Un plus un = ? ! ?
Fidèle lecteur, sensuelle lectrice, je vais te demander de t’asseoir.
Si, si, sans déconner, assied-toi, surtout si tu me connais dans la vraie vie, parce que là, franchement, ça va te faire un choc, moi même depuis que j’ai appris la nouvelle il y a quelques heures je ne tiens plus en place et pourtant j’ai du coton dans les jambes et je suis physiquement incapable de me mouvoir… D’où cet article, quitte à être vissé sur ma chaise devant le PC, autant que ça serve, et j’en profite pour te partager la bonne nouvelle.
Puisque tu viens ici souvent ou que tu m’as dans tes flux RSS, cher lecteur, régulière lectrice, tu dois savoir que depuis un peu plus d’un mois maintenant j’ai rencontré (ou plutôt retrouvé) une demoiselle merveilleuse avec qui je vis une histoire d’amour fabuleusement intense et incroyable. Oui, je te vois venir, mesquin lecteur, médisante lectrice, tu vas même me dire que BIEN SÛR que tu es au courant vu que ça fait un mois que je ne parle plus que de cela ici (et sur Twitter c’est à peu près pareil, même si je me force à être plus soft et à dire quand même d’autres choses).
Cet article ne dérogera pas à la règle, puisque nous venons maintenant de franchir une nouvelle étape dans la dimension totalement improbable de notre histoire à deux.
Lecteur d’origine, lectrice des débuts, tu sais depuis que tu suis mes frasques en ces lieux que j’ai toujours voulu avoir deux petite filles (jumelles, de préférence, mais pas siamoises comme les sœurs Evelyn Evelyn dont le premier album vient de sortir en CD et en téléchargement légal, et qui est juste génial, fin de parenthèse). Néanmoins, si tu fais partie de mes intimes, tu sais également que depuis mi 2009, avec beaucoup de recul et presque à contrecœur, je m’étais fait à l’idée qu’il me fallait tourner la page sur ce projet.
En effet, j’avais prévu de vous prévenir, dans un article de blog intitulé « lettre à ma fille », mais mes larmes incessantes à chaque fois que j’y travaille m’ont empêché jusqu’à présent d’en venir à bout. Pourquoi avais-je décidé de ne plus vouloir d’enfants ? Outre le fait que jusqu’en 2009, la seule personne avec qui j’avais voulu en avoir en était physiquement incapable (enfin disons qu’une grossesse serait très dangereuse pour elle et sa santé), même l’idée de « louer » une mère porteuse au Royaume Uni ne me semblait plus si rose. En prenant en compte la quantité énorme de temps requise pour BIEN l’éduquer, un sacrifice que je ne me sentais plus forcément prêt à faire, j’avoue que l’évolution du monde qui devient de plus en plus gris, moche, sale, violent et policé ne me donnait plus la force de chercher volontairement à imposer cela à une petite gosse qui n’avait rien demandé de tout ça, et que du coup les souffrances à venir qu’elle aurait eu à subir étaient cruelles face à mon bonheur et ce désir somme toute assez égoïste d’avoir une mini-moi. Oui, j’en étais devenu convaincu qu’au XXIème siècle, tout parent volontaire était un sale égoïste qui pensait plus à lui qu’au véritable bonheur de ses futurs enfants.
Et puis alors que celle « lettre à ma fille » restait encore en jachère, Sophie est arrivée dans ma vie. Je ne vais pas recommencer à te dire tout le bonheur qu’elle m’apporte, après tout tu n’as qu’à lire les quelques articles qui précèdent celui ci. Mais vois tu, je me vois forcé de t’en parler, car elle est inéluctablement liée à la nouvelle que j’ai à t’annoncer, et que tu as dû sans doute déjà deviner si tu as un tant soit peu de jugeote, malin lecteur, futée lectrice.
Vois tu, nous avons eu un petit « accident » pendant nos premières étreintes. Peut être trop d’empressement, peut être l’accessoire indispensable de tout jeune couple raisonnable et responsable a t’il été mal enfilé ou mal mis, peut être trop grisés par le fait d’être enfin l’un et l’autre et ne faire qu’un, bref… disons qu’il n’y a pas que les protections émotives que j’avais mis autour de mon cœur qui se sont déchirées ce soir là.
