***Article(s) en date du 30.1.09***

Eropolis

Malgré ma réputation parfois... on va dire "sulfureuse", je n'étais jamais allé au fameux "salon de l'érotisme" qui ouvre ses portes chaque année à Metz.

Alors après avoir entendu chaque année autant de "waaaaaaaa c'était super" que de "booooooooouh c'était à chier", je me suis dis que cette année, j'allais me faire ma propre opinion. Rangeant tout a-priori dans ma poche, je règle le droit d’entrée plutôt raisonnable et entre dans l’ « arène ».

Pour vous retranscrire le truc, imaginez que 90% de l’espace est envahi par des stands de sex-shop. On évite fort heureusement le déballage de DVD porno et de jaquettes aux titres et aux photos qui piquent les yeux (et le dieu du bon goût remercie les exposants), en revanche les tables sont recouvertes de centaines de sex-toys en tous genres, toutes formes, toutes tailles, toutes couleurs, toutes utilités. Ca va du gadget soft amusant à l’appareil dont je ne veux MEME PAS connaître le mode d’emploi (car si si, pour certains de ces appareils, il faut indéniablement un mode d’emploi. Et pourtant j’ai une imagination fertile, hein ! Mais… mode d’emploi.)

Après, il y a des stands où 5-6 filles siliconées de partout, 5-6 autres jouant à « comment je peux rentrer dans un top taille 5 ans alors que je fais du 95D », une paire de pétasses et UNE jolie fille proposent des lapdances/strips en cabine. Enfin, il y a deux salles, une grande, sur laquelle dansent une alternance de gogo boys et gogo girls, avec chaque fois un(e) participant(e) du public en guise de cobaye au sourire béat. La seconde, classée X, propose grosso modo la même chose, mais ne se contente pas du strip intégral.

C’est sur cette seconde scène qu’un show a, pour moi, justifié le déplacement. Et pourtant, il commençait mal ! Sur scène monte une… non, je ne vais pas dire « femme ». Disons « créature » (pas dans le bon sens du terme). Siliconée à outrance, je pense qu’elle se serait sentie serrée dans un 105 F. Pour moi qui aime les petits seins… Bref. J’allais partir, lorsqu’elle descend dans la salle et choisit comme comparse… un papy !

Fou rire de l’assemblée, et le papy qui ne se démonte pas. A vue de nez, il avait dépassé la soixantaine, mais monte quand même guilleret sur la scène, main dans la main avec la créature, qui se met à danser lascivement autour de lui, et à lui retirer ses fringues.

Et vas-y que je t’enlève le pull, papy ne se démonte pas.

Et vas-y que je t’enlève le MARCEL (car oui, comme tout bon papy, il avait un Marcel Damart sous le pull), papy ne se démonte pas.

Et vas-y que je t’enlève le pantalon, papy a un sourire fier…

Car papy, sous son pantalon, avait un STRING A PAILLETTES.

Je vous laisse imaginer le fou rire, et de l’assemblée, et de la pauvre actrice porno qui a eu bien de mal à reprendre son sérieux pour continuer son show. Le reste n’a que peu d’intérêt, mais je suppose que papy n’a pas regretté de monter sur la scène.

Quant à moi, je me suis offert deux choses ce soir. Tout d’abord, client régulier du Pink Paradise oblige, je me suis offert une lapdance en cabine (si vous avez suivi, il y avait UNE jolie fille dans le lot, pas vulgaire). On en a pour son argent : c’est à dire, pas cher. La jeune fille était en effet très jolie, souple, aimable… mais bon. C’est pas le Pink quoi. Le club parisien n’a pas de soucis à se faire, je reste l’un de leurs clients. J’ai regretté le manque d’interactivité et le temps assez court (moins de 10 minutes). Mais bon, elle était jolie quand même, et la lapdance n'était vraiment pas chère.

