Un gosse, un livre, et peut être un dimanche...
Longtemps, Marcel s’est couché de bonne heure. Moi, pas vraiment, en fait. Et en ce moment, encore moins, entre les soirs où je discute avec la petite graine jusqu’à 1 ou 2h du mat’ et les soirs où non, mais où de toutes façons le stress de ces derniers jours me vrille le ventre et transforme mes yeux en soucoupe, Je me couche tard. Et comme la présence de ma fille mon chien m’empêche de me lever proportionnellement aussi tard, je légume souvent le matin dans un état second bercé de Chocapics et de pensées brumeuses et duveteuses.
La semaine passée aura été absolument indigeste. Je ne sais si c’est un retour karmique de ma fameuse « semaine des bonnes nouvelles » où si j’ai fait quoi que ce soit pour offenser les divinités qui veillent sur moi, mais les mauvaises nouvelles se sont enchaînées en cascade. Une amie qui tente de mettre fin à ses jours, une engueulade avec une autre, des rendez-vous annulés, des factures oubliées par mes clients, ma PS3 qui rend l’âme et moi qui me rends compte que le ticket de garantie que j’avais conservé était le ticket des livres achetés à la Fnac le même jour, et quelqu’un qui emboutit l’arrière de ma voiture de nuit sur le parking sans laisser d’adresse mais en me laissant une aile enfoncée et un coffre qui ne ferme plus.
Bref ? Je pourrais tenter de créer un spin-off du célèbre site VDM en inaugurant SDM, la Semaine De Merde.
Et pourtant, au milieu de ça, quelques bonheurs. Amanda qui envoie le lien vers un « album alternatif » composé des démos originales de Who Killed Amanda Palmer et de certaines chansons non retenues sur l’album. Et hier, croiser dans la rue un gosse, 10-12 ans tout au plus, en train de marcher dans la rue le nez dans un bouquin (un VRAI livre, pas une BD ou un manga, un livre avec juste des mots, et n’étant ni Harry Potter ni Twilight) avec un tel sourire aux lèvres que l’hypothèse « il lit ça contraint et forcé pour un cours de français » était irrecevable. J’ai eu l’impression de me revoir, il y a quelques années, et je me suis demandé pourquoi, du coup, je ne lis plus en marchant. Je pourrais sortir l’excuse (valable) du chien mais je ne te mentirai pas, curieux lecteur, sexy lectrice, j’avais arrêté de lire en marchant bien avant l’arrivée de Dwynwen. Néanmoins, ce gosse m’a fait sourire, et a aussi aidé à me réconcilier un peu avec ma semaine.
Et puis, il y a eu hier soir, ses derniers mots, comme des papillons, et je me dis que la semaine de merde est peut être enfin finie, que dimanche sera peut être un autre jour, et que si toutes les claques sur mon visage cette semaine n’étaient qu’une manière de régler par avance un bonheur à venir ? Alors je paie cash, sans broncher…
La citation du jour : « On en reparle :) . Bonne nuit »
La chanson du jour : Ouverture, Etienne Daho, « Et plus je m'ouvre à toi, et plus je m'aperçois que lentement tu t'ouvres »
Même si elle m’en a fait baver cette semaine, la vie est belle !
La semaine passée aura été absolument indigeste. Je ne sais si c’est un retour karmique de ma fameuse « semaine des bonnes nouvelles » où si j’ai fait quoi que ce soit pour offenser les divinités qui veillent sur moi, mais les mauvaises nouvelles se sont enchaînées en cascade. Une amie qui tente de mettre fin à ses jours, une engueulade avec une autre, des rendez-vous annulés, des factures oubliées par mes clients, ma PS3 qui rend l’âme et moi qui me rends compte que le ticket de garantie que j’avais conservé était le ticket des livres achetés à la Fnac le même jour, et quelqu’un qui emboutit l’arrière de ma voiture de nuit sur le parking sans laisser d’adresse mais en me laissant une aile enfoncée et un coffre qui ne ferme plus.
Bref ? Je pourrais tenter de créer un spin-off du célèbre site VDM en inaugurant SDM, la Semaine De Merde.
Et pourtant, au milieu de ça, quelques bonheurs. Amanda qui envoie le lien vers un « album alternatif » composé des démos originales de Who Killed Amanda Palmer et de certaines chansons non retenues sur l’album. Et hier, croiser dans la rue un gosse, 10-12 ans tout au plus, en train de marcher dans la rue le nez dans un bouquin (un VRAI livre, pas une BD ou un manga, un livre avec juste des mots, et n’étant ni Harry Potter ni Twilight) avec un tel sourire aux lèvres que l’hypothèse « il lit ça contraint et forcé pour un cours de français » était irrecevable. J’ai eu l’impression de me revoir, il y a quelques années, et je me suis demandé pourquoi, du coup, je ne lis plus en marchant. Je pourrais sortir l’excuse (valable) du chien mais je ne te mentirai pas, curieux lecteur, sexy lectrice, j’avais arrêté de lire en marchant bien avant l’arrivée de Dwynwen. Néanmoins, ce gosse m’a fait sourire, et a aussi aidé à me réconcilier un peu avec ma semaine.
Et puis, il y a eu hier soir, ses derniers mots, comme des papillons, et je me dis que la semaine de merde est peut être enfin finie, que dimanche sera peut être un autre jour, et que si toutes les claques sur mon visage cette semaine n’étaient qu’une manière de régler par avance un bonheur à venir ? Alors je paie cash, sans broncher…
La citation du jour : « On en reparle :) . Bonne nuit »
La chanson du jour : Ouverture, Etienne Daho, « Et plus je m'ouvre à toi, et plus je m'aperçois que lentement tu t'ouvres »
Même si elle m’en a fait baver cette semaine, la vie est belle !
Libellés : Livres, Petite graine, Semaine de merde, Vie de merde