On peut ne rien voir même sans être aveugle
Dimanche, 10 juin, premier tour des législatives, a voté. A voté, comme pour toutes les élections depuis que j'ai ma carte d'électeur, même si je m'attends à ce que la participation soit bien moindre que celle de la dernière élection présidentielle. Normal, en masse, le peuple fraçais qui est le mien (sur le papier) n'a jamais compris que les législatives étaient bien plus importantes que la présidentielle. Et bien évidemment, vu l'importance, cette fois je n'ai pas voté avec une pièce, je savais pour qui j'allais voter et pourquoi.
Mais arrêtons de parler politique un peu pour se concentrer sur le sujet de l'article du jour (vous voyez, je vous avais dit que j'éviterais les articles trop politiques, après la série assez longue sur la présidentielle ^^). Aujourd'hui parlons de coeur. Parce que c'est un sujet qui me tiens, pun intended, à coeur, et parce que c'est dans l'air du temps en ce moment.
Une fois n'est pas coutume, je ne parlerais cette fois pas (directement) de mes petites affaires, mais je développerai ci dessous une des Grandes Vérités, les grandes lois inconscientes de la vie. Les gens qui me cotoient régulièrement ici ou surtout en "vrai", en chair et en os, savent surement que je fais très souvent référence à cet ensemble de règles que des amis et moi même avions mis en place, souvent pleins de stup's et d'alcool, pendant les années IUT. Mis en place, ou plutôt révélé, car le bien fondé et la véracité de ces règles ou conseils ont été maintes fois prouvés ou démontrés par l'exemple. On pourra citer la fréquence règle numéro sept ("ne jamais, jamais, jamais, JAMAIS re-sortir avec un(e) ex"), la vingt-sept ("Les filles bien sont toujours avec des connards, les mecs biens sont toujours avec des connasses - corollaire : parfois, deux êtres exceptionnels se rencontrent"), ou plus simplement les deux premières : Règle 1 ==> Ne jamais faire ce que tu n'as pas envie de faire, Règle 2 ==> Dans la mesure du possible, toujours faire ce que tu as envie de faire.
Mais ici, c'est une toute autre Règle de la Vie que je vais aborder. J'avoue que ma mémoire poisson-rougesque m'en a fait oublier le numéro. Il me semble que c'était la quatrième, mais je n'en ai plus la certitude. Bref, son contenu est plus important que son numéro, alors on y va :
"Dans les relations amoureuses ou les relations d'attraction, même les élans les plus flagrants et visibles de tous passeront la plupart du temps inaperçus aux yeux de la personne à qui ils sont destinés"
Prenez le temps de la relire et d'y réfléchir. Très fortement liée dans son concept au principe comme quoi souvent un(e) homo/bisexuel qui ne s'assume pas ne s'en rends pas compte alors que tout son entourage est au courant, il est indéniable que souvent même le plus perceptif des garçons, même la plus Sherlockienne des filles, ont tendance à rester totalement aveugle aux gestes et attentions passionnés de toute personne leur vouant un quelconque intérêt.
Combien de fois avec vous remarqué que votre ami Bob bavait à longueur de journée (et de nuit, probablement) sur votre copine Charlotte. Vos autres amis et vous en parlez souvent autour d'un café. Parfois, vous en parlez même avec Bob, qui, la mine mi-déconfite, mi-rêveuse, vous explique combien Charlotte est merveilleuse et combien il est de toutes façons logiquement, mathématiquement, physiologiquement, philosophiquement, religieusement, physiquement, durassahécrilament IMPOSSIBLE qu'elle s'intéresse ne serait-ce qu'une minute à lui.
Même les amies de Charlotte ne sont pas dupes non plus. Elle se mettent à glousser en voyant Bob bafouiller devant leur amie, elles en parlent entre elles en se disant combien Bob ferait mieux de lâcher l'affaire, et en se demandant pourquoi (et comment !) Charlotte passe parfois du temps avec ce nâââââze. Les discussions entre copines-de-Charlotte et copains-de-Bob à ce sujet peuvent d'ailleurs s'envenimer, parfois... ou au contraire créer de nouvelles relations poussant sur un tronc commun.
Mais Charlotte, elle ? Charlotte reste aveugle. Même si Bob rougit systématiquement devant elle, s'il a du mal à trouver ses mots, s'il la couvre d'attention, Charlotte ne se rendra compte de rien. Même si ses copines (celles du dessus) lui en parlent, elle se contentera probablement d'en rire ou de dire un "mais noooooooon vous vous faites des idées". Cet effet est encore décuplé si par un heureux hazard, Charlotte éprouve elle aussi un peu d'intérêt envers Bob. Combien de couples sont ainsi morts dans l'oeuf sans intervention extérieure ? Trop.
Ce n'est probablement pas la première fois que je dis cela, mais tout serait tellement plus simple si tout le monde, absolument tout le monde pouvait lire dans les pensées d'autrui comme dans un livre ouvert et vice versa. Plus d'hypocrisie entre les gens, plus d'illusions bercées pendant trop de temps, et surtout plus de temps perdu. Un jour, oh oui un jour, je ferai construire et je commercialiserai mon concept du multi-bipper "tu me plais". Un jour...
En attendant, comme tous les autres êtres humains, j'avance sans bipper et sans lecture de pensées. Ce qui, en directe conséquence, a le don de monopoliser les miennes...
La citation du jour : "Je suis chez mon père, j'ai pas ma carte d'électeur et en plus c'est trop le bordel pour se garer !"