La seconde chose, c’est un manteau long en cuir. Carrément pas le genre de chose qu’on achète dans un salon de l’érotisme normalement, mais bon. C’était la bonne taille, la coupe me va bien, le vendeur m’a proposé une remise exceptionnelle qu’il est trop fou de me proposer ça mais il me trouve tellement sympa (lire : « tu vas me le donner ton pognon ? »), j’ai négocié 33% au lieu de 20 (lire : « je veux bien discuter, mais me prends pas pour un con non plus »), il a accepté à contrecœur en me disant que je condamnais sa famille à la ruine et qu’ils mangeraient des pâtes jusqu’en 2012 (lire : « bin si, quand même, un peu, vu que je suis en train de te vendre un truc… »), que c’était moins cher que le tarif usine (lire : « avec les 33% en moins, c’est le prix de vente normal »), mais que j’étais tellement sympa et que j’allais lui faire de la pub tellement je le portais bien qu’il ne se sentait pas le cœur de refuser (lire : « bon, j’ai quand même une bonne marge et je suis payé à la com’ donc vendu »). Je suis content, le manteau me va bien, et je l’ai eu à un tarif somme toute normal pour un produit de ce genre. Comme quoi, on trouve de tout au salon de l’érotisme !

(Même si la blonde, même jolie, c’était loin du niveau de Pauline du Pink… Hein Aurélie ? ^_^)

La citation du jour : « Hey si je dois te prévenir par téléphone... je crois qu'il me faut ton numéro... »
La chanson du jour : When I’m sixty-four, the Beatles, « Will you still need me ? Will you still feed me? When I’m sixty-four… »

Même si j’aurais préféré un peu plus d’interactivité comme au Pink, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 28.1.09***

N comme... Noble

N comme… Noble

Lorsque j’ai commencé à réfléchir au concept du baron de A à Z, et que j’ai composé la liste des 26 noms qui allaient me représenter, j’avais tout d’abord prévu d’être « N comme Neil Gaiman ». C’est mon auteur anglophone vivant favori, c’est sur son oeuvre que j’écris ma thèse, bref, c’était l’évidence.

Jusqu’à ce que cette autre évidence me frappe. Désolé Neil, mais je ne pouvais pas passer à côté de ma noblesse.

Qu’est-ce que la noblesse, d’ailleurs ? Il y a des centaines d’années, des hommes ont prit des terres et se les sont appropriées. Puis les ont défendues à la pointe de l’épée, les transférant (ainsi que leurs titres, peu à peu codifiés) à leur descendance.

Pacifiste, je n’ai pas d’épée. Tout du moins, pas à des fins belliqueuses, car il est vrai que je possède deux katanas, reliquats de l’époque où je travaillais pour le jeu L5R. Mais ma noblesse, je la défends aussi, même si c’est à la pointe de la plume que je choisis de le faire.

Et cela implique quoi, être noble, au XXIème siècle ? Il est vrai que la société n’est plus divisée en « tiers » (quoique les divisions sociales soient toujours présentes, voire nettement plus marquées que du temps de la trinité noblesse/clergé/tiers-état), la noblesse pourrait donc techniquement être considérée comme inutile. Pour moi, elle est essentielle. De sang, de coeur ou d’âme, la noblesse est lorsqu’on l’embrasse un moyen de refuser de se compromettre, d’assumer sa propre valeur, et d’aller à l’encontre du nivellement par le bas de la société, de la culture, de la langue et des idées.

Enfin, à mes yeux, toute « bonne » noblesse se doit d’être une noblesse décadente. C’est presque un devoir, vu l’état du monde dans lequel elle est forcée d’évoluer. C’est aussi, comme vous le savez, un rôle qui me tient à coeur…

Noble, décadent mais fier, la tête haute et le regard droit, j’avance pas à pas dans la vie portant un titre dont la plupart des gens n’ont cure. Mais que quelqu’un vienne remettre en doute ce noble sang qui coule dans mes veines, et il tâtera de mon courroux, à la pointe de… la plume !

P.S. : Et un nouveau nombril dans le ‘scope !

La citation du jour : « l'expression "arracher les yeux à coups de fourchette" a mal été interprétée ! »
La citation bonus du jour : « Les bisounours, ça ne boude pas ! »
La chanson du jour : Dear Jenny, the Dresden Dolls, « Sad, but true — the facts of life are bound to get you down. So what's the use, dear Jenny? Anyway, the world is pretty... »

Même si mon sang bleu est rouge quand il coule, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 16.1.09***

M comme... Magie

Pour "Magie", le dictionnaire de l'Académie Française nous donne "Art qui est censé donner le pouvoir de faire intervenir des puissances occultes afin de modifier le cours de la nature ou d'agir sur la destinée des hommes". L'excellent dictionnaire culturel d'Alain Rey poursuit la même thématique en parlant d' "Art de produire, par des procédés occultes, des phénomènes sortant du cours ordinaire de la nature, inexplicables ou qui semblent tels."