Comme l’accident à eu lieu en plein milieu de notre seconde étreinte, sur le coup, nous ne nous sommes pas inquiétés, nous avons remplacé le dit accessoire indispensable, et continué à nous serrer comme si de rien était. Eh bien, les lois de la biologie nous ont rattrapés, et je suppose qu’il devait rester sur moi quelques « restes » de notre première étreinte, et que les quelques secondes ont été suffisantes.
Il y a quelques heures, Sophie m’a appelé pour me prévenir qu’elle avait fait un test suite à un léger « retard ». Un test qui s’est avéré positif.
Tu vois, je t’avais dit que tu étais mieux assis, incrédule lecteur, béate lectrice.
Nous avons passé un peu plus d’une heure au téléphone à en parler. C’est bien évidemment totalement imprévu, pour elle comme pour moi. Cela fait un mois, un mois seulement que nous sommes ensemble, et cette nouvelle nous tombe dessus sans prévenir. Et pourtant, pourtant depuis le début de cette relation, nous sommes elle et moi assaillis de « signes » dans chacun de nos faits et gestes, comme si la vie, l’univers et le reste cherchaient à nous dire qu’ils approuvaient cette histoire naissante. Et finalement, nous nous sommes rendus à l’évidence : elle en voulait autant que moi, malgré le timing assez soudain et précipité.
On la garde.
« La » parce qu’il est absolument impossible que ce soit autre chose qu’une fille, cela fait des années que mes spermatozoïdes porteurs du gêne Y sont entrainés à se suicider dès leur naissance. Maud va donc avoir une petite cousine, et pourra lui dire que le boudin c’est pas bon à manger. Et moi…
Moi ?
Je vais être papa…
La citation du jour : « Le test était positif, je crois. Enfin, je suis sûre même. Je suis enceinte. »
La chanson du jour : La preuve par trois, Zazie, « Fais la somme de toi et moi et donne moi le résultat »
Même si c’est complètement inattendu comme tout le reste de cette relation, la vie est belle !
Si, si, sans déconner, assied-toi, surtout si tu me connais dans la vraie vie, parce que là, franchement, ça va te faire un choc, moi même depuis que j’ai appris la nouvelle il y a quelques heures je ne tiens plus en place et pourtant j’ai du coton dans les jambes et je suis physiquement incapable de me mouvoir… D’où cet article, quitte à être vissé sur ma chaise devant le PC, autant que ça serve, et j’en profite pour te partager la bonne nouvelle.
Puisque tu viens ici souvent ou que tu m’as dans tes flux RSS, cher lecteur, régulière lectrice, tu dois savoir que depuis un peu plus d’un mois maintenant j’ai rencontré (ou plutôt retrouvé) une demoiselle merveilleuse avec qui je vis une histoire d’amour fabuleusement intense et incroyable. Oui, je te vois venir, mesquin lecteur, médisante lectrice, tu vas même me dire que BIEN SÛR que tu es au courant vu que ça fait un mois que je ne parle plus que de cela ici (et sur Twitter c’est à peu près pareil, même si je me force à être plus soft et à dire quand même d’autres choses).
Cet article ne dérogera pas à la règle, puisque nous venons maintenant de franchir une nouvelle étape dans la dimension totalement improbable de notre histoire à deux.
Lecteur d’origine, lectrice des débuts, tu sais depuis que tu suis mes frasques en ces lieux que j’ai toujours voulu avoir deux petite filles (jumelles, de préférence, mais pas siamoises comme les sœurs Evelyn Evelyn dont le premier album vient de sortir en CD et en téléchargement légal, et qui est juste génial, fin de parenthèse). Néanmoins, si tu fais partie de mes intimes, tu sais également que depuis mi 2009, avec beaucoup de recul et presque à contrecœur, je m’étais fait à l’idée qu’il me fallait tourner la page sur ce projet.
