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Et puis soudain, le vide
Et soudain le silence
Inaudible est le cri qu’a laissé son absence

Ni plus ni moins d’angoisse
Qu’il y a quelques heures
Alors pourquoi ces ronces enroulées sur mon coeur?

Sur mes joues l’air humide
Laisse un baiser amer
Mon esprit s’en détourne et regarde en arrière

Pour contempler les traces
Laissées à son insu
Mais je ne peux pas dire que je n’avais pas su

Elle me parle de Lui,
Et je lui parle d’Elle
Nous sommes en filigrane comme des points de dentelle

A l’importance égale
Des fils, des cavités
Des dits et des non-dits, des sujets évités

Quand, au dehors, la pluie
Vient chanter sur la vitre
Je souris malgré moi du décor du chapitre

Ce don de l’astre opale
Pour m’offrir l’harmonie
De l’averse intérieure depuis qu’elle est partie