Les deux définitions s'accordent à parler d'un Art. C'est vrai, cela en est un. Mais c'est aussi une forme de croyance et de dévotion. La plupart des païens, et je fais partie de cette "plupart", nomment magie leurs pratiques de dévotion. L'équivalent de la transsubstantiation catholique pendant l'eucharistie, par exemple. En moins cannibale.

Pour moi, j'appelle "magie" toute pratique, tout Art pour citer mes deux dictionnaires favoris, qui s'affranchit des axiomes indémontrables de la science pour produire des effets tout aussi indémontrables. Et, pour plonger maintenant dans mes croyances personnelles, tout effet qui puise dans la capacité de la volonté humaine à modifier son environnement ou à affecter les courants de synchronicité. Pour les curieux, je vous renvoie à l'étude de C.G. Jung entre autres.

Je reviendrai plus en détails sur certaines facettes de cette magie dans certaines autres lettres qu'il me reste avant le Z. Mais une chose est sûre : dans la vraie vie, la magie, ça n'a rien à voir avec Harry Potter ;)

La citation du jour : "Tout dépend de ce que tu as en tête..."
La chanson du jour : A kind of magic, Queen, "This flame that burns inside of me"

Même si elle m'a réveillé à 4h du mat je m'en fiche car dimanche elle sera dans mes bras, et donc indubitablement, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 9.1.09***

L comme... Lune

Avant même de parler de Lune, parlons du L. Cette lettre représente peut être ce qu’il y a de plus important dans ma vie…

C’est vrai, on peut écrire tant de mots essentiels avec un L. Lire. Livres. Lecture. Love (parce que c’est all ce qu’on need). Liberté. Parce que la lettre se prononce comme « Elle ». Et puis la Lune, bien sûr.




En termes de Foi, j’ai porté beaucoup d’étiquettes dans ma vie. « Chrétien » malgré moi aux cours de catéchisme par défaut de l’Est de la France, rapidement dégagés de ma vie après en avoir fait la demande à des parents très compréhensifs sur le sujet. Athée, militant et virulent, ensuite. Agnostique, quand j’ai décidé de m’acheter un cerveau, et que je me contentais encore d’une analyse cartésienne du problème de la Foi. Puis mon expérience et mes démarches introspectives ont fait de moi un Païen, croyant, pratiquant.

La Lune, donc. Représente pour moi le vecteur le plus « juste » pour canaliser ma Foi. Elle est présente en permanence dans ma vie, dans mon cœur, même de jour. Comment expliquer l’inexplicable ? Si je la nomme Selênê, je sais bien que la Pâle Dame n’en est pas une, de Dame… Pas dans le sens commun du terme. Plutôt, c’est une manière pour mon petit esprit humain de pouvoir contempler et réfléchir sur l’ineffable, une béquille pour pouvoir appréhender ce qui est trop vaste pour être conçu clairement.

Et si le Soleil est un concept/symbole/projection anthropomorphe du divin tout aussi fort, c’est à la Lune que va mon affinité plus particulière.

Je ne parlerai ici d’aucun dogme, d’aucune « vérité », car pour moi la Foi doit rester une découverte et une expérience personnelle. Mais ceux qui ont déjà parlé avec moi de mes croyances savent combien je suis lié à l’astre d’argent. Par signes, par symboles, par augures, je m’adresse à elle, et je reçois ses réponses. Beaucoup de gens, sauf Ophélie qui est peut être la personne la plus proche de moi sur ce point, ont tendance à avoir un sourire aux lèvres lorsque j’en parle. Moi aussi.

Mais pas pour les mêmes raisons…

PS : Le Nombriloscope a été mis à jour, avec sept nouveaux nombrils

La citation du jour : "T'es vraiment pas digne et t'es qu'un faux-cul"
La chanson du jour : Mysterious Ways, U2, "Let her pale light in to fill up your room"

Même si je n'ai absolument RIEN compris, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 8.1.09***

K comme... Kilogrammes

Oui, celui là, forcément, je ne pouvais pas y couper.