En effet, j’avais prévu de vous prévenir, dans un article de blog intitulé « lettre à ma fille », mais mes larmes incessantes à chaque fois que j’y travaille m’ont empêché jusqu’à présent d’en venir à bout. Pourquoi avais-je décidé de ne plus vouloir d’enfants ? Outre le fait que jusqu’en 2009, la seule personne avec qui j’avais voulu en avoir en était physiquement incapable (enfin disons qu’une grossesse serait très dangereuse pour elle et sa santé), même l’idée de « louer » une mère porteuse au Royaume Uni ne me semblait plus si rose. En prenant en compte la quantité énorme de temps requise pour BIEN l’éduquer, un sacrifice que je ne me sentais plus forcément prêt à faire, j’avoue que l’évolution du monde qui devient de plus en plus gris, moche, sale, violent et policé ne me donnait plus la force de chercher volontairement à imposer cela à une petite gosse qui n’avait rien demandé de tout ça, et que du coup les souffrances à venir qu’elle aurait eu à subir étaient cruelles face à mon bonheur et ce désir somme toute assez égoïste d’avoir une mini-moi. Oui, j’en étais devenu convaincu qu’au XXIème siècle, tout parent volontaire était un sale égoïste qui pensait plus à lui qu’au véritable bonheur de ses futurs enfants.
Et puis alors que celle « lettre à ma fille » restait encore en jachère, Sophie est arrivée dans ma vie. Je ne vais pas recommencer à te dire tout le bonheur qu’elle m’apporte, après tout tu n’as qu’à lire les quelques articles qui précèdent celui ci. Mais vois tu, je me vois forcé de t’en parler, car elle est inéluctablement liée à la nouvelle que j’ai à t’annoncer, et que tu as dû sans doute déjà deviner si tu as un tant soit peu de jugeote, malin lecteur, futée lectrice.
Vois tu, nous avons eu un petit « accident » pendant nos premières étreintes. Peut être trop d’empressement, peut être l’accessoire indispensable de tout jeune couple raisonnable et responsable a t’il été mal enfilé ou mal mis, peut être trop grisés par le fait d’être enfin l’un et l’autre et ne faire qu’un, bref… disons qu’il n’y a pas que les protections émotives que j’avais mis autour de mon cœur qui se sont déchirées ce soir là.
Comme l’accident à eu lieu en plein milieu de notre seconde étreinte, sur le coup, nous ne nous sommes pas inquiétés, nous avons remplacé le dit accessoire indispensable, et continué à nous serrer comme si de rien était. Eh bien, les lois de la biologie nous ont rattrapés, et je suppose qu’il devait rester sur moi quelques « restes » de notre première étreinte, et que les quelques secondes ont été suffisantes.
Il y a quelques heures, Sophie m’a appelé pour me prévenir qu’elle avait fait un test suite à un léger « retard ». Un test qui s’est avéré positif.
Tu vois, je t’avais dit que tu étais mieux assis, incrédule lecteur, béate lectrice.
Nous avons passé un peu plus d’une heure au téléphone à en parler. C’est bien évidemment totalement imprévu, pour elle comme pour moi. Cela fait un mois, un mois seulement que nous sommes ensemble, et cette nouvelle nous tombe dessus sans prévenir. Et pourtant, pourtant depuis le début de cette relation, nous sommes elle et moi assaillis de « signes » dans chacun de nos faits et gestes, comme si la vie, l’univers et le reste cherchaient à nous dire qu’ils approuvaient cette histoire naissante. Et finalement, nous nous sommes rendus à l’évidence : elle en voulait autant que moi, malgré le timing assez soudain et précipité.
On la garde.
« La » parce qu’il est absolument impossible que ce soit autre chose qu’une fille, cela fait des années que mes spermatozoïdes porteurs du gêne Y sont entrainés à se suicider dès leur naissance. Maud va donc avoir une petite cousine, et pourra lui dire que le boudin c’est pas bon à manger. Et moi…
Moi ?
Je vais être papa…
La citation du jour : « Le test était positif, je crois. Enfin, je suis sûre même. Je suis enceinte. »
La chanson du jour : La preuve par trois, Zazie, « Fais la somme de toi et moi et donne moi le résultat »
Même si c’est complètement inattendu comme tout le reste de cette relation, la vie est belle !