La chanson du jour : Yes, I am blind, Morrissey, "Yes, I am blind, No, I can't see, There must be something Horribly wrong with me ?"
Même si l'amour est myope, la vie est belle !
Mais arrêtons de parler politique un peu pour se concentrer sur le sujet de l'article du jour (vous voyez, je vous avais dit que j'éviterais les articles trop politiques, après la série assez longue sur la présidentielle ^^). Aujourd'hui parlons de coeur. Parce que c'est un sujet qui me tiens, pun intended, à coeur, et parce que c'est dans l'air du temps en ce moment.
Une fois n'est pas coutume, je ne parlerais cette fois pas (directement) de mes petites affaires, mais je développerai ci dessous une des Grandes Vérités, les grandes lois inconscientes de la vie. Les gens qui me cotoient régulièrement ici ou surtout en "vrai", en chair et en os, savent surement que je fais très souvent référence à cet ensemble de règles que des amis et moi même avions mis en place, souvent pleins de stup's et d'alcool, pendant les années IUT. Mis en place, ou plutôt révélé, car le bien fondé et la véracité de ces règles ou conseils ont été maintes fois prouvés ou démontrés par l'exemple. On pourra citer la fréquence règle numéro sept ("ne jamais, jamais, jamais, JAMAIS re-sortir avec un(e) ex"), la vingt-sept ("Les filles bien sont toujours avec des connards, les mecs biens sont toujours avec des connasses - corollaire : parfois, deux êtres exceptionnels se rencontrent"), ou plus simplement les deux premières : Règle 1 ==> Ne jamais faire ce que tu n'as pas envie de faire, Règle 2 ==> Dans la mesure du possible, toujours faire ce que tu as envie de faire.
Mais ici, c'est une toute autre Règle de la Vie que je vais aborder. J'avoue que ma mémoire poisson-rougesque m'en a fait oublier le numéro. Il me semble que c'était la quatrième, mais je n'en ai plus la certitude. Bref, son contenu est plus important que son numéro, alors on y va :
"Dans les relations amoureuses ou les relations d'attraction, même les élans les plus flagrants et visibles de tous passeront la plupart du temps inaperçus aux yeux de la personne à qui ils sont destinés"
Prenez le temps de la relire et d'y réfléchir. Très fortement liée dans son concept au principe comme quoi souvent un(e) homo/bisexuel qui ne s'assume pas ne s'en rends pas compte alors que tout son entourage est au courant, il est indéniable que souvent même le plus perceptif des garçons, même la plus Sherlockienne des filles, ont tendance à rester totalement aveugle aux gestes et attentions passionnés de toute personne leur vouant un quelconque intérêt.
Combien de fois avec vous remarqué que votre ami Bob bavait à longueur de journée (et de nuit, probablement) sur votre copine Charlotte. Vos autres amis et vous en parlez souvent autour d'un café. Parfois, vous en parlez même avec Bob, qui, la mine mi-déconfite, mi-rêveuse, vous explique combien Charlotte est merveilleuse et combien il est de toutes façons logiquement, mathématiquement, physiologiquement, philosophiquement, religieusement, physiquement, durassahécrilament IMPOSSIBLE qu'elle s'intéresse ne serait-ce qu'une minute à lui.
Même les amies de Charlotte ne sont pas dupes non plus. Elle se mettent à glousser en voyant Bob bafouiller devant leur amie, elles en parlent entre elles en se disant combien Bob ferait mieux de lâcher l'affaire, et en se demandant pourquoi (et comment !) Charlotte passe parfois du temps avec ce nâââââze. Les discussions entre copines-de-Charlotte et copains-de-Bob à ce sujet peuvent d'ailleurs s'envenimer, parfois... ou au contraire créer de nouvelles relations poussant sur un tronc commun.
Mais Charlotte, elle ? Charlotte reste aveugle. Même si Bob rougit systématiquement devant elle, s'il a du mal à trouver ses mots, s'il la couvre d'attention, Charlotte ne se rendra compte de rien. Même si ses copines (celles du dessus) lui en parlent, elle se contentera probablement d'en rire ou de dire un "mais noooooooon vous vous faites des idées". Cet effet est encore décuplé si par un heureux hazard, Charlotte éprouve elle aussi un peu d'intérêt envers Bob. Combien de couples sont ainsi morts dans l'oeuf sans intervention extérieure ? Trop.
Ce n'est probablement pas la première fois que je dis cela, mais tout serait tellement plus simple si tout le monde, absolument tout le monde pouvait lire dans les pensées d'autrui comme dans un livre ouvert et vice versa. Plus d'hypocrisie entre les gens, plus d'illusions bercées pendant trop de temps, et surtout plus de temps perdu. Un jour, oh oui un jour, je ferai construire et je commercialiserai mon concept du multi-bipper "tu me plais". Un jour...
En attendant, comme tous les autres êtres humains, j'avance sans bipper et sans lecture de pensées. Ce qui, en directe conséquence, a le don de monopoliser les miennes...
La citation du jour : "Je suis chez mon père, j'ai pas ma carte d'électeur et en plus c'est trop le bordel pour se garer !"
La chanson du jour : Yes, I am blind, Morrissey, "Yes, I am blind, No, I can't see, There must be something Horribly wrong with me ?"
Même si l'amour est myope, la vie est belle !
Libellés : Amour, Aveugle, Hypocrisie, Législatives, Politique, Règles de la vie