Quand j'étais gamin, gamin gamin, j'étais un vrai fil de fer. Jusqu'à, disons, six ou sept ans. Puis je suis passé en mode boule. Tu sais, le genre de gosse en sixième que tu peux pousser sans risque dans la rue parce qu'au lieu de tomber, il roule ? Bah c'était moi.

Je me suis un peu pris en main avant l'adolescence pour atteindre mon rythme de croisière corporel. En gros, fini le mode "boule" mais fini le mode fil de fer. En fait, je ne m'aime pas, trop mince. Peut être frustration de mon amour du corps féminin et désir inconscient d'avoir, moi aussi, des rondeurs. D'ailleurs je dis souvent que je ne fais pas attention à ma ligne, mais que je fais attention à mes courbes.

Je ne sais pas. Ca fait peut être partie de mon côté bisounours, ça contribue au personnage, ou à ce que je suis, mais je n'ai jamais fait d'efforts drastiques pour devenir/rester/vouloir être svelte. Outre le fait que je me bat un peu contre des moulins à vent (rythme sédentaire, shoots annuels de cortisone couplés à un refus de manger sans sel...), je pense que je serais mal dans ma peau si je perdais mes petites poignées d'amour.

Alors certes, il n'y a pas QUE des avantages. Je pense par exemple que je peux imputer à mon petit bidon le mal de dos chronique qui me vrille depuis mon adolescence. Itou, ma faible résistance à la chaleur qui me transforme en fontaine dès que le mercure dépasse 20 ou 22°C.

Mais bon. Il y en a. Outre le côté bisounours évoqué plus haut, au moins je suis sûr que quand je suis entre deux draps avec quelqu'un, cette personne s'intéresse à moi et pas à mon corps (dessiné par Pablo Picasso en personne, période cubiste, bourré, un soir de pleine Lune). Quoique depuis que je suis re-riche, maintenant je pourrais croire que la personne s'intéresse à mon portefeuille, mais passons.

Malgré ça, il y a excès et excès. Lorsque j'ai perdu mon fournisseur régulier de sucre en poudre qui empêche de dormir, il y a un peu plus d'un an, j'ai pris plus de dix kilos d'un coup, pouf. Encore plus radical qu'arrêter de fumer. Malgré une inscription dans une salle de sport (d'ailleurs ma coach n'a toujours pas compris pourquoi mon indice graisseux avait AUGMENTE en deux mois alors qu'elle me voyait à la salle au moins 4 heures par semaine pendant ces deux mois), même si je pense que sans ça, c'eut été pire. J'en ai reperdu la plupart, mais pas tout, et ceux qui restent ont tendance à se sentir chez eux...

Mais rond ou pas, cocaïne ou pas, sport ou pas, l'essentiel est que je me sente toujours bien dans ma peau, et qu'au final, on s'entende plutôt bien, mes kilogrammes et moi !

La citation du jour : "J'ai jamais fait pouic à quelqu'un, moi... Tu fais souvent pouic aux gens toi ?"
La chanson du jour : Big girl (you are beautiful), Mika, "Curves in all the right places"

Même si je me demande si les nouveaux kilos repartiraient avec un nouveau fournisseur régulier, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 6.1.09***

J comme... Jeux de rôles

Que tous mes proches qui n'avaient pas deviné cette lettre sautent immédiatement dans leur baffe.

*tend la main*

C'est fait ? Bon, je peux continuer alors.

Je suis tombé dans l'univers des jeux de rôles à neuf ans lorsque, après plusieurs années à jouer à des livres dont vous êtes le héros et à HeroQuest, un ami du collège (coucou Pierre) m'a invité chez lui et m'en a fait découvrir deux, en l'occurrence Star Wars et l'inévitable Donjons & Dragons.

Coup de coeur immédiat pour ce principe où les règles se rangeaient (timidement, au début) au second plan au profit de l'interaction verbale entre les joueurs et à la stratégie de groupe pour venir a bout d'un obstacle.

A onze ans, rassemblant toutes mes économies, j'ai fait mon premier achat JDR, que je possède encore : la première boite noire du jeu de rôles de Croc, "In nomine satanis/Magna veritas", un jeu totalement déjanté et très branché humour noir permettant d'incarner des anges ou des démons. Puis le grand coup de coeur surgira pour mes 13 (14?) ans en découvrant le "Vampire" de Mark Rein Hagen chez White Wolf, un jeu basé sur l'art du conteur, où le développement psychologique des personnages était l'intérêt du jeu, et où je pouvais donner libre court à ma grandiloquence naissante. A l'heure actuelle, les jeux de la gamme White Wolf restent mes jeux de prédilection, pour les mêmes raisons.

