Bon, si, en fait, il est content, sinon il ne serait pas revenu.

L’accumulation des directs du gauche, du droit, et des coups dans l’entrejambe assénés par l’année 2016 a fini par me pousser à me lover ici dans le silence. J’aurais pu le prévoir, certes. Dès le premier janvier, j’ai prévenu les plus proches de mes amis que l’année à venir serait horrible et cataclysmique, tout au moins lorsqu’on la regarde à travers le prisme des choses, personnes, et idées qui me tiennent à coeur. Beaucoup ne m’ont pas pris au sérieux au départ, mais même ma très cartésienne BFF a fini par virer de bord et être emplie, a minima, d’un doute méfiant vis à vis de ma prédiction non cartésienne. Bowie, Prince, Michael et tant d’autres sur le plan artistique. Un grand n’importe quoi généralisé sur le plan politique. Un gouffre béant sur le plan financier. Des problèmes de santé sur le plan personnel. La nécessité de devoir accompagner ma chienne pour un dernier, long dodo sur le plan familial. Et j’en passe. Bref, 2016, t’as carrément un peu beaucoup déconné, cocotte. C’était prévu, certes, mais bon.

En tout cas la page est tournée. Le mauvais sort détecté il y a un peu plus d’un an a été dissipé, et si la nouvelle prédiction en cours est que 2017 ne sera pas forcément une année super folichonne, en tout cas nous serons (toujours vu au travers du prisme baron-centrique) à l’abri d’une nouvelle débandade comme celle de l’an dernier.

C’est toujours assez difficile de « revenir » ici après un long silence. Pourtant j’ai écrit plusieurs articles entre temps, mais même ces articles déjà prêts, depuis début janvier j’ai l’index droit qui me démange à chaque instant où je tente d’appuyer sur le bouton « publish » de mon WordPress. Va savoir pourquoi. Mais du coup je m’étais moralement engagé auprès de plusieurs personnes à relancer la machine avant fin janvier et… bon, j’ai tiré sur la corde, mais je m’y suis tenu !

Alors tu vas me dire, impatient lecteur, avide lectrice, que c’est pas avec un simple article explicatif que je vais m’en tirer comme ça, à si bon compte. Et tu auras raison. Maintenant que la machine est relancée, je vais publier au compte goutte les articles qui sont déjà prêts (puisqu’il sont prêts) et voir si cela relance la machine entre temps, en guérissant mon trac de l’index droit. J’ai également pour les plus esthètes d’entre vous deux nouveaux nombrils à ajouter au Nombriloscope (techniquement un nouveau et une « mise à jour » ) qui vont arriver ces prochains jours, je m’étais également promis de ne pas les publier sans être revenu avec de nouveaux mots au passage. Je vais également continuer à republier certains des textes de l’ancien blog vers le nouveau, y compris la trilogie du B.A. BA(ron) de l’amour qu’on me réclame souvent. Et qui sait. Il y aurait peut être même une quatrième partie en cours d’écriture, dis donc…

Bref. Encore désolé pour ce silence. L’un des articles de 2015 ayant eu le plus de succès était justement un poème sur ce thème. Le silence peut être agréable dans certains cas. Mais soit, pas dans ce cas précis, accordé. On efface tout (surtout 2016) et on recommence. À tout vite!

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La citation du jour: « Est-ce que les langoustes sont des sirènes pour les scorpions? »
La chanson du jour: Without Me, Eminem, « Now this looks like a job for me so everybody just follow me ’cause we need a little controversy, ’cause it feels so empty without me »

Même si la route est longue, la vie est belle !