeil en retard... Eh bien disons qu'il n'y a pas que le sommeil qui a été en retard. D'une heure trente, quand même.
Bravo, le parangon du professionnalisme... -_-;
La citation du jour : "Oh, eh bien je crois que c'était son chant du cygne, t'as plus qu'à en racheter un, et vite."
La chanson du jour : Chanson d'ami, Zazie, "Ça n'est pas ma main, là, qui te gêne... Je sais, ça n'est pas drôle Mais c'est pas c'que tu crois, c'est juste comme ça... Ce n'est qu'une chanson d'ami, d'ami, pas d'amour. Ce n'est qu'une chanson d'ami, promis, pas d'amour [...] Ce n'est qu'une chanson promis, mon amour, Je ne t'aime pas... Je t'aime bien"
Même si ma vie ne ressemble plus à rien, la vie est belle !
La vie a ce petit côté taquin avec moi parfois qui révèle la complicité intime et joueuse de deux amants de longue date. Il y a un peu plus d'une semaine m'est arrivée une aventure des plus énervantes. Jeune lecteur, jolie lectrice, tu sais bien que depuis quelques temps maintenant je suis enseignant en université privée, et que dans le cadre de mes fonctions je suis amené à me déplacer dans les divers centres qui dépendent de la dite université (mais si, voyons, je t'en ai déjà parlé !). Un mardi d'automne, donc, me voici après près d'une heure de route, la mine enfarinée et le coeur lourd, arrivant quelques minutes avant le début de mon cours afin de prendre mes ouailles sous mon aile et de les guider vers le chemin de la compréhension anglaise.
Et là, tel John Wayne dans un vieux Western face à une boulette de poussière, ou telle la soeur Anne ne voyant que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie, rien, nib, zob, quedalle, peau de balle, nihil, personne à l'horizon. Rien qu'une petite voix derrière moi... "Euh... Monsieur ?"
Non, ce n'était pas une élève, ni une quelconque fée à mon grand dam, mais une quadra dynamique étonnée également de ne pas voir mes élèves depuis deux jours. Je vous passe les détails sur mon agacement croissant, et son paroxysme quand j'ai appris que les élèves en question avaient été changés de local, et que tout le monde avait été prévenu... sauf moi (et, apparemment, la quadra et ses collègues, propriétaires des locaux). 40 minutes de bouchons pour rejoindre l'autre sens, des explications dans tous les sens, la mine contrite et compatissante de mes responsables, mais surtout, surtout, une absence flagrante d'excuses ou d'un quelconque remords apparent de la part de la personne responsable de l'oubli en question.
Malin lecteur, sensuelle lectrice, vous connaissez ma grandiloquence, et vous ne serez pas surpris en apprenant les grands chevaux sur lesquels je suis monté, arguant d'un manque de professionnalisme, de responsabilisation, et surtout de politesse, etc... Bref ? J'en ai fait tout un pataquès. J'ai reçu d'ailleurs 24h plus tard des excuses de la personne en question qui, si elles n'étaient pas forcément spontanées, ont eu le mérite d'être faites.
Alors pourquoi parle-je du côté taquin de la vie ? Parce que 3 jours plus tard, mon téléphone est tombé en panne. Ce dernier me servant de réveil, et ayant accumulé au bas mot 2 semaines de sommeil en retard... Eh bien disons qu'il n'y a pas que le sommeil qui a été en retard. D'une heure trente, quand même.
Bravo, le parangon du professionnalisme... -_-;
La citation du jour : "Oh, eh bien je crois que c'était son chant du cygne, t'as plus qu'à en racheter un, et vite."
La chanson du jour : Chanson d'ami, Zazie, "Ça n'est pas ma main, là, qui te gêne... Je sais, ça n'est pas drôle Mais c'est pas c'que tu crois, c'est juste comme ça... Ce n'est qu'une chanson d'ami, d'ami, pas d'amour. Ce n'est qu'une chanson d'ami, promis, pas d'amour [...] Ce n'est qu'une chanson promis, mon amour, Je ne t'aime pas... Je t'aime bien"
Même si ma vie ne ressemble plus à rien, la vie est belle !