A comme... Antimilitariste
On commence fort cet abécédaire avec l'une des rares (pour ne pas dire la seule, quoi que le I soit ambigu) lettres pour lesquelles j'ai choisi un mot plutôt "négatif" envers autrui.
Oui, donc, je suis antimilitariste, et je l'assume. Pour citer madame l'Académie Française, l'antimilitarisme est l' "Opposition déclarée à l'esprit militariste et, par extension, à l'armée elle-même". Je n'aime pas l'armée. Son fonctionnement, son principe, son intolérable nécessité. Puisque je suis d'humeur généreuse, j'inclus ici la Gendarmerie par la même occasion (mais pas la Police, en revanche, et leur fusion progressive en France me fait un peu peur, j'avoue).
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Bien que pédant et plutôt hautain avec mon prochain, ce n'est pas l'ensemble des individus militaires, que je méprise. D'ailleurs j'ai quelques (rares) amis militaires. Je m'estime suffisamment évolué pour distinguer les individus de la masse à laquelle ils appartiennent.
Tout n'est pas à jeter. L' "Art" militaire, les stratégies de positionnement de troupes, j'aime. Mais dans un sens abstrait. Sur un wargame, ou dans un jeu de figurines. J'aime aussi certains uniformes, les vieux, surtout. J'aime, car j'en suis incapable, le don de soi dont sont capables certains militaires, de se prendre une balle pour sauver leur copain, ou de risquer gros pour pas grand chose, en fait.
Mais j'abhorre l'armée pour ce qu'elle est, former des gens à devenir des armes, et les envoyer tuer l' "ennemi" lorsqu'il le faut. Je hais l'armée pour son côté réducteur, parce que sa machine change des êtres pensants en chair à canon, parce que l'individu, dont je parlais au-dessus, est relégué au second plan par rapport à ce qu'il représente ou qu'il défend. Je déteste l'armée qui me rappelle sans cesse combien elle est nécessaire dans notre monde, qui n'est, dans ces moments là, plus vraiment mon monde. Parce qu'elle doit devenir proactive afin de ne pas avoir à être réactive. Parce que des gens continuent à croire au "Si vis pacem para bellum" latin dérivé des écrits de Publius Flavius Vegetius Renatus plutôt qu'au "War is over if you want it" de John Lennon. Parce qu'elle est le reflet d'une nature humaine que je rejette et dans laquelle je ne me reconnais pas.
Parce que toute armée présuppose d'un minimum de patriotisme, et ma seule patrie n'est pas un pays, mais le monde.
La citation du jour : "Essaie d'avoir du respect pour les gens"
La chanson du jour : Parachutiste, Maxime le Forestier, "Alors sont venus les honneurs, Les décorations, les médailles Pour chaque balle au fond d'un cœur, Pour chaque entaille"
Même s'il existe certains militaires sympa, la vie est belle !
Oui, donc, je suis antimilitariste, et je l'assume. Pour citer madame l'Académie Française, l'antimilitarisme est l' "Opposition déclarée à l'esprit militariste et, par extension, à l'armée elle-même". Je n'aime pas l'armée. Son fonctionnement, son principe, son intolérable nécessité. Puisque je suis d'humeur généreuse, j'inclus ici la Gendarmerie par la même occasion (mais pas la Police, en revanche, et leur fusion progressive en France me fait un peu peur, j'avoue).
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Bien que pédant et plutôt hautain avec mon prochain, ce n'est pas l'ensemble des individus militaires, que je méprise. D'ailleurs j'ai quelques (rares) amis militaires. Je m'estime suffisamment évolué pour distinguer les individus de la masse à laquelle ils appartiennent.
Tout n'est pas à jeter. L' "Art" militaire, les stratégies de positionnement de troupes, j'aime. Mais dans un sens abstrait. Sur un wargame, ou dans un jeu de figurines. J'aime aussi certains uniformes, les vieux, surtout. J'aime, car j'en suis incapable, le don de soi dont sont capables certains militaires, de se prendre une balle pour sauver leur copain, ou de risquer gros pour pas grand chose, en fait.
Mais j'abhorre l'armée pour ce qu'elle est, former des gens à devenir des armes, et les envoyer tuer l' "ennemi" lorsqu'il le faut. Je hais l'armée pour son côté réducteur, parce que sa machine change des êtres pensants en chair à canon, parce que l'individu, dont je parlais au-dessus, est relégué au second plan par rapport à ce qu'il représente ou qu'il défend. Je déteste l'armée qui me rappelle sans cesse combien elle est nécessaire dans notre monde, qui n'est, dans ces moments là, plus vraiment mon monde. Parce qu'elle doit devenir proactive afin de ne pas avoir à être réactive. Parce que des gens continuent à croire au "Si vis pacem para bellum" latin dérivé des écrits de Publius Flavius Vegetius Renatus plutôt qu'au "War is over if you want it" de John Lennon. Parce qu'elle est le reflet d'une nature humaine que je rejette et dans laquelle je ne me reconnais pas.
Parce que toute armée présuppose d'un minimum de patriotisme, et ma seule patrie n'est pas un pays, mais le monde.
La citation du jour : "Essaie d'avoir du respect pour les gens"
La chanson du jour : Parachutiste, Maxime le Forestier, "Alors sont venus les honneurs, Les décorations, les médailles Pour chaque balle au fond d'un cœur, Pour chaque entaille"
Même s'il existe certains militaires sympa, la vie est belle !
Libellés : Antimilitariste, Armée, Baron de A à Z, John Lennon