Sa tête sur mon épaule
Ou : Chroniques d'un week end tout doux
La fatigue a fini par me rattraper cette semaine - oublier le p'tit Red Bull de 10h pour tenir la matinée de cours à donner, c'est le Mal(tm). La fatigue est uniquement physique, et non mentale, probablement le reliquat de pas-assez-de-sommeil de ce week end, passé à quelques heures de mon chez moi, dans ce plat pays qui est le sien.
Trois jours donc (un peu moins, certes) passés chez Off. Mais si, Off, rappelez vous, l'an dernier, la demoiselle piquant ma curiosité, et dont nous n'étions finalement ni elle, ni moi, tombés fous amoureux l'un de l'autre lors de notre première rencontre ? C'est bon vous remettez ?
Bien. C'est quasiment un an plus tard, donc, après ma dépression et ses escapades en Australie, que nous nous sommes revus "in the flesh" chez la demoiselle. Dans le fameux plat pays. Vu qu'elle est belge. Suivez, un peu!
Bref. Où commencer et comment résumer ces petites bulles acidulées (petites bulles "sûres" ?) et ce temps qui passe trop vite. You and me and five bucks, tiré droit de Reality Bites. Beaucoup de conversation, de confidences, une paire de DVD et un peu plus de verres d'alcool. Un monsieur Platypus. Gay, de surcroit. Une analyse psychologique. Un jeu très intéressant. Deux feuilles qui ne servent à rien. Un peu de sa peau, et un peu de mes doigts, aussi, en cocktail. Une veillée jusqu'à sept heures du matin, et une autre jusqu'à houitte. Des cernes, mais des sourires, aussi. Une petite Off un peu paumée parfois (comme moi un peu, en fait), zig-zaguant dans des bras d'hommes qui la comprennent si peu qu'elle ne se comprends plus. Alors elle tangue entre les pierres et les graines de tournesol qu'elle mange avec moi pour faire pousser des soleils dans son coeur, peut être, un jour.
Je ne suis toujours pas tombé amoureux d'elle, et elle n'est toujours pas tombé amoureuse de moi. Mais ce week end était tout doux, tout doux, et exactement ce dont j'avais besoin. Et je suis rentré du plat pays avec le manque qui me ronge, ce manque d'elle et cette cruelle distance qui est devenue coupure aigue entre nous. Parce que les gens dont je me sens proche, j'ai besoin de les voir, de les respirer, de les toucher. Et dans l'intimité des silences de ce week end, parfois, cette absence de mots était le son de deux personnes qui se rapprochent. Cette nouvelle souffrance est un mal pour un grand bien. On se reverra, bientôt. Parce qu'il faut. Parce qu'on ne s'aime pas. Mais parce qu'on s'aime bien, en vrai.
Et au milieu d'un silence, sa tête sur mon épaule.
Et ça fait toute la différence.
La citation du jour : "Et ça ne comble pas cette envie de faire battre mon coeur, c'est ça que j'veux, un coeur qui bat, sinon j'me sens mourir"
La chanson du jour : Le tunnel d'or, Aaron, "Prends mes soupirs, donne moi des larmes. A trop mourir on pose les armes"
Même si Bruxelles, putain c'est loin, la vie est belle !
La fatigue a fini par me rattraper cette semaine - oublier le p'tit Red Bull de 10h pour tenir la matinée de cours à donner, c'est le Mal(tm). La fatigue est uniquement physique, et non mentale, probablement le reliquat de pas-assez-de-sommeil de ce week end, passé à quelques heures de mon chez moi, dans ce plat pays qui est le sien.
Trois jours donc (un peu moins, certes) passés chez Off. Mais si, Off, rappelez vous, l'an dernier, la demoiselle piquant ma curiosité, et dont nous n'étions finalement ni elle, ni moi, tombés fous amoureux l'un de l'autre lors de notre première rencontre ? C'est bon vous remettez ?
Bien. C'est quasiment un an plus tard, donc, après ma dépression et ses escapades en Australie, que nous nous sommes revus "in the flesh" chez la demoiselle. Dans le fameux plat pays. Vu qu'elle est belge. Suivez, un peu!
Bref. Où commencer et comment résumer ces petites bulles acidulées (petites bulles "sûres" ?) et ce temps qui passe trop vite. You and me and five bucks, tiré droit de Reality Bites. Beaucoup de conversation, de confidences, une paire de DVD et un peu plus de verres d'alcool. Un monsieur Platypus. Gay, de surcroit. Une analyse psychologique. Un jeu très intéressant. Deux feuilles qui ne servent à rien. Un peu de sa peau, et un peu de mes doigts, aussi, en cocktail. Une veillée jusqu'à sept heures du matin, et une autre jusqu'à houitte. Des cernes, mais des sourires, aussi. Une petite Off un peu paumée parfois (comme moi un peu, en fait), zig-zaguant dans des bras d'hommes qui la comprennent si peu qu'elle ne se comprends plus. Alors elle tangue entre les pierres et les graines de tournesol qu'elle mange avec moi pour faire pousser des soleils dans son coeur, peut être, un jour.
Je ne suis toujours pas tombé amoureux d'elle, et elle n'est toujours pas tombé amoureuse de moi. Mais ce week end était tout doux, tout doux, et exactement ce dont j'avais besoin. Et je suis rentré du plat pays avec le manque qui me ronge, ce manque d'elle et cette cruelle distance qui est devenue coupure aigue entre nous. Parce que les gens dont je me sens proche, j'ai besoin de les voir, de les respirer, de les toucher. Et dans l'intimité des silences de ce week end, parfois, cette absence de mots était le son de deux personnes qui se rapprochent. Cette nouvelle souffrance est un mal pour un grand bien. On se reverra, bientôt. Parce qu'il faut. Parce qu'on ne s'aime pas. Mais parce qu'on s'aime bien, en vrai.
Et au milieu d'un silence, sa tête sur mon épaule.
Et ça fait toute la différence.
La citation du jour : "Et ça ne comble pas cette envie de faire battre mon coeur, c'est ça que j'veux, un coeur qui bat, sinon j'me sens mourir"
La chanson du jour : Le tunnel d'or, Aaron, "Prends mes soupirs, donne moi des larmes. A trop mourir on pose les armes"
Même si Bruxelles, putain c'est loin, la vie est belle !