Le périple du restaurant
Touchons du bois, demain, je vais au restaurant.
Enfin, en théorie.
En pratique, je saurai ça demain soir quand j'y serai. En effet, cette petite escapade à deux autour d'un -espérons- bon petit plat aura été semée d'embuches, depuis le temps qu'on a décidé de se la prévoir.
Tout d'abord, il aura fallu accorder nos emplois du temps. Le mien est sans cesse débordé, celui de la belle demoiselle aussi. Forcément, mettre les deux en communs ne fut pas simple. Ensuite, il fallait bien trouver une idée, un petit restaurant sympathique et intimiste où la nourriture servie peut être accompagnée d'un peu d'agréable conversation. C'est, après tout, le but d'une telle sortie. Une fois l'idée trouvée, il ne restait plus qu'à réserver et, la réservation confirmée, à s'y rendre.
Oui, mais. Car il y a souvent un "mais" dans cette accumulation de retours de paradoxes karmiques à laquelle ressemble ma vie en ce moment. "Mais", donc, le jour J, un imprévu imprévisible (comme son nom l'indique) fit que la belle dut décommander à la dernière minute. Ma réservation aussi, du coup, fut par conséquent décommandée.
Aubaine, une autre date proche s'accordait dans nos agendas respectifs. Pour demain soir, donc, pour ceux qui suivent. Oui, sauf que la merveilleuse idée de petit restaurant intimiste était compromise ; en effet, le dit restaurant est fermé le dimanche...
Solution de repli, ce qu'on appelle "le plan B". Jean-Luc, l'un de mes dinosaures, m'ayant conseillé un petit restaurant sympathique sur Hagondange ("Le Faubourg", pour les curieux), je décide de faire confiance à mon ami gastronome et à contacter l'établissement en question. Prudent, ma première question est de m'assurer de leur présence les dimanches soirs. Oui, me réponds la bonne dame à la voix joviale ayant décroché le combiné, oui MAIS (encore un !) ils sont en fermeture jusque mercredi prochain.
C'est à ce moment qu'on commence vraiment à douter de l'impartialité du destin karmique.
Bref, n'étant pas le genre d'homme à me laisser abattre ni décourager, surtout lorsqu'au bout du tunnel se profile une soirée agréable en bonne compagnie, je sors le dernier atout de ma manche et contacte un autre petit restaurant intimiste et loin du centre-ville. Cela fait longtemps que je n'y suis plus allé (le restaurant a même changé de nom depuis) mais on m'en a dit beaucoup de bien. Un coup de fil plus tard et hosanna ! Le restaurant sera bel et bien ouvert demain soir, et la table est réservée.
Oui, MAIS. Oui, mais avec cette accumulation de revers karmiques, je m'attends maintenant à tout et n'importe quoi. A me casser une jambe en me levant de mon lit demain. A une tornade express bloquant toutes les voies de transport. Un débarquement extra-terrestre ou l'enlêvement de la belle (je regarde trop X-Files, en ce moment). Bref, tout SEMBLE être en ordre, mais, tapi dans l'ombre, et méfiant jusqu'à la limite de la paranoia, je reste immobile l'arme en main pour être sûr de pouvoir abattre l'ours en peluche et revendre sa peau à une usine de jouets chinoise.
Demain, a cette heure ci, je serai censé être attablé avec la belle demoiselle autour d'un repas, et d'un verre de vin blanc.
Oui, MAIS ?????
La citation du jour : "Ce n'est pas le cas de tous les hommes"
La chanson du jour : Tomorrow will be your day, Stephan Eicher, "Tomorrow it's up to you"
Même si je m'attends encore à un coup du sort, la vie est belle !
Enfin, en théorie.
En pratique, je saurai ça demain soir quand j'y serai. En effet, cette petite escapade à deux autour d'un -espérons- bon petit plat aura été semée d'embuches, depuis le temps qu'on a décidé de se la prévoir.
Tout d'abord, il aura fallu accorder nos emplois du temps. Le mien est sans cesse débordé, celui de la belle demoiselle aussi. Forcément, mettre les deux en communs ne fut pas simple. Ensuite, il fallait bien trouver une idée, un petit restaurant sympathique et intimiste où la nourriture servie peut être accompagnée d'un peu d'agréable conversation. C'est, après tout, le but d'une telle sortie. Une fois l'idée trouvée, il ne restait plus qu'à réserver et, la réservation confirmée, à s'y rendre.
Oui, mais. Car il y a souvent un "mais" dans cette accumulation de retours de paradoxes karmiques à laquelle ressemble ma vie en ce moment. "Mais", donc, le jour J, un imprévu imprévisible (comme son nom l'indique) fit que la belle dut décommander à la dernière minute. Ma réservation aussi, du coup, fut par conséquent décommandée.
Aubaine, une autre date proche s'accordait dans nos agendas respectifs. Pour demain soir, donc, pour ceux qui suivent. Oui, sauf que la merveilleuse idée de petit restaurant intimiste était compromise ; en effet, le dit restaurant est fermé le dimanche...
Solution de repli, ce qu'on appelle "le plan B". Jean-Luc, l'un de mes dinosaures, m'ayant conseillé un petit restaurant sympathique sur Hagondange ("Le Faubourg", pour les curieux), je décide de faire confiance à mon ami gastronome et à contacter l'établissement en question. Prudent, ma première question est de m'assurer de leur présence les dimanches soirs. Oui, me réponds la bonne dame à la voix joviale ayant décroché le combiné, oui MAIS (encore un !) ils sont en fermeture jusque mercredi prochain.
C'est à ce moment qu'on commence vraiment à douter de l'impartialité du destin karmique.
Bref, n'étant pas le genre d'homme à me laisser abattre ni décourager, surtout lorsqu'au bout du tunnel se profile une soirée agréable en bonne compagnie, je sors le dernier atout de ma manche et contacte un autre petit restaurant intimiste et loin du centre-ville. Cela fait longtemps que je n'y suis plus allé (le restaurant a même changé de nom depuis) mais on m'en a dit beaucoup de bien. Un coup de fil plus tard et hosanna ! Le restaurant sera bel et bien ouvert demain soir, et la table est réservée.
Oui, MAIS. Oui, mais avec cette accumulation de revers karmiques, je m'attends maintenant à tout et n'importe quoi. A me casser une jambe en me levant de mon lit demain. A une tornade express bloquant toutes les voies de transport. Un débarquement extra-terrestre ou l'enlêvement de la belle (je regarde trop X-Files, en ce moment). Bref, tout SEMBLE être en ordre, mais, tapi dans l'ombre, et méfiant jusqu'à la limite de la paranoia, je reste immobile l'arme en main pour être sûr de pouvoir abattre l'ours en peluche et revendre sa peau à une usine de jouets chinoise.
Demain, a cette heure ci, je serai censé être attablé avec la belle demoiselle autour d'un repas, et d'un verre de vin blanc.
Oui, MAIS ?????
La citation du jour : "Ce n'est pas le cas de tous les hommes"
La chanson du jour : Tomorrow will be your day, Stephan Eicher, "Tomorrow it's up to you"
Même si je m'attends encore à un coup du sort, la vie est belle !
Libellés : Karma, Périple, Restaurant