Au fil du temps, je suis même devenu, pour un temps, professionnel du jeu de rôles. D'abord comme "simple" tenancier de boutique (dès 16 ans, au black, pour me payer encore plus de jeux de rôles et de comics, avant d'avoir quelques temps mon propre magasin), puis traducteur, consultant, et même concepteur de jeux. Je garde de très bon souvenirs de collaborations avec White Wolf, justement, Wizards of the Coast US (la plus pro et efficace des boites pour lesquelles j'ai bossé), AEG pendant de longues années... Le seul élément supplémentaire que j'aurais aimé accrocher à mon CV est d'avoir travaillé sur le jeu Mage, mais je n'en ai jamais eu l'occasion.

Aujourd'hui, le jeu de rôles rythme encore ma vie, avec une moyenne d'une partie par semaine avec mes amis les dinosaures de Talange. On est loin des 3 fois par semaine de mon adolescence, et des parties du samedi soir qui se terminaient le dimanche matin, mais c'est tout de même une belle performance. Et même si parfois ce genre de jeu amène à la surface quelques plaies et abcès vicieux entre les personnes, c'est aussi le meilleur moyen de les crever et de les cicatriser avant qu'ils ne gangrènent. Bientôt 15 ans que je fréquente mes dinosaures Talangeois, et si les jeux de rôles ne sont pas le seul lien qui est tissé entre nous, il a été le fil directeur qui nous a permis de nous apprendre à nous connaître et à nous apprécier, et à faire durer cette amitié au fil des ans...

La citation du jour : "T'as pas l'air au top toi en tout cas"
La chanson du jour : Sing, the Dresden Dolls, "You motherfuckers you'll sing someday!"

Même si je ne sais pas trop comment lui dire, la vie est belle !

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***Article(s) en date du 5.1.09***

Tel maître, tel chien

Me voici de retour, après avoir passé 4 jours loin de tout réseau (Internet ET téléphone) et 4 jours de maladie, afin de remplir mes devoirs d'hôte bloggesque :

Avide lecteur, impatiente lectrice, je te souhaite de tout coeur une bonne et heureuse année 2009.

J'espère que 2009 sera pour toi meilleure qu'elle ne s'annonce pour moi, autant 2008 a été une plutôt bonne année, autant 2009 commence plutôt mal et sous de mauvais augures. Outre avoir passé un sympathique réveillon avec des amis venus des quatre coins de France que je ne vois bien souvent qu'une fois l'an à mon grand dam, tout le reste pour l'instant de cette année 2009 n'a été que mauvaises nouvelles, mauvais pressentiments, mauvais augures, mauvais groove, mauvaises ondes, mauvaises synchronicités, mauvais anti-corps, bref ? Un condensé de belles bouses en 5 jours déjà.

Alors essayons ensemble de tourner la page et de se concentrer sur des choses futiles mais qui feront au moins sourire.

Aujourd'hui, il a encore neigé, et pour l'instant ça tient encore un peu. Donc les trottoirs sont recouverts d'une fine couche duveteuse remplie de traces de pas et les espaces verts deviennent des espaces blancs.

Et donc, par mimétisme animal ou par instinct, que sais-je, je n'ai pu m'empêcher de m'esclaffer en voyant ma chienne sautiller vers un tas de neige plus compact, y plonger sa truffe, et aspirer goulûment.

Oui, tu as bien lu, dubitatif lecteur, incrédule lectrice :

Ma chienne sniffe de la neige.



Quand je vous avais dit que nous étions faits pour nous entendre...

Enfin bref, c'est tout pour ce billet inintéressant au possible, je vous retrouve très vite pour la suite du baron de A à Z, et pour une mise à jour conséquente du Nombriloscope !

La citation du jour : "Que 2009 cafards te rongent l'anus et que tes bras raccourcissent pour ne pas te gratter"
La chanson du jour : Two hearts beat as one, U2, "I try to spit it out I try to explain The way I feel"

Même si j'ai trouvé le moyen de faire des miettes encore plus fines de ce qu'il restait de mon coeur, la vie est belle !

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