Entre midi et quatorze heures, j’ai relu (encore) ce roman graphique, puisque je viens de le (re, re) recevoir dans une nouvelle version. Cela devait être la cinquième ou sixième itération d’une telle lecture.

Comme toujours, je suis soufflé par la justesse des mots, et leur harmonie avec les images.

Comme toujours, je me rappelle que quelque chose n’a pas besoin d’être factuel pour être vrai.

Comme toujours, je pleure comme une madeleine à la fin (mais je pleure aussi systématiquement à la fin d’Aladdin et Kuzco de Walt Disney, je suis un excellent public lacrymal)

Et comme toujours, un passage du livre me fait soulever un sourcil en me disant qu’il faudra que j’essaie ça, « un jour« .

Sauf qu’à force, ma procrastination aidant, ce « un jour » est souvent repoussé jusqu’à ce que ma légendaire mémoire de poisson rouge fasse sombrer ce concept dans l’oubli.

Comme toujours, je me suis fait cette réflexion.

Mais contrairement à mon habitude, cette fois je me suis levé, je suis allé acheter l’ingrédient qui me faisait défaut, et j’ai essayé. « Un jour » était enfin arrivé. « Un jour« , c’était aujourd’hui.

Le roman graphique, c’est « Death : The High Cost of Living« , de Neil Gaiman.

« Ça », c’est boire un café en remplaçant l’usuel sucre par une cuillerée de miel.

Et bien, c’est très bon. Je conseille. Le roman graphique aussi, du coup. Surtout si vous êtes bon public lacrymal.

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La citation du jour : « Non, t’es mon bisounours! »
La chanson du jour : I will follow you into the dark, Death Cab for Cutie, « If Heaven and Hell decide That they both are satisfied, Illuminate the « NO »s on their vacancy signs, If there’s no one beside you When your soul embarks, Then I’ll follow you into the dark »

Même si je commence à saturer d’être débordé de boulot, la vie